Est-Ce Qu'il Est Possible D'être Heureux Et Sage En Même Temps

, la réponse va être ‘non’. Cette voisine de bramin n’est pas sage, elle ne pense alors jamais aux questions philosophiques. Ainsi elle peut avoir facilement le bonheur spirituel et être heureuse. Au contraire, le bramin qui est sage ne peut pas se contenter facilement parce qu’il cherche le bonheur supérieur. C’est notre nature de poursuivre éternellement les meilleure choses et l’état qui est le plus haut. Si on est cultivé et sage maintenant, on n’est plus sot, on ne se contente plus de même choses qu’avant. On veut alors chercher la nature de l’âme et du temps comme le bramin a fait. On ne peut pas être heureux sauf si on trouve la réponse. C’est alors plus difficile pour les hommes sages de connaître le bonheur spirituel. En même temps, comme le bramin a dit: ‘si j’étais aussi sot que ma voisine, et cependant je ne voudrais pas d’un tel bonheur’ (Moments Litteraires, p.100).

En plus, il est très difficile de trouver des réponses à toutes les questions philosophiques, aux questions qui sont très vastes et universelles. En fait, on ne sait pas si c’est possible de trouver une réponse. Ainsi les penseurs, les auteurs, les philosophes, les hommes sages et notre bramin dans ce conte souffrent. Comme Nietzsche a dit dans son livre, ‘La Naissance de la tragédie’, c’est Dionysos, le dieu du vin et de la tragédie, qui dévoile les tragédies de la réalité, du monde par ces œuvres. On va alors souffrir pendant qu’on cherche des réponses. Et selon Nietzsche, les grandes pensée et les chef-d’œuvres viennent des tragédies. C’est ainsi que l’homme sage qui trouve une réponse va encore souffrir.

En même temps, l’homme sage ne pense pas seulement à lui-même, il s’inquiète le genre humain et la société. Sa sagesse est la raison et l’origine de son souci. Il n’est alors pas heureux bien qu’il soit riche, sain et cultivé.

On alors sait que la souffrance est obligatoire pour être sage comme l’homme sage va réfléchir aux grandes questions universelles, aux questions de la nature. Il ne se content pas facilement ou seulement de bonheur propre. Il poursuit le bonheur supérieur. En même temps, la définition du bonheur spirituel est aussi plus vaste pour les hommes sages. C’est alors plus difficile pour eux de connaître le bonheur spirituel et d’être contents. Pourtant ‘il y a là de quoi parler beaucoup’ (Moments Litteraires, p.101). Les hommes poursuivent toujours le bonheur, c’est leur nature. Et peut-être une fois, on peut trouver une réponse et cette réussite peut apporter le bonheur. C’est évidemment très rare, on ne sait pas si c’est possible de vraiment trouver la réponse. Pourtant on ne doit pas perdre espoir.