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Développement de l'enfant

Cours : Développement de l'enfant. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  6 Juin 2018  •  Cours  •  1 164 Mots (5 Pages)  •  844 Vues

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II- Développement cognitif :

        

  1. La théorie de PIAGET :

Il s’est intéressé à la construction de l’intelligence de l’enfant. Comment se forme la connaissance ? Il définit l’intelligence comme la forme la plus raffiné de l’adaptation. L’adaptation c’est l’équilibre entre assimilation et accommodation.

Intelligence : c’est la capacité du sujet à s’adapter aux situations, équilibre entre prendre l’information et l’action de l’environnement sur le sujet.

Assimiler : c’est intégrer les éléments du milieu, c’est prendre l’information, le sujet est actif.

Accommodation : sous la pression du milieu, le sujet modifie ses structures internes pour s’ajuster et s’adapter, le sujet est passif.

Equilibre : équilibration, autorégulation des structures, l’erreur dans le système interne est auto corrigé.

        L’élément moteur de l’assimilation est le schème. C’est un ensemble de mouvements ou opérations qui tendent à la généralisation et la reproduction.

  1. Stade sensori-moteur :

0 à 2 ans

  • Développement de l’intelligence, l’imitation
  • Construction de l’objet

Stade divisé en 6 stades :

        L’enfant s’appuie sur sa sensorialité et motricité pour apprendre. C’est une intelligence basée sur l’action, l’intelligence est marquée par la logique de l’action.

Notion de l’espace hétérogène, espace centré sur le corps, espace buccal, visuel, postural.

Le temps : entre 0 et 2 ans, il a une connaissance limite du temps. Le temps est lié au déplacement de l’objet, ces déplacements vont donner naissance à l’espace temps.

La question de l’espace et du temps est liée à l’action de l’enfant.

                Les exercices réflexes 0 à 1 mois :

A la naissance le nouveau-né se manifeste à travers ses réflexes. Ces réflexes permettent à l’enfant de survivre, d’apprendre et de s’adapter. (ex : réflexe de fouissement, l’enfant tâtonne avant d’arriver à saisir correctement le sein)

C’est une activité réflexe et à force de la répéter cela donne naissance au schème succion, il applique celui-ci sur différentes actions, l’assimilation et l’accommodation sont confondues car l’enfant à besoin d’assimiler le monde. Les réflexes sont à la base de l’intelligence. Face à une stimulation externe il y a une réponse réflexe, celle-ci en s’exerçant donne naissance à un schème réflexe qui donne naissance à un schème d’action, qui donne naissance à un schème d’assimilation.

        L’objet au niveau affectif est investit avant même d’être perçu, c’est la mère=objet d’amour.

L’objet cognitif : un réflexe poly sensoriel qu’on peut entendre, voir, toucher. C’est un invariant, il ne change pas de forme même s’il suit les mouvements. (l’objet peut subir des expériences)

1ère caractéristique : généralisation et répétition

L’objet de 0 à 1 mois, n’existe pas, l’enfant n’a pas de connaissance de l’objet car il ne suit pas du regard l’objet. Il n’y a pas la permanence de l’objet (c’est-à-dire un objet continu d’exister hors de tout contact perceptif)

        L’imitation simple c’est reproduire le model en sa présence et l’imitation différée, c’est reproduire le model sans sa présence. Entre 0 et 1 mois, il n’y a pas d’imitation.

                Les 1ères habitudes et la réaction circulaire primaire ( 1 à 4mois ½) :

        La réaction est l’exercice fonctionnel par rapport à une stimulation, circulaire car il prolonge les exercices réflexes, répétition car cela provoque des réactions intéressantes (plaisir…), primaire car les réactions sont centrées sur son propre corps.

Réaction circulaire primaire car tout ce que l’enfant fait c’est le hasard, cette réaction donne naissance à :

  • La succion du pouce, ce qui permet de coordonner ses membres à la bouche.
  • La poursuite visuelle de la main devant les yeux. Coordination vision, préhension.

Entre 1 mois et 4 mois ½ , il n’y a pas d’imitation systématique on assiste à des conduites sporadiques comme le balancement de la tête, le déplacement de la main.

A la disparition de l’objet, l’enfant pousse des cris, pleurs e fixe le point de la disparition de l’objet. L’enfant ne cherche pas l’objet, il suit les objets du regard mais l’objet reste le prolongement de l’action.

        Réaction circulaire secondaire et procédés destinés à faire durer une stimulation intéressante (4 mois ½ à 8, 9 mois) :

Le bébé s’intéresse à d’autre chose qu’aux résultats de son propre corps. Il s’oriente vers les objets externes. Il distingue les moyens, la finalité ou le but, ex : l’enfant secoue le hochet pour avoir comme effet le bruit.

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