Compo

l est donc invité à l'enrichir au cours de l'année.

Le temps nous est compté!!!

Il ne faut pas re-citer à l'appui d'une idée des portions du texte.

Il faut respecter aussi la proportion du texte, i.e. l'importance accordée par l'auteur à chaque idée ou thème.

Méthode :

La première méthode consiste à prendre une feuille et à la diviser en 100 cases (chaque case correspondant à un mot): cette méthode n'est pas conseillée.

La seconde méthode consiste à repérer mentalement le plan du texte, ses grandes parties, pour avoir déjà une idée de sa structure principale. C'est la méthode qui est conseillée. Il s'agit ensuite de commencer à résumer en inscrivant dans la marge les idées principales paragraphe par paragraphe. En général, chaque paragraphe comporte de un à trois thèmes différents, pas plus. Lorsque ce travail de tri est effectué, on peut alors commencer la rédaction au brouillon.

A la fin de chaque phrase il faut indiquer le nombre de mots entre parenthèse, et de temps en temps faire un total partiel pour voir où on en est. L'objectif est de boucler tout le résumé d'un jet puis de recompter. Souvent, il n'y a pas le bon nombre. Il faut alors reprendre le résumé en le dégraissant ou en l'étoffant selon les cas, tout en faisant bien attention de continuer à respecter la proportion de l'ensemble, parce que souvent le résumé est déséquilibré, la première partie étant plus riche que la seconde.

L'ensemble du travail ne doit pas excéder 1h 30, le recopiage y compris (1h 15 de préparation et ¼ d'heure de rédaction), parce qu'il ne faut pas perdre de vue qu'il reste le commentaire à faire.

Le résumé est noté sur 8 points, on ne saute pas de ligne, ou seulement aussi souvent que le texte lui-même va à la ligne.

Le vocabulaire est noté sur 2 points. Il consiste à expliquer deux mots du texte, tout d'abord dans le contexte (une phrase), ce que l'auteur a voulu dire, ensuite, si le mot prend ici un sens différent de son sens général, dire en quelques mots son autre signification après la définition contextuelle. Ne pas cependant s'y attarder, ce n'est que deux points. Ne pas cependant le négliger, c'est toujours deux points.

1.Le commentaire :

C'est une véritable dissertation.

On va devoir commenter:

Soit un thème du texte au choix( de moins en moins souvent). Pour ce sujet, il faut toujours choisir un thème qui soit au cœur du texte et non un thème marginal. Ce n'est pas forcément une idée avec laquelle le candidat est entièrement d'accord car il va falloir discuter. C'est même plutôt l'inverse. Il faut aussi choisir un thème sur lequel on a des choses à dire.

Soit un thème imposé: en général une phrase extraite du texte, à partir de laquelle il s'agit d'effectuer un travail d'explication d'une part et de discussion d'autre part. Cela n'implique pas un plan en deux parties forcément.

Il existe deux méthodes:

1. On peut faire un plan en deux parties: explication et discussion.

2. Mais il existe une méthode plus fine: il s'agit de repérer dans la phrase les deux ou trois thèmes qui organisent l'idée de l'auteur. Pour chaque thème défini, il faut dès lors effectuer un travail de discussion et d'explication. C'est la méthode la plus analytique (qui reprend les étapes de la thèse de l'auteur) et la plus appréciée par le jury.

Il peut y avoir plus de trois thèmes alors que le plan est toujours en deux ou trois parties, jamais plus. Il faut donc les regrouper par affinités.

Expliquer:

Le lecteur est par défaut ignorant. Il faut donc lui expliquer tout ce que l'auteur a voulu dire en prenant les arguments dans le texte lui-même avec leurs exemples, et en les enrichissant de nos propres arguments et exemples.

→ L'élève sera jugé sur sa capacité à avoir su repérer ces arguments, ainsi que dans la démonstration de ses connaissances, de ses idées et de sa culture sur le sujet, qui participent à l'explication de la thèse de l'auteur. Il s'agit encore de redire les arguments sans les recopier tels qu'ils sont dans le texte, mais avec notre propre vocabulaire. Si nos propres idées sur le sujet font défaut, il faut alors se concentrer sur l'explication et le développement des arguments de l'auteur.

Discuter:

Il ne s'agit pas forcément de faire l'antithèse. Il arrive en effet que l'auteur ait raison et que l'antithèse en vienne à être absurde. Mais en général, le choix du sujet se porte sur des opinions contestables.

Discuter, c'est exprimer son avis. On ne demande pas d'être sincère. Il faut jouer le jeu de l'examen. Même si nous sommes d'accord avec l'auteur, il faut se placer dans une pensée inverse ou tout au moins différente de celle de l'auteur. Il faut d'abord envisager l'antithèse, ou sinon mettre en place un travail de nuance, de complémentarité vis-à-vis du point de vue de l'auteur. Il faut essayer d'envisager tous les points de vue qu'il est possible de porter sur un sujet, sans parler dans le vide, i.e. en appuyant ses arguments d'exemples. On n'avance pas de théorie dans le vide, il faut prouver ce qu'on dit.

On demande environ une copie double pour un gabarit d'écriture standard.

Faire le plan au brouillon avec les différentes idées (1h30).

Rédaction au propre directement (1h).

→ Introduction.

→ Plan en deux ou trois parties.

→ Conclusion.

Introduction: (10, 12 lignes maximum)

Définir les limites du sujet donné: c'est le cadrage du sujet. On prouve par là qu'on a bien compris de quoi l'auteur parlait et qu'on ne va pas tomber dans le hors sujet.

Annoncer notre plan, soit en énonçant les arguments principaux, soit en annonçant les trois parties en une ou deux phrases (doit être rapide), et en évitant les mots scolaires tels que "parties", "paragraphes"..

Développement:

Sauter des lignes entre les différentes parties, de sorte que le plan soit bien visible. Pas le droit de mettre ni titre ni numérotation pour distinguer les parties. Eventuellement le glisser dans la première phrase des différentes parties, pour en annoncer la teneur, le pôle argumentatif.

Pièges à éviter:

- Utiliser un français sans risque. Eviter les phrases trop longues, surtout si on a des problèmes avec la syntaxe. Ne pas hésiter à expliquer chaque notion nouvelle annoncée, selon une démarche pédagogique.

- Eviter les mots d'argot, les anglicismes à la mode, les mots de notre invention. Eviter les proverbes, les adages, les moralités des fables, les pensées de bistrot. Eviter de tomber dans les lieux communs, surtout si le sujet tombe en pleine actualité brûlante: les idées à la mode ne sont pas forcément les bonnes. Prendre du recul. Réfléchir.

- Ne pas s'impliquer personnellement, ne jamais dire Je, dire "on" ou "nous", car si le sujet est un peu polémique et les idées énoncées fortes, il faut éviter que le correcteur ne juge sur le fond. De même, il faut éviter de se référer trop à la religion, de partir d'un dogme religieux pour appuyer ou fonder un argument, ainsi que d'idéologies trop radicales.

→ Le but est d'avoir son examen, non de proclamer son identité.

En général, les idées viennent en se penchant sur le sujet, en écrivant.

Conclusion: (pas plus de 10 à 12 lignes, ½ page maximum)

1. Bilan: consiste à sortir du débat l'idée clé , celle qui nous semble la plus importante à retenir (2/3 lignes), en précisant pourquoi elle nous semble essentielle.

2. Ouvrir le sujet:

- Ouverture globale: il s'agit de recadrer le thème de la discussion dans un contexte plus vaste.

- Ouverture latérale: il s'agit d'envisager un thème parallèle et donc voisin (si on n'a pas d'idée d'un contexte plus global).

Il ne faut jamais terminer un devoir sur une question, mais on peut transformer une question en affirmation ("On peut s'interroger…").

Relire (autant qu'il est possible).

II. Devoir de synthèse.

La synthèse porte sur un dossier de documents qui comporte le plus souvent à la fin un dessin.

Pour le résumé,