Blast
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D'autres dommages « collatéraux » peuvent avoir lieu[modifier]
• brûlures, si l'explosion s'accompagne de chaleur ;
• effondrement de bâtiment (voir l'article Sauvetage-déblaiement) ;
• intoxication et/ou brûlures externes par les gaz, vapeurs et microparticules toxiques dégagés par l'explosion et/ou la munition : dans le cas d'armes chimiques, d'armes perforantes, mais parfois aussi d'armes conventionnelles, comme les « obus à balles de plomb » par exemple, qui sont sources d'une faible quantité de vapeur de plomb (à l'impact des billes de plomb, s'il est très violent) ou sources de quantités plus importantes de vapeurs toxiques suite à sublimation du plomb en vapeur de plomb en cas d'incendie.
Les effets d'une mine antipersonnel à effet de souffle
(Illustration provenant d'une brochure sur les amputations et la chirurgie de guerre publiée par la division médicale du C.I.C.R.)
Mais au fait, c'est quoi un explosif ?
On désigne sous le nom de "substance explosive" tout corps ou mélange de corps susceptible, sous l'effet d'une excitation appropriée, de se décomposer en donnant naissance, en un temps très court, à un grand volume de gaz à température très élevée.
L'excitation peut être produite soit par une flamme, soit par un choc plus ou moins violent, soit encore par une simple friction.
Les gazs dégagés par la décomposition d'une substance explosive, ramenés à la pression atmosphérique et à la température ambiante, représenteraient un volume de 280 à 800 fois plus grand que celui de cette substance elle-même, en fonction précisément de la nature de cette substance.
La température est de l'ordre de 2 600° pour de la poudre noire et de 3 200° pour la nitroglycérine.
L'expansion brutale de ces gaz détermine des phénomènes secondaires, calorifiques, sonores et lumineux.
L'ensemble de ces phénomèmes constitue "l'explosion"
Le terme général d'explosion étant utilisé pour toute décomposition des substances considérées, il a été décidé d'adopter une terminologie différente suivant le mode de l'explosion elle-même :
• La combustion
• La déflagration
• la détonation
L'effet pratique obtenu par un explosif déterminé et par conséquence son utilisation propre dépendent pour beaucoup d'un facteur très important : la vitesse à laquelle se déplace le phénomène explosif dans la masse de la substance. Pour exemple :
• la poudre noire : 7 cm à la seconde dans la masse
• l'explosif Mélinite : 7 km à la seconde
En considérant cette vitesse, la décomposition des substances peut prendre les formes nommées ci-dessous.
La combustion : elle s'observe lorsque, enflammées à l'air libre, les substances explosives ne font que brûler à une très faible vitesse, la vitesse étant de l'ordre du mètre par minute.
La déflagration : appelée parfois explosion, l'inflammation est provoquée par une flamme ou un simple frottement, bien que la vitesse de décomposition atteigne dans ce cas l'ordre du mètre à la seconde.
La détonation : la réaction est provoquée, en général, par un choc brusque en un point quelconque de la substance explosive et se propage instantanément. La décomposition de la substance explosive s'effectue alors à une vitesse qui est de 4 à 8 km seconde. L'onde de détonation ne s'arrête d'ailleurs pas à la surface limitant la matière explosive mais se propage à l'extérieur que l'on appelle "onde de choc".
Certaines substances explosives peuvent prendre les 3 régimes de décomposition, suivant les conditions dans lesquelles s'effectue cette décomposition. C'est le cas de la poudre noire.
Revenons quelques siècles en arrière, disons au temps des pirates ou de Napoléon pour résumer :
• Prenons un tonneau en bois rempli de poudre noire. Répandons la poudre au sol en une ligne continue et mettons-y le feu. La poudre noire brûlera tout simplement de son point de départ à la fin de cette ligne, lentement, tranquillement. C'est le principe de l'allumage à retardement
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