Bases de linguistique
Note de Recherches : Bases de linguistique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress de second ordre (propre au langage humain) :
CODE : → fonction métalinguistique
Centrée sur le code, devenant objet du message. Activité inconscience qui sous-tend une grande partie de l'activité langagière. Les fautes sont des marqueurs de cette activités car elles supposent une mauvaise analogie, une réflexion qui est métalinguistique.
MESSAGE : → fonction poétique
Centrée sur la forme du message. Le jeu avec le langage concerne la forme orale ou écrite et le sens. Tout ce qui facilite la mémorisation, qui attire l'attention, les figures de styles ont une fonction poétique.
CONTEXTE : → fonction phatique
Centrée sur le contact psychologique comme physique entre locuteur et allocutaire, tout énoncé qui a pour but de maintenir la communication a une fonction phatique.
Langue, pensée et culture
La langue se sert de trois types de signes :
les indices : (index) indique quelque chose qui est dans les environs immédiats. La forme et la signification se rejoignent.
les symboles : lien conventionnel entre le signe et la signification mais pas de ressemblance physique. On retrouve ce lien dans les monnaies, les drapeaux, l'essentiel du langage.
les icônes : ce sont des images, des représentation visuelles ou auditives de la chose évoquée. Le signe ne correspond que vaguement à la réalité et contient une part d'arbitraire.
Les premières traces des débats concernant l'arbitraire des signes apparaissent dans Cratyle de Platon. Cratyle et Hermogène débattent afin de savoir si la relation entre le nom et la chose qu'il désigne est naturelle ou le résultats d'une convention.
Saussure repose cette question en termes de signifiant et signifié : le SIGNE est formé d'un concept, le SIGNIFIE, et une image acoustique, le SIGNIFIANT. Il considère le lien signifiant-signifié comme arbitraire bien que quelques signes soient apparemment motivés : « dix-neuf » évoque les éléments qui le composent.
On reconnaît un symbolisme du son avec les onomatopées : Beneveniste y a consacré tout un travail (sons aigus associés à de petites choses etc...) et Ajège a repris ses idées. Cependant, ce symbolisme reste limité et non universel.
Beneveniste va plus loin en ajoutant que l'arbitraire n'est pas entre le signifié et le signifiant : ils ont une relation nécessaire. L'arbitraire se trouve entre l'objet du monde et réel et le signe qui lui est associé.
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