Fiche Art Poétique d'Horace
Dissertation : Fiche Art Poétique d'Horace. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestradition ; ou, si tu crées des caractères, qu'ils soient d'accord avec eux-mêmes » et cela « jusqu'au bout tel qu'il s'est montré au début. » « Des matériaux qui sont le bien de tous deviendront ta propriété, si tu ne t'attardes pas dans un cercle banal, accessible à tous, si tu ne t'astreins pas dans ta traduction à un servile mot à mot, si tu ne te jettes pas dans une étroite imitation ».
-Il faut ménager le suspens, surtout dans l’accroche, il faut entrainer « son auditeur au cœur du sujet, qu'il suppose connu, laissant de côté tout ce qu'il n'espère pas pouvoir traiter avec éclat ». Il faut avoir l’ «art de mêler invention et réalité, que jamais le milieu ne jure avec le début, la fin avec le milieu. »
-L’horizon d’attente du spectateur et du lecteur c’est la [mimésis] : « il faut marquer exactement les traits de chaque âge et peindre de couleurs convenables les caractères qui changent avec les années. »
-Respect de la bienséance : « ne mets pas sur la scène ce qui doit se passer dans la coulisse, et soustrais aux regards certains faits, que viendra raconter un témoin oculaire »
-Pièce doit faire cinq actes et trois personnages en scène au plus.
-« Le chœur tiendra son rôle et sera vraiment un personnage. »
-Instruments de musique qui accompagnent le théâtre ont connu évolution mais pas forcément d’une belle manière.
-« Il ne convient pas à la tragédie de débiter des vers sans dignité ». Pour écrire un drame satyrique, Horace « prendrai[t] dans la langue courante les éléments dont [il] façonnerai[t] celle de [ses] vers ; si bien que tout le monde croirait pouvoir en faire autant, mais verrait à l'expérience que les efforts pour y réussir n'aboutissent pas toujours : tant a d'importance le choix et l'arrangement des termes, tant peuvent prendre d'éclat des expressions empruntées au vocabulaire ordinaire ! »
-Parle de l’iambe, c’est un pied qui est composé d’une brève puis d’une longue. Rapidité du rythme. Aime la régularité d’un vers. « Le premier venu n'est pas capable d'apprécier le rythme d'un poème ; aussi les poètes latins ont-ils bénéficié d'une indulgence qu'ils ne méritaient pas. Est-ce une raison pour aller au hasard et écrire sans observer les règles ? ».
-Thespis inventa la tragédie puis Eschyle en affina le cadre originel. La comédie ancienne prit le relais, mais trop de liberté, ce qui dégénéra et amena à la création d’une loi qui fit taire le chœur.
-« Reprenez vos vers tant que vous n'aurez pas passé de longues journées à raturer, à élaguer, à repolir vingt fois votre ouvrage ».
-Critique les faux-poètes qui, sous le prétexte de suivre le principe de Démocrite (« l'homme de génie est plus favorisé du sort que le malheureux qui peine à devenir habile »), tentent de ressembler (physique, mode de vie) à un vrai poète.
-«La raison, voilà le principe et la source de l'art d'écrire : tu trouveras les idées dans la philosophie de Socrate. Quand tu la posséderas bien, les mots n'auront pas de peine à suivre. » « Alors, sûrement, tu sauras donner à chaque personnage son vrai caractère, tu observeras la vie et les hommes comme en un miroir, tu reproduiras ce que tu auras vu ; ce sera le langage même de la vie. »
-Grecs ont génie et élocution parfaite ≠ Romains ne pensent qu’au gain, au calcul.
-« Les poètes veulent instruire ou plaire ; parfois plaire et instruire en même temps. » Pour instruire, pas d’enseignement trop long. Pour plaire, fiction amusante qui se rapproche de la vérité. Pas de violence dedans. Si le poète unit tout cela, il aura une notoriété durable.
-« Il y a pourtant des fautes pardonnables » si elles se perdent dans le bon, la beauté. «Un poème est comme un tableau : tel plaira à être vu de près, tel autre à être regardé de loin ; l'un demande le demi-jour, l'autre la pleine lumière, sans avoir à redouter la pénétration du critique ; l'un plaît une fois ; l'autre, cent fois exposé, plaira toujours. »
-« Les poètes n'ont pas le droit d'être médiocres ; il leur est refusé par les dieux, par les hommes, par la publicité. » Si on ne sait pas faire de vers on
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