Johan Creten
Compte Rendu : Johan Creten. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresmère.
Uné vidéo, malheureusement peu audible à cause de travaux ce jour là, retrace brièvement le montage de l'exposition et la création de certaines des oeuvres exposées.
Je me lance alors pour la salle principale en contrebas avec un peu d'indifférence, me font face d'énormes statues sombres, brutes, mais en descendant les marches leur gigantisme m'apparait et m'impressionne.
Je suis directement attirée par la grande sculpture d'un oiseau aux ailes déployée mais cassées, je m'avance d'un pas rapide car elle est très attractive, elle donne envie de se loger dans les ailes de cet oiseau qui semble protecteur lorsque l'on se trouve à ses pieds.
Pourtant de loin la sculpture a quelque chose de plus étrange à cause de sa grandeur, de sa couleur noire goudron et de sa découpe, brute et grossière.
Son dos est creusé dans le haut mais on n'y voit rien, il y'a une place au mystère. Il semble creux mais fort, il y'a beaucoups de contrastes.
Ce gigantisme donne à penser à un totem, la force de l'aigle lui donne une dimension héroique.
L 'espace est prévu pour une circulation maximale autours des pièces, chaque face offre un caractère different, l'une positif, l'autre étrange.
Cette sculpture est en fait la reproduction d'une autre, bien plus petite
réalisée suite à l’incendie dont a été victime Deyrolle.
L'aigle est posé sur un socle qui ressemble à la base d'une colonne
comme beaucoup des autres pièces exposées ici.
Ce début de colonne ajoute à la grandeur de l'objet que ce soit d'un point de vue formel ou historique.
L'artiste semble apprecier jouer avec les contrastes, à l'entreé de la salle se trouve un sculpture dont il est assez difficile de déterminer la forme mais qui se démarque des autres grâce à sa couleur polie, dorée.
Sorte de peau animale autravers de laquelle on devine des ossements.
Elle a un aspect très organique mais sans fonction ni forme déterminée ce qui donne à nouveau une sensation étrange, voir dérangeante.
Pourtant la couleur dorée qui contraste avec cette etrangeté,ainsi que la naissance de colonne sur laquelle elle est posée, redonne à la pièce la noblesse qu'elle mérite. Il y a une certaine relation avec la mort.
Le titre de la pièce est placé comme une plaque comémorative sur le côté de la base , ce qui est troublant c'est qu'il est placé du côté du profil de la sculpture, donc lorsque l'on se met face au titre, on ne voit que très mal la sculpture, d'où l'importance de l'espace de circulation autours des oeuvres.
La sculpture suivante est un buste de femme sans membre, inspirée du style classique s'élevant quasiment jusqu'au plafond,une revisite conceptuelle du canon féminin, elle surplombe encore un début de collone torsadée qui ajoute de la grandeur, pourtant entres ces deux styles proches un cube mal taillé, non fini qui contraste le tout. La masse s'impose à moi, elle m'écrase, plus que les autres.
Un second aigle géant, bien qu'aussi grand que le premier dégage à moindre mesure l'attraction que j'ai ressenti chez le premier, il a les ailes repliées et se penche vers moi, comme s'il saluait ou observait, je ne sais pas, mais garde de la prestence.
Le dos néanmoins est beaucoup plus énigmatique, creusé, sans consistance, je suis face à un trou beant qui me rappel une barque ou plutot un cerceuil, je sens une ralation à la mort mais la position de l'oiseau et le fait qu'il soit posé sur un piédestal lui rend une certaine dimention sacrée et glorieuse.
Au centre une sculpture de taille bien plus modeste, elle représente une architecture de la grèce antique qui est posée sur une table nappée.
La nappe est elle aussi en bronze, en réalité il n'y a pas de table.
L'artiste y a laissé une ouverture flagrante, on apperçoit d'ailleurs la charnière. L'ouverture permet une vision interne de la sculpture d'où encore l'importance de l'espace libre autours.
Je n'ai pas particulièrement cerné le message de l'artiste dans cette oeuvre.
Dans le fond de la salle s'élève une dernière colonne qui me fait penser à une cheminée, pourtant comme pour toutes les autres sculptures la base est faite comme une colonne antique.
Comme des strates géologiques j'interprète cela comme une assimilation de l'ancien et du nouveau, du passé et du futur.
Il y a également un anneau incrusté au deux tiers de la pièce, ce la me fait penser à un anneau d'ammarrage auquel je n'arrive pas à donné une signification.
Plusieurs caractéristiques de l'artistes deviennent récurrentes, en effet ses œuvres sont habitées d’un paradoxe systématique qui s’exprime tant formellement que narrativement : la superposition d’un traitement baroque sur
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