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Imtroduction

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i nous rend dignes d’être heureux

Ce qui fait que la bonne volonté est telle ce ne sont pas ses œuvres ou ses succès ce n’est pas son aptitude à atteindre tel ou tel but propose c’est seulement le vouloir c’est –à- dire que c’est en soi qu’elle est bonne et considérée en elle-même elle doit sans comparaison être estimée bien supérieure à tout ce pourrait être accompli par elle uniquement en faveur de quelque inclination et même si l’on veut de la somme de toutes les inclination alors même que par une particulière défaveur du sort ou pas l’avare dotation d’une nature marâtre cette volonté serait complètement dépourvue du pouvoir de faire aboutir ses desseins alors même que dans son plus grand effort elle ne réussirait à rien ; alors même qu’il ne resterait que la bonne volonté toute seule (je comprends par la, a vrai dire, non pas quelque chose comme un simple vœu, mais l’appel a tous les moyens dont nous pouvons disposer),elle n’en brillerait pas moins, ainsi qu’un joyau, de son éclat a elle, comme quelque chose qui a en soi sa valeur tout entiere.L’utilité ou l’inutilité ne peut en rien accroître ou diminuer cette valeur. L’utilité ne serait en quelque sorte que la sertissure qui permet de mieux manier le joyau dans la circulation courante ou qui peut attirer sur lui l’attention de ceux qui ne s’y connaissent pas suffisamment, mais qui ne saurait avoir pour effet de le recommander aux connaisseurs ni d’en déterminer le prix.

Aristote lui-même parle d’une relation entre la volonté et la responsabilité.

Aristote est le premier philosophe de l’antiquité à avoir analyse les conditions de la détermination volontaire.

Certaines de nos actions ne peuvent être rapportées a notre volonté et on ne peut par conséquent nous en rendre responsables. Ces actions, ce sont celles que nous faisons par violence ou par ignorance. Nous subissons en effet quelquefois des contraintes extérieures auxquelles il nous est impossible de résister. Nous ne sommes donc pas responsables de notre conduite.

Mais un homme peut faire aussi une mauvaise action parce qu’il ignore qu’elle est mauvaise, et qu’il n’a pas l’idée d’une action meilleure qu’il faudrait faire. On ne peut l’accuser de faire volontairement le mal. Néanmoins, l’ignorance ne fait pas tout pardonner : il y a des cas ou l’on punit l’ignorance, parce qu’il est des choses qu’il dépendait de l’homme de savoir et qu’il aurait du savoir. Et ainsi, nous nous apercevons parfois de notre ignorance et notre erreur, et nous reconnaissons que nous avons mal agi. Mais, quoiqu’il en soit de notre ignorance, elle n’est jamais absolue, et nous considérons toujours les principes généraux qui doivent diriger la volonté. En conséquence, nous commettons le mal en nous trompant sur les circonstances ou nous sommes et sur les moyens qu’il s’agit d’employer.

Qu’en est-il des actions faites en vue du plaisir? Nous les faisons toujours de nous-mêmes, que nous soyons motives par des sentiments nobles ou par l’égoïsme de la passion. Notre

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