Biographie Voltaire
Documents Gratuits : Biographie Voltaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresordante. Cette formule célèbre « il faut écraser l’infâme » est un pamphlet contre l’intolérance et l’obscurantisme religieux. Dès lors, les Lettres philosophiques (1734), Candide (1759), Zadig (1748), Le Fanatisme ou Mahomet le prophète (1741), le Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas (1763) font figure d’archétype.
Tout au long de sa vie, Voltaire fréquente les Grands et courtise les monarques, sans dissimuler son dédain pour le peuple, mais il est aussi en butte aux interventions du pouvoir qui l'embastille et le contraint à l'exil en Angleterre ou à l'écart de Paris. En 1749, après la mort d'Émilie du Châtelet avec laquelle il a entretenu une liaison houleuse de quinze ans, il part pour la cour de Prusse mais, déçu dans ses espoirs de jouer un grand rôle auprès de Frédéric II à Berlin, se brouille avec lui après trois ans et quitte Berlin en 1753. Il se réfugie un peu plus tard aux Délices, près de Genève, avant d'acquérir en 1759 un domaine à Ferney, sur la frontière franco-genevoise, à l'abri des puissants. Il mettra en valeur son domaine et fera de Ferney un centre de culture réputé dans toute l'Europe. Il ne reviendra à Paris qu'en 1778, ovationné par le peuple. Il y meurt à 83 ans.
Chantre du « bon temps (de) ce siècle de fer ! » dans Le Mondain, Voltaire aime le luxe, les plaisirs de la table et de la conversation, qu’il considère, avec le théâtre comme l’une des formes les plus achevées de la vie en société. Soucieux de son aisance matérielle qui garantit sa liberté et son indépendance, il acquiert une fortune considérable dans des opérations spéculatives ce qui lui permettra de s'installer en 1759 au château de Ferney entouré d'une cour de beaux esprits. Il est néanmoins chicanier et parfois féroce avec ses adversaires comme Jean-Jacques Rousseau.
De 1760 à 1778, Voltaire vit à Ferney, sur la frontière franco-suisse ; il correspond avec d'Alembert, Frédéric II et Diderot. En 1763, il écrit le Traité sur la tolérance (à propos de l'Affaire Calas). En 1778, il fait un retour triomphal à Paris.
Considéré par la Révolution française - avec Jean-Jacques Rousseau, son adversaire - comme un précurseur (il entre au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau), célébré par la IIIe République (dès 1870 à Paris un boulevard et une place portent son nom, puis un quai, une rue, un lycée, une station de métro…), il a nourri au XIXe siècle les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et au-delà de l’esprit des Lumières.
En 1792, ses cendres sont transférées au Panthéon.
Et nous achèverons cette biographie qui ne peut que sillonner l’étendue de son œuvre par cette formule qui résume la pensée voltairienne : « Dans une République digne de ce nom, la liberté de publier ses pensées est le droit naturel du citoyen ».
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