Élargissements Européens
Commentaires Composés : Élargissements Européens. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresre pays supplémentaires (1er élargissement en comptant la Norvège qui a refusé de ratifier le traité d’adhésion) se révèlera long et complexe.
En raison de leur neutralité militaire, une partie des pays européens était restée à l’écart de la construction communautaire, préférant adhérer à l’AELE (Association européenne de libre-échange). En 1991, la création de l’EEE (Espace économique européen) étendait les règles du marché commun aux pays de l’AELE. Entre temps, la disparition de l’Union soviétique a rendu pratiquement caduc le statut de pays neutre. Dès lors qu’il s’agissait d’appliquer les règles européennes, les pays de l’AELE avaient tout intérêt à intégrer les Communautés. C’est ainsi que l’Autriche, la Suède, la Finlande, la Suisse et la Norvège (qui l'avait déjà fait au début des années 70) déposent tour à tour leur candidature à l’adhésion. En 1995, seuls les trois premiers pays rejoignent finalement ce qui est devenu l’Union européenne, portant à quinze le nombre de ses membres (4ème élargissement).
2-Contexte économique :
C’est économiquement les « pays les plus développés » de l'Union européenne, par comparaison avec les nouveaux pays membres d’Europe centrale, toujours en phase de rattrapage économique. Mise à part les 6 pays fondateurs de l’Europe qui sont les bases même de la construction de l’Europe communautaire, les pays du 1er élargissement sont, d’un point de vue économique, relativement homogènes à l’exception de l’Irlande qui est marquée par un développement faible (dépendance au Royaume-Uni). De plus avec les états du 4ème élargissements ils ont un niveau de développement élevé à la différence des états méditerranéens (traités dans le B). Cependant cet élargissement connaît plusieurs problèmes notamment au niveau des négociations dans les domaines de l’agriculture et de la protection de l’environnement.
B- 2ème et 3ème élargissement : les points communs :
1-Contexte historique :
Associée aux Communautés depuis 1961, la Grèce s’était retrouvée isolée diplomatiquement à la suite du coup d’Etat militaire de 1967. En 1974, la chute du régime des colonels et le retour à la démocratie rapproche la République hellénique de l’Europe occidentale. La Grèce dépose sa candidature en 1975, mais elle doit rattraper son retard économique avant de devenir le 1er janvier 1981 le dixième membre des Communautés européennes. Elle élargit pour la 1ère fois l’Europe communautaire vers le Sud et permet de renforcer la démocratie en Grèce.
Leurs régimes dictatoriaux avaient tenu l’Espagne et le Portugal éloignés de la construction européenne. Après la mort de Franco et la chute de Salazar, ces deux pays en voie de démocratisation peuvent désormais prétendre à faire partie de la famille européenne. A la suite de longues négociations, dues aux craintes économiques suscitées par cette adhésion, l’Espagne et le Portugal rejoignent les Communautés européennes le 1er janvier 1986, portant à douze le nombre de leurs membres.
2-Contraintes économiques et politiques :
L’adhésion de la Grèce intègre un Etat à PIB très faible, ce qui accroît les disparités en matière de développement entre les Etats membres et il en est de même pour l’Espagne et le Portugal. De plus, le 3ème élargissement engendre de longues négociations dans divers domaines comme l’agriculture, la pêche, les institutions…car ces deux états vont être dorénavant en concurrence avec d’autres pays de l’UE en ce qui concerne les certains produits alimentaires. Le faible niveau de développement de ces nouveaux Etats nécessite alors des financements de la CEE afin de réduire les disparités régionales et, partant d’augmenter le niveau de vie des régions défavorisées.
L’élargissement de l’Europe aux PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale) ainsi qu’à Malte et Chypre en 2004 puis à la Roumanie et à la Bulgarie en 2007, constitue un défi sans précédent pour la politique de cohésion de l’Union Européenne puisqu’elle devra faire face à un accroissement très important des disparités économiques et de la répartition relative spatiale des richesses.
À la suite de la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, plusieurs pays anciennement communistes d'Europe de l'est ont adhéré à l'Union européenne : Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Lituanie, Lettonie et Estonie en 2004, Roumanie et Bulgarie en 2007.
II) 5ème et 6ème élargissement : entrée dans l’Union Européenne des PECO.
La décision de principe concernant l'extension de l'Union aux pays associés d'Europe centrale et orientale a été prise en 1993 par le Conseil européen de Copenhague, qui a également défini les critères auxquels les pays candidats devront satisfaire (critères politiques, économiques et critères de la reprise de l’acquis communautaire).
A- Les enjeux historiques, politiques et économiques
Le 1er mai 2004, soit à peine quinze ans après la chute du Mur de Berlin, l'Union européenne est passée à vingt-cinq Etats membres avec l'accueil de dix nouveaux pays, puis à vingt-sept le 1er janvier 2007. Ce processus d'élargissement est loin d'être achevé puisque de nouvelles négociations se sont ouvertes en 2005 avec la Turquie et la Croatie, puis en 2010 avec l'Islande, et que l'ensemble des pays des Balkans occidentaux ont vocation à entrer dans l'UE.
Ces élargissements récents représentent des événements majeurs dans l'histoire contemporaine de l'Europe, redessinant les frontières de tout le continent européen.
1-Les enjeux historiques et politiques :
Ce 5ème élargissement est historique pour plusieurs raisons tenant, d’une part, à l’importance en nombre des Etats intégrés et, d’autre part, à leur retard économique important, ce qui a suscité de nombreux débats et de multiples réticences de la part de quelques états de l’Europe des 15. Ce qui n’était pas le cas de certains membres de l’UE notamment l’Allemagne qui souhaitait vivement cet élargissement à l’Est pour des raisons historiques liées à la Seconde Guerre mondiale. En effet cet état entretient un sentiment de culpabilité vis-à-vis des PECO, en particulier la Pologne. De plus, cet élargissement permet d’entériner la fin de la guerre froide, depuis la chute du mur de Berlin et il consiste à étendre la zone de paix à toute l’Europe. Il doit également permettre l’encrage des PECO au bloc occidental et être conçu comme un accroissement de la place et du poids de l’Europe communautaire sur la scène internationale.
2-Les enjeux économiques :
Pour l'UE, cet élargissement présente plusieurs avantages comme celui d’étendre la zone de stabilité et de paix à tout le continent européen pour éviter que des conflits, comme celui de l'ex-Yougoslavie
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