Féminin/Masculin

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Schéma du cycle ovarien :

- Le follicule et le corps jaune sécrètent les oestrogènes et la progestérone, hormones sexuelles qui synchronisent l’activité de l’utérus et celle des autres organes génitaux.

- Les oestrogènes et surtout la progestérone contrôlent les modifications de l’endomètre utérin, marquées par son développement et l’élimination de la couche superficielle au moment des règles : c’est le cycle utérin.

- Le cycle utérin : De 0 à 5 jours ont lieu les menstruations (les règles) c’est-à-dire l’élimination partielle d’une partie de l’utérus que l’on appelle l’endomètre).

Du 5ème au 14ème jours, la phase proliférative, correspond à l’épaississement de l’endomètre.

Du 14ème au 28ème jour, durant la phase sécrétoire, une vascularisation importante se produit. En effet, de nombreux petits vaisseaux sanguins se développent. Ainsi que des glandes pour accueillir l’embryon.

Schéma du cycle utérin :

Globalement le taux de LH et de FSH est faible durant l’essentiel du cycle, mais dans les jours qui précèdent l’ovulation un pic de sécrétion de LH et de FSH ont lieu.

Avant les pics de LH et de FSH, pendant la phase folliculaire, la faible concentration de FSH permet la maturation du follicule qui va ovuler. Ce follicule sécrète des oestrogènes. Le pic de LH déclenche l’ovulation : l’ovaire libère un ovocyte, qui pourra être fécondé ou non. Ce pic permet aussi la transformation du follicule en corps jaune producteur de progestérone et d’oestrogènes.

Le cycle ovarien est contrôlé par le complexe hypothalamo-hypophysaire (CHH). L’hypothalamus est constitué de neurones dont certaines libèrent la GNRH.

Cette GNRH gagne l’hypophyse où elle stimule la production d’hormones hypophysaires FSH et LH, qui stimulent l’ovaire.

Les hormones ovariennes influencent en retour le CHH. Cela permet l’activité cyclique de l’ovaire et de la muqueuse utérine. Globalement, lors de la phase folliculaire et de la phase lutéale, oestrogènes et progestérone exercent un rétrocontrôle négatif sur le CHH. Ce mécanisme permet la maturation d’un seul follicule par cycle, ce qui permet d’éviter les grossesses multiples.

Une concentration moyenne d’oestrogènes freine, la sécrétion de LH et de FSH : le rétrocontrôle est négatif. Une concentration d’oestrogènes très élevée, produit par le follicule mûr, déclenche un pic de LH responsable de l’ovulation : le rétrocontrôle est positif. En fin de cycle, le corps jaune régresse s’il n’y a pas eu de fécondation. Alors il produit de moins en moins de progestérone. Le rétrocontrôle négatif est levé. Le complexe hypothalamo-hypophysaire sécrète à nouvau FSH et LH, un nouveau follicule entre en maturation. Un nouveau cycle débute.

Pour ce qui est de la maîtrise hormonale de la procréation, les IST et la procréation médicalement assistée voir p 122.

Conclusion par le texte : Le cycle de la femme est contrôlé par des hormones qui créent les conditions nécessaires à la procréation. La connaissance du mécanisme de rétrocontrôle par les ovaires et la production d’hormones de synthèse ont ouvert la voie à la contraception hormonale. La contraception d’urgence et l’IVG médicamenteuse s’appuient sur des analogues de la progestérone.

Les IST,contre lesquels le préservatif est un bon moyen de protection,peuvent avoir des conséquences graves sur la