Expérience Pédagogique

contenté de faire l’inventaire des différentes citations relatives à la notion de liberté dans un contexte trop loin de la réalité de l’apprenant, ceci induit les élèves à remettre en cause l’importance de la leçon pour eux. En d’autre termes, l’objet d’apprentissage n’est ni signifiant,ni significatif. Mon prof s’est récupéré de son erreur est propose de commencer la situation par un exemple plus proche de l’environnement ambiant de ses élèves. Là, cette à dire pendant la deuxième leçon, j’ai pu personnellement lier le thème en étude avec ce que je vois quotidiennement. C'est-à-dire que le contenu a un sens pour moi et donc j’ai acquis cette volonté d’aller jusqu’au bout avec mon professeur et d’avoir cette curiosité de découvrir et de comprendre le message que me véhicule l’enseignant, et c’était à peu près le même cas pour les autres élèves de ma classe.

Jusqu’à maintenant on a fait le point sur deux côtés majeurs qui ont déterminé l’échec ou la réussite de la méthode d’enseignement : la motivation et le lien direct ou indirect du contenu ou de l’exemple avec le contexte socioculturel de l’élève. Il convient alors de confronter ces résultats avec la démarche prônée par plusieurs pédagogues en commençant par Rousseau qui a soutenu qu’il fallait instaurer une sorte de confiance vis-à-vis de l’élèves et de ce qu’il apprend par l’instauration de l’harmonisation entre les liens naturels innés chez l’enfant et les liens culturels en l’objet de la culture et du savoir objet de transmission.

Quant à Carl Roger, il va aussi pour estimer d’important la nécessité de la présence de toutes les ressources pédagogiques qui permettent de donner une valeur ajoutée aux leçons ; dans ce contexte, comme je l’ai signalé plus haut, mon enseignant a essayé pendant la deuxième leçon d’apporter un vidéoprojecteur et un ordinateur pour fonctionner comme outil d’illustration et de motivation. Le résultat était satisfaisant.

Quant à Bandura qui a présenté sa théorie sociocognitive, a insisté sur le lien entre le savoir et les représentations symboliques. Dans ce cadre, et toujours pendant la deuxième leçon, le professeur a proposé un support pédagogique sous forme de vidéo qui présente un exemple sous forme de symbole à travers lesquels l’apprenant peut constituer des liens et analyser les situations à partir de représentations qu’il se fait de ces symboles.

Le facteur le plus important dans la deuxième démarche du professeur reste l’annonce du thème de La leçon à travers une situation problème. Moi et mes collègues, nous avons pris le soin de décoder cette situation problème représentée par l’homme qui a jeté la pierre par un coup de pied. L’enseignant a contenté de nous signaler que le rapport de l’homme avec sa liberté est identique pour les deux sujets de la vidéo : l’home et la pierre. A ce stade chaque élève interagit face à cette nouvelle situation et essaie d’expliquer sa vision de la liberté en reposant sur l’exemple de la vidéo. Les interventions étaient intéressantes et le professeur notait les différents avis sur le tableau noir ce qui a permet d’ouvrir une sorte de débat et favorise une communication à la fois verticale-horizontale et horizontale-horizontale. Après, les élèves ont confronté leurs idées personnelles avec celles des philosophes en programme pour trouver des parallélismes ou des différences avec ces philosophes.

Personnellement, j’ai trouvé cette méthode efficace et j’en ai tiré un grand plaisir : plaisir de discuter et de défendre mon point de vue, plaisir de comparer les analyses de mes collègues avec celles des grands philosophes et surtout le plaisir de partager mes idées avec mes collègues.

Dans cette situation, je me sens acteur de mon propre apprentissage et je vois en professeur un adulte qui est là pour nous orienter, nous animer et donner la parole à chacun pour tirer enfin des conclusions qui nous guidaient vers un apprentissage hors classe, autonome et efficient. Cette approche rejoint les préceptes de base de la pédagogie par compétence qui prône que chaque enseignement doit être commencé par une situation problème autour de laquelle gravitent les séquences d’apprentissage ou la leçon. Selon la pédagogie par compétence, l’apprenant est en mesure de mobiliser ses capacités et savoirs faire acquis tout au long de sa vie en vue de résoudre une famille de situations problème. On appelle donc compétence cette capacité à investir le déjà là de l’élève c'est-à-dire son prérecquis et son préacquis. Les situations problèmes doivent être en lien direct avec l’environnement de l’apprenant, avec sa société ou avec sa culture. Si l’on revient à la situation pédagogique en phase d’étude, l’on trouve que ces normes on été respectées et que le professeur emprunte quelques pratiques pédagogiques à l’apprentissage par compétence.

En guise de conclusion, il est judicieux de rappeler que les éléments qui ont favorisé la réussite de la deuxième méthode (deuxième leçons) sont comme suit :

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