L'Alcolisme
Dissertation : L'Alcolisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresconsommé pour ses effets positifs dans un premier temps. Il sert d’échappatoire via l’euphorie, la désinhibition ou l’oubli des difficultés qu’il engendre.
Petit à petit, la consommation va augmenter, jusqu’à ce qu’elle soit indispensable à l’individu qui ne peut plus s’en passer. C’est le seuil de la dépendance psychologique.
Au fur et à mesure de la régularité et de l’augmentation de la consommation, les effets néfastes de l’alcool se feront de plus en plus sentir.
5. Types d'alcoolisme
* Alcoolisme primaire
Présent chez un individu ne présentant pas d'autres troubles, problèmes de sante.
* Alcoolisme secondaire
Présent chez un individu présentant un trouble mental ou problème somatique antérieur. Exemple: dépression nerveuse.
6. Classification selon Fouquet
Pierre Fouquet (1913-1998) est un médecin français, On lui doit la fameuse définition du malade alcoolique comme étant « celui qui a perdu la liberté de s'abstenir de boire ». Pierre Fouquet lançait sa classification des différentes formes d’alcoolisme
Cette classification distingue deux modes d’alcoolisation:
* L’alcoolisation d’entraînement, d’habitude, ou sociale (alcoolite)
Ce type d’alcoolisation concerne principalement les hommes. La consommation débute au début de manière occasionnelle chez les sujets festifs et « bons vivants ». Elle devient ensuite régulière toute la vie lors de moments de convivialié ou d’évènements à fêter. Il n’y a pas de sentiment de culpabilité initialement. Pourtant, peu à peu, la dépendance peut s’installer. La forte tolérance se combine à l’absence de complications psychiques graves, mais les effets toxiques de la consommation se font sentir malgré tout.
* L’alcoolisation de compensation ou névrotique (alcoolose)
Ce mode d’alcoolisation est prédominant chez les femmes. Il survient lors de difficultés relationnelles et/ou existentielles. L’alcool est consommé dans le but de les oublier : il sert de drogue tranquillisante et dopante. La consommation est plus irrégulière, solitaire, donnant lieu à de fréquentes ivresses. La dépendance psychique est atteinte rapidement. Le sentiment de culpabilité est énorme, accompagné d’anxiété et de dépression. Pour ce mode d'alcoolisme les conséquences en termes de santé sont très sérieuses.
* La somalcoolose
C'est la plus extrême des trois catégories : psychiquement très fragiles, les personnes atteints de cette forme d’alcoolisme sont de plus peu tolérantes et ingèrent de l’alcool très fort dans le but d’arriver à l’inconscience
7. Quelques conséquences immédiates de la consommation d'alcool
Après quelques verres, le buveur peut ressentir de nombreux effets : il se sent plus calme, il devient très loquace, la gêne disparaît, il se sent un peu étourdit. Plus il boit, plus les effets augmentent et peuvent devenir indésirables : l’étourdissement se transforme en mal de tête, le calme en nausée et la parole en balbutiement…
Rythme cardiaque et pression sanguine: En petite quantité, l’alcool accroît le rythme cardiaque et la pression, mais les diminue lorsque consommé de façon excessive.
Reins: Lors de la consommation d’alcool, on doit uriner beaucoup plus souvent.
Estomac: Les parois de l’estomac peuvent subir une inflammation ou des hémorragies et le buveur souffre souvent de nausée.
Peau: Même si la peau se réchauffe, le corps perd de sa chaleur.
Jugement: L’alcool, même consommé en petite quantité, réduit l’aptitude à penser et à prendre des décisions.
Réaction: Plus on boit, plus le temps de réaction augmente (les réflexes diminuent).
Coordination: L’alcool affecte la coordination physique et empêche de bien coordonner les mouvements.
8. Quelques conséquences à long terme de l'abus d'alcool
La surconsommation de boissons alcoolisées induit des dégâts physiques et dérègle l’organisme.
Impact sur l'organisme:
Cerveau: L’alcool y entraîne des atteintes physiologiques importantes, avec de multiples symptômes associés.
Yeux: des atteintes du nerf optique (névrites) peuvent diminuer l’acuité visuelle. Cela se traduit par une vision trouble et des lacunes dans le champ visuel.
Œsophage: Une forte alcoolisation peut provoquer des troubles moteurs impliqués dans le reflux gastro-oesophagien. Le transit alimentaire normal (oesophage > estomac > intestin) n’est plus correctement suivi. Le bol alimentaire est refoulé de l’estomac vers l’œsophage, entraînant des brûlures et des aigreurs. L’alcool peut aussi entraîner un cancer de l’œsophage. Il en est d’ailleurs le principal facteur.
Peau: L’alcool est responsable de modifications vasculaires : il dilate les vaisseaux sanguins, se traduisant par une rougeur faciale.
Cœur: L’excès d’alcool favorise l’hypertension artérielle, l’insuffisance et les troubles du rythme cardiaque. Le cœur est fragilisé et le risque d’arrêt cardiaque ou d’embolie sont augmentés
Foie: Le foie est l’organe qui épure l’alcool du corps. Il est donc principalement touché par une alcoolisation. La maladie alcoolique du foie est liée à la quantité d’alcool absorbée et à la durée de l’intoxication.
Pancréas: Le pancréas est une glande digestive sécrétant des enzymes nécessaires au processus de digestion des aliments. Lorsqu’il y a une inflammation du pancréas, on parle de pancréatite. Une pancréatite aiguë est une digestion brutale et massive de la glande par ses propres enzymes, entraînant un décès dans 20 à 40% des cas.
Estomac: L'alcool est la principale cause d'inflammation de l'estomac. Les effets de l'alcool y varient selon qu'il s'agit d'une forte prise d'alcool ponctuelle ou d'une alcoolisation chronique.
* Appareil euro-génital
Chez l'homme: L’alcool peut entraîner des troubles de l’érection et/ou de l’éjaculation. De même, on observe une baisse de la libido. Ces facteurs peuvent compromettre la qualité de la vie sexuelle de l’individu. Par ailleurs, l’alcool peut être responsable d’une atrophie testiculaire : le volume des testicules diminue.
Chez la femme: L’alcool peut induire une perturbation du cycle menstruel. D’autres organes comme les ovaires, l’utérus ou le vagin peuvent être atrophiés. L’alcool est bien plus dangereux chez la femme enceinte. La consommation pendant la grossesse va induire le syndrome d’alcoolisation fœtale ( SAF). Il se caractérise par un retard psychomoteur et des anomalies sur les plans physiques et psychiques de l’enfant
9. Effets sur le cerveau
* Atteintes physiologiques
L'alcool passe directement du tube digestif aux vaisseaux sanguins. Il atteint le cerveau en quelques minutes via la circulation sanguine. L’alcool a plusieurs effets sur les neurones. Le fonctionnement de leurs membranes est perturbé et certaines enzymes ne fonctionnent plus correctement.
* Atteintes cérébrales
Le métabolisme du neurone est identique à celui des autres cellules. A ceci près qu’il est incapable de se multiplier. Pour son bon fonctionnement et sa survie, il a besoin de vitaminesB1 et PP
Or, l’alcoolisation chronique entraîne des carences dans ces deux vitamines.
* Symptômes
Démence alcoolique
Hallucinations
Accidents vasculaires cérébraux (AVC)
Perturbations du sommeil
Epilepsie
Coma éthylique
10. Effets sur le système nerveux
L'alcool a un effet immédiat, à court ou à long terme, sur le système nerveux.
* Effet de l'alcool sur le système nerveux
L'alcool perturbe les signaux nerveux et de surcroît affecte les organes qui les reçoivent. Ces perturbations sont à l'origine de nombreuses manifestations physiologiques.
On retrouve fréquemment des douleurs, crampes, sensation de froid aux extrémités des membres, une faiblesse musculaire.
Polynévrite éthylique: Cette atteinte est due aux carences en vitamine B dues à l'alcoolisation chronique .Elle se caractérise par une douleur ciblant membres inférieurs.
Troubles de la marche: L'alcool perturbe le fonctionnement de l'oreille interne, dont le rôle est d'assurer la notion d'équilibre.
Crise
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