Boule De Suif
Dissertations Gratuits : Boule De Suif. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese, les Loiseau et, plus dignes, le couple Carré-Lamadon. Lui, il possède trois filatures, est titulaire de la Légion d’honneur et membre du Conseil général. Viennent ensuite le comte et la comtesse Hubert de Bréville. Ce petit monde occupe le fond de la voiture. Il y a encore deux bonnes sœurs, ainsi qu’un homme et une femme. L’homme est connu, il s’agit de Cornudet « la terreur des gens respectables » dit Maupassant. Pourquoi ?... Tout simplement parce qu’il est pour la République. Et la femme ?... Elle est tout aussi connue !... Une femme de mœurs légères, mais des plus attirantes et des plus sympathiques par ailleurs. Une fois reconnue, les mots de « prostituée » et de « honte publique » vont circuler. Les femmes forment aussitôt un bloc contre elle, alors que les hommes en font autant face à Cornudet. Ils sont frères par l’argent et les biens possédés. Et la diligence n’avance pas, le voyage s’éternise et ils voient le moment où l’on ne sera jamais arrivé pour le soir… La faim et la soif s’emparent des voyageurs et ils n’arrivent pas à obtenir quoi que ce soit des paysans croisés sur la route. Ceux-ci craignent une famine et entendent conserver pour euxmêmes. Et la soif et la faim montent… Boule de Suif se penche à plusieurs reprises et passe une main sous ses jupes, elle hésite… Cornudet offre à boire à sa gourde, mais ils refusent tous. Boule de Suif se décide enfin et sort un panier de sous ses jupes. Elle dévoile une terrine qui contient deux poulets, des pâtés, des fruits, bref des provisions pour trois jours. Elle mange et les femmes la regardent avec mépris. C’est Loiseau qui craquera le premier et acceptera une cuisse qu’il mangera avec le plus ostentatoire plaisir. Alors, Boule de Suif proposera aux bonnes sœurs qui n’hésitèrent pas à accepter. Cornudet en fit de même suivi de Madame Loiseau poussée par son mari. On débouche une des quatre bouteilles du panier. Madame Carré-Lamadon va s’évanouir et se verra offrir un peu de vin par les bonnes sœurs. Boule de Suif va, humblement, insister auprès des autres pour qu’ils acceptent quelque chose et ils cèdent malgré tout leur orgueil. L’ambiance change… Comment manger les provisions de cette femme tout en refusant de lui parler ?... On alla même jusqu’à trouver cette femme « pleine de dignité » quand elle attaqua Cornudet qui s’en prenait à Napoléon III. En effet, elle estimait que c’était les républicains comme lui qui avaient précipités cette défaite !... On entra enfin dans le bourg de Tôtes et un Allemand ouvre une portière. Ils sortent… Un grand jeune homme blond les observe. Il est l’officier responsable du village. Un peu révoltés par la soumission montrée par les autres, Cornudet et Boule de Suif tentent de se montrer plus dignes. L’officier examine tous les papiers et les autorisations données par le général, puis sort sans commentaires. Mais le patron de l’auberge revient au moment de passer à table et demande qui est Mademoiselle Elisabeth Rousset. Boule de Suif répond que c’est elle et se voit ordonnée de le suivre chez l’officier. Elle refuse, mais le patron insiste en lui disant qu’elle risque, par ce comportement, de provoquer des ennuis pour ses compagnons de voyage. Tout le monde la pousse donc à accepter et elle suit l’homme. Elle revient offusquée et rouge de colère, refuse de dire aux autres de quoi il s’agit… Un autre couple est là, à table, et ne cesse de critiquer les Prussiens. Enfin, tout le monde va se coucher. Mais Loiseau, pris d’un petit désir, observe le couloir. Il voit Boule de Suif qui se dirige vers les toilettes et Cornudet qui sort de sa chambre et qui l’attend. Il la retient lorsqu’elle revient et tente de la suivre dans sa chambre. Elle refuse obstinément ! Le matin, à l’heure du départ, les hommes ne trouvent ni la diligence préparée, ni le conducteur. Ils apprennent que le commandant a donné l’ordre de ne pas atteler. Tous les hommes voulurent voir l’officier et celui-ci confirma son interdiction malgré l’autorisation du général. Que se passe-t-il ? … L’officier aurait-il l’intention d’exiger d’eux une rançon pour les laisser partir ?... A peine sont-ils réunis que l’officier envoie à nouveau l’aubergiste qui demande, tout haut, à Boule de Suif si elle n’a pas changé d’avis. Folle de rage, celle-ci répond : « …jamais, jamais, jamais ! » Et, dans sa colère, elle déclare que ce qu’il veut c’est coucher avec elle. Tout le monde est offusqué et le comte demande à tous de faire bloc derrière elle. Le lendemain tout le monde est bien abattu. Et certaines idées sont émises… Après tout, quel est le problème pour elle ?... Madame Loiseau ira jusqu’à dire tout haut qu’elle espérait bien que « cette garce là » ne les ferait pas rester une éternité… Le lendemain toujours pas de départ prévu. Les femmes sont les premières à s’exciter, après tout, pour cette femme, c’est son métier !... Qu’elle le fasse et qu’on n’en parle plus !... Alors que Loiseau voudrait la livrer de force, le comte est partisan de la négociation et dit qu’il conviendrait plutôt de la « décider » La comtesse l’aborde, alors qu’elle rentre d’un baptême qui venait de se tenir dans le village, et chacune se met à lui parler gentiment. A table chacun
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