Tristan Et Iseut De Thomas

montre qu’I ne se doute pas encore du drame qui va la toucher. Elle se demande juste pourquoi la population montre de si grandes manifestations de peine .

1789 : Ancien = homme sage « dunc » : montre qu’il va répondre à ses questions

1790 1800 : annonce par le vieil homme de la mort de T

1790 1792 : 1er hémistiche « Bele Dame » interpelle I et lui donne un qualificatif positif qui sera par la suite repris par la pop envers I. Second Hémistiche invoque Dieu, pour donner de l’importance à ce qu’il va dire et de l’authenticité.

Il va montrer la grande douleur de la pop par l intensif « grant » puis par le v 1792 qui montre que jamais ils n’ont autant souffert

1793 : v qui annonce véritablement la mort de T : v découpé en 2 2 2 2 d’abord le nom de T puis: rythme binaire pour montrer que T était un homme bon puis enfin verbe « est mort »

1793 1796 : Les 2 rythmes binaires mettent en évidence la bonté de T et que sa mort sera une grande perte pour les plus défavorisés.

1797 1798 : Ces deux vers donnent la raison de la mort de T : ici nous pouvons voir que le vieillard ne raconte pas l’histoire de la blessure, il va au plus rapide : Tristan a été blessé par un épieu empoisonné car il a voulu aidé Tristan le nain à récupérer la femme qu’il aimait.

1799 1800 : fin de la parole du vieillard avec de nouveau un retour sur la douleur de la population : écho au vers 1792 par l’emploi de « unkes si grant chativesum n’avint en ceste region » => Elargissement de la douleur à toute la région

1801 1802 : I partage avec la population la douleur de la mort de son amant : elle ne peut même plus parler tant sa douleur est grande.

1803 1805 : Elle ne se soucie plus de son apparence , elle se dirige « desafublée » vers le palais où vivait Tristan

Le « avant les autres » montre qu’elle se précipite auprès de son amant avant que toute autre personne ait pu le voir. Elle doit être la première à déplorer sa perte auprès du corps de celui qu’elle aime tant.

1806 1809 : Même si elle traverse la ville « desafublée » elle est quand même pour le reste de la population d’une très grande beauté, d’une beauté telle qu « Que Bretun ne virent unques mes, femme de la sue bealté »

I amène des questions : d’où vient cette femme magnifique et qui est elle

II Plainte d’I

1810 1812 : introduction à la plainte d’I : elle se dirige directement vers le corps de son amant puis au lieu d’invoquer Dieu et de lui adresser ses prières pour le salut de l’âme de T, elle se tourne vers l’orient

1813 1814 : début de la plainte d’I

Rythme binaire « Amis, Tristran » => montre qu’elle s’adresse bien à son amant malgré le fait qu’il soit mort. Le mot amis montre bien qu’ils entretenaient une relation intime puisque que le second sens d’ami au Moyen Age veut dire amant. Tout au long de cette plainte, nous allons pouvoir remarquer qu’elle s’adresse à T comme si celui si était toujours en vie et qu’il entendait toutes ses paroles.

« Par raisun vivre puis ne dei » => dit ici à T qu’elle n’a plus de raison de vivre et qu’elle ne doit plus rester en vie puisqu’il est mort.

1815 1816 : Deux vers en rythme binaire : montre une certaine opposition entre les deux amants : T est mort d’amour pour I, elle ne meurt que de tendresse

De nouveau interpelle T avec le mot ami ( celui-ci va être répété un grand nombre de fois pendant la plainte)

1817- 4 : Montre ses regrets de ne pas être arrivée à temps => c’est à cause d’elle que T est mort, à cause de son incapacité à arriver prêt de lui à cause de la tempête : montre sa culpabilité

Comme elle n’a pas pu le guérir, elle ne doit pas trouver de consolation, elle ne trouvera l’apaisement que dans la mort montrer implicitement par la rime mort / confort

5-7 : Dans ces vers, elle rejette la faute sur l’orage qui l’a empêchée d’arriver à temps pour sauver son amant.

L’interpelle de nouveau avec le mot ami afin de montrer qu elle dit la vérité

8-11 : Dans ces vers, elle dit ce qu’elle aurait fait si elle était arrivée a temps : dulcement = montre la tendresse qu’elle éprouve envers lui : elle lui aurait parler d’amour : thème récurent tout au long du texte.

12-15 : Enumère les sujets qu’elle aurait abordé avec lui

Tout d’abord elle se serait plaint de son aventure en mer : I est vue comme une aventurière : elle se serait plaint alors que T lui était au bord de la mort ?

Ensuite elle aurait parler de choses positives : nostre joie, nostre emveisure

Puis de chose négative : peine / grant dolour => douleur intensifié par l adj grant, de plus il rime avec « amour » => A cause du philtre qu’ils ont bu, ils ont connu beaucoup de peine et de douleur. L’amour, comme une maladie fait souffrir mais il donne aussi de la joue et des plaisirs.

16-17 : Ici elle donne les actions physiques qu’elle aurait fait avec lui « E vos baisié e acolé »

18-19 : Guerir / murrir : Donne la raison pour laquelle elle va mourir « Se jo ne poisse vos guerir »

Nous pouvons aussi voir par le vers 19 la retrouvaille dans la mort des amants : lors de leur vie, ils n’ont jamais pu être ensemble comme ils le voulaient, c’est donc dans la mort qu’ils vont se retrouver

20-23 : Echo au vers 1817 mais aussi 5à7 : de nouveau retour sur le retard d’I et ses conséquences : comme on le sait déjà , il est mort à cause de son retard, cette répétition montre l’insistance

« le beivre » : // au philtre d’Amour qui a lié les