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Analyse de l'excipit de bel ami

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l 47).La luminosité du cadre est en parallèle avec la vie de Duroy , au début il est inconnu de tous, il est complètement dans l’ombre et à la suite de ses différents périples il sort de l’ombre, comme il sort de l’église. Et il est acclamé par une foule. De plus le soleil symbolise la victoire.

3) Montrez que Duroy se prend pour un monarque. Quels sont ses rapports avec la foule ? Quels termes désignent cette dernière ?

Tout d’abord la métaphore ligne 4 « affolé de joie, (il) se croyait un roi du peuple » indique clairement que Duroy se compare à un monarque. Sa démarche est celle d’un conquérant, celle d’un roi. Il marche « lentement, d’un pas calme, la tête haute » (ligne 31).Il y a un jeu de mot avec son nom « Georges Du Roy », et le passage est organisé en fonction de lui, sa femme n’intervient pas, comme nous le montre l’emplois très fréquent du pronom personnel « il » employé une vingtaine de fois. Il n’est jamais question de lui et de sa femme. D’ailleurs une phrase le confirme à la ligne 35 « Il ne pensait qu’a lui », c’est une cérémonie pour lui seul, il ne pense pas à son mariage. La sortie de l’église est comme une procession royale « alors commença l’interminable défilé des assistants. » (Ligne 3), « il serrait la main … saluait, répondait aux compliments » (ligne 6), « les derniers assistants partirent » (l 29) .Lorsqu’il s’avança vers la sortir de l’église « il ne voyait personne. Il ne pensait qu’a lui » (ligne35).Il est comme un souverain, comme un dieu, on l'adore. On remarque les expressions : "un roi qu'un peuple venait acclamé", "le peuple de Paris le contemplait et l'enviait", " entre deux haies de spectateurs".Il se comporte comme tel, il serre des mains et dit des phrases au discourt direct passe partout : "vous êtes bien aimable". Il domine, à la fin du passage la foule de Paris.

Les termes qui désignent la foule sont :

- une comparaison à la ligne 24 « la foule coulait devant lui comme un fleuve »

- « pleine de monde » ligne 30

- « la foule amassée, une foule noir, bruissante » ligne 37

- « le peuple de paris » ligne 38

- « deux haies de spectateur » ligne 45

4) Quelles sont les différentes focalisations utilisées dans cet extrait ? Laquelle domine ?

Les deux focalisations utilisées dans cet extrait sont la focalisation externe et interne. La focalisation externe est utilisée pour la description de la cérémonie, mais la focalisation qui domine est le regard de Duroy c'est-à-dire un point de vue interne. Il regarde madame de Marelle« soudain il aperçut … Et elle s’éloigna », et il réfléchie à sa réussite et à son avenir dans les trois derniers paragraphes, on ne connaît que la pensée de Duroy c'est-à-dire sa vie, son passé et ce qu’il ressent au moment présent. On relève un champs lexical du regard « aperçut » (l , « voyait » (l 35 et 45), « yeux » (l 40 et 47), appartenant à Duroy.

5) Cette fin de roman est elle ouverte ou fermée ?

Tout au long du roman Georges Duroy réalise une ascension fulgurante et rapide, mais cette ascension est – elle réellement finie ? Je ne pense pas. En effet l’apparition de Madame de Marelle dans l’église, un dialogue assez ambigu les deux ex- amant, Georges Duroy lui sert la main comme pour lui dire «Je t’aime toujours,je suis à toi » (l 19) .La dernière pensée de Duroy pour Madame de Marelle, porte à croire que Duroy va tromper sa femme Suzanne, « Marelle rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit » (ligne 49).Duroy se voit devenir député à la ligne 41 « Et il lui sembla qu’il allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais Bourbon. »Duroy continuera tant qu’il le pourra son ascension sociale. La fin du roman est ouverte et laisse donc l’imagination du lecteur sur le devenir du personnage.

6) Montrez que les pensées de Duroy profanent le caractère sacré de la cérémonie du lieu

Il est reconnaissant envers la divinité, il la remercie, mais il profane très vite le caractère sacré de la cérémonie et du lieu car il vient juste de se marier et il pense aux aventures passées avec Madame de Marelle (« quelle charmante maîtresse, tout de même » ligne 14) et pense déjà aux nuits qu’il passera avec elle « lui fit passer dans le sans le désir brusque de la reprendre »(ligne 11). L e champ lexical du désir est en contradiction avec le lieu sacré » tous les baiser », « le souvenir de toutes leurs caresses », « le goût de ses lèvre ».Et l’on sait qu’il épouse Suzanne non par amour

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