Therese Raquin
Compte Rendu : Therese Raquin. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresans les deux textes, ils calculent le moindre de leurs gestes pour ne pas éveiller les soupçons.
- Le meurtre de Michelle se déroule globalement de la même façon dans les deux textes bien que celui du roman soit appuyé par des dialogues ce qui renforce l’immersion du spectateur. Le lieu choisi est identique : entre deux îles.
- La blessure du meurtrier est sur une joue et non sur le cou comme dans Thérèse Raquin.
Dans la nouvelle, elle est visible par tous, tandis que dans le roman, elle prend plus l’aspect de secret terrible.
- Les personnages ont les mêmes espoirs concernant leur mariage : ils espèrent pouvoir vaincre leurs traumatisme causé par le meurtre ensemble. Laurent comme Jacques espèrent que les baisers de Thérèse et Suzanne soulagera la douleur de leurs cicatrices.
Cependant, dans les deux cas, les personnages ne s’aiment plus : « elle cherchait en elle avec désespoir sa passion ».
La nuit de noce présente le même dialogue muet au sujet de Camille.
La même phrase est gardé qualifiant le baisé échangé avec Laurent : « la mort s’était installé entre leur lèvres. » Leur situation pendant la nuit est décrite de façon identique bien que précédée d’une longue insomnie dans le roman ou les personnages refusent de se coucher.
« Le cadavre de Camille/Michelle s’était installé entre eux. »
On peut cependant remarquer un changement des motivations de Jacques : en effet, dans le roman, Laurent est motivé par le mariage. Il voit en cet acte son bonheur pour l’oisiveté et l’argent qu’il pourra lui apporter. Dans la nouvelle, il ne reste avec Suzanne que parce qu’il à peur du noyé.
- La haine apparaît entre les deux personnages, dans la nouvelle et dans le roman, ils se critiquent, ils s’accusent … et se reprochent le crime : Thérèse « c’est toi qui l’a tué »
« Suzanne lui cria qu’il mentait et qu’il était le seul coupable.
A la ligne 146, Suzanne regrette Michelle ce qui n’est pas tout à fait le cas de Thérèse : elle exprime des remords mais plus pour que le spectre l’épargne que par véritable manque.
Encore une fois, l’absence de madame Raquin apporte des modifications à l’histoire : ils n’ont pas la vieille dame pour se confesser et la scène du pardon ou Thérèse embrasse cette dernière ne peut pas avoir lieu.
- La fausse couche de Thérèse n’est pas mentionnée pour Suzanne, de même que le meurtre de François qui n’existe pas dans la nouvelle.
- La nouvelle passe également sur les escapades de Thérèse en compagnie d’un garçon blond.
- L’idée de ce dénoncer entre eux donne naissance à de la méfiance : «Du matin au soir, ils s’espionnaient ». Ils décident de se faire taire l’un l’autre mais découvrent leurs manigances respectives et se suicident ensemble.
II – Critique de la nouvelle :
Il faut tout d’abord noter que la nouvelle à été publiée pour la première fois en décembre 1866 et constituera donc l’armature du roman Thérèse Raquin qui paraîtra un an après.
Cependant, cette armature sera quelque peu modifiée par Zola afin que cette dernière obtienne une certaine profondeur au niveau des personnages et de l’intrigue psychologique. En effet, Zola est passionné par la psychologie.
J’ai trouvé la nouvelle parfois incomplète, en particulier sur la description physique et morale des personnages. Pour moi, une petite description de leur situation mentale aurait largement compléter la nouvelle sans trop l’alourdir.
Dire par exemple que Thérèse avait été élevée toute sa vie dans une ambiance malsaine et maladive aurait suffit à donner plus de relief à l’histoire à mieux justifier le meurtre.
Je pense cela car d’après moi le crime est envisagé vraiment rapidement ; on ne comprend pas, sans description, ce qui pousse Suzanne vers Jacques et on pense alors l’idée du meurtre exagérée.
On ne comprend pas vraiment
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