L Ornithorynque
Mémoire : L Ornithorynque. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresntage, œuvre d’un taxidermiste asiatique4. Il pensait que quelqu’un avait cousu un bec de canard sur la fourrure d’un animal ressemblant à un castor5, et Shaw essaya même de trouver les points de couture3.
L’animal fut appelé Platypus par les Anglais, nom composite dérivé des mots grecs πλατύς (« platís », plat, large) et πους (« pois », pied), c’est-à-dire « pied plat »6. Mais on s’aperçut très vite que ce nom avait déjà été utilisé pour désigner un invertébré, un coléoptère de la famille des Platypodidae, super-famille des Curculionoidea, par l’entomologiste Johann Friedrich Wilhelm Herbst (1743-1807)7. Un autre zoologiste, qui avait reçu également un animal de la part de Joseph Banks8, Johann Friedrich Blumenbach, lui avait donné en parallèle un nom différent en 1800 : Ornithorhynchus paradoxus et il fut finalement appelé Ornithorhynchus anatinus7. Le nom ornithorynque vient des éléments grecs ὀρνιθο- et ῥυγχος (« ornitho-, rhynkhos »), qui signifient « à bec d’oiseau », et le nom d’espèce anatinus qui signifie « comme un canard » en latin9.
Le monde entier ne découvrit l’ornithorynque qu’en 1939 quand le magazine National Geographic publia un article décrivant les efforts pour l’étudier et le maintenir en captivité (tâche très difficile : le premier lieu où il a survécu — et toujours un des seuls — est la réserve d'Healesville au Victoria). Bien peu de jeunes ont pu être élevés jusqu’à présent : la première portée née en captivité date de 194310couverts1.
L'apparence bizarre de ce mammifère pondant des œufs, muni d'aiguillons venimeux, à la mâchoire cornée ressemblant au bec d'un canard, à queue évoquant un castor, qui lui sert à la fois de gouvernail dans l'eau et de réserve de graisse, et à pattes de loutre a fortement surpris les premiers explorateurs qui l'ont découvert ; bon nombre de naturalistes européens ont cru à une plaisanterie. C'est l'un des rares mammifères venimeux : le mâle porte sur les pattes postérieures un aiguillon qui peut libérer du venin capable d'infliger de vives douleurs à un être humain. Les traits originaux de l'ornithorynque en font un sujet d'études important pour mieux comprendre l'évolution des espèces animales et en ont fait un des symboles de l'Australie : il a été utilisé comme mascotte pour de nombreux évènements nationaux et il figure au verso de la pièce de 20 cents australiens.
Jusqu'au début du XXe siècle, il a été chassé pour sa fourrure mais il est protégé à l'heure actuelle. Bien que les programmes de reproduction en captivité aient eu un succès très limité et qu'il soit sensible aux effets de la pollution, l'espèce n'est pas encore considérée comme en danger.
Quand le premier ornithorynque fut découvert par les Européens en 1798, le gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud, le capitaine John Hunter, en fit envoyer un pelage et des dessins en Grande-Bretagne2. Les scientifiques britanniques furent d’abord persuadés qu’il s’agissait d’un canular3. George Kearsley Shaw, qui fit la première description de l’animal dans le Naturalist’s Miscellany en 1799, expliquait qu’il était impossible de ne pas avoir de doute sur l’existence réelle de l’animal et Robert Knox croyait qu’il s’agissait d’un montage, œuvre d’un taxidermiste asiatique4. Il pensait que quelqu’un avait cousu un bec de canard sur la fourrure d’un animal ressemblant à un castor5, et Shaw essaya même de trouver les points de couture3.
L’animal fut appelé Platypus par les Anglais, nom composite dérivé des mots grecs πλατύς (« platís », plat, large) et πους (« pois », pied), c’est-à-dire « pied plat »6. Mais on s’aperçut très vite que ce nom avait déjà été utilisé pour désigner un invertébré, un coléoptère de la famille des Platypodidae, super-famille des Curculionoidea, par l’entomologiste Johann Friedrich Wilhelm Herbst (1743-1807)7. Un autre zoologiste, qui avait reçu également un animal de la part de Joseph Banks8, Johann Friedrich Blumenbach, lui avait donné en parallèle un nom différent en 1800 : Ornithorhynchus paradoxus et il fut finalement appelé Ornithorhynchus anatinus7. Le nom ornithorynque vient des éléments grecs ὀρνιθο- et ῥυγχος (« ornitho-, rhynkhos »), qui signifient « à bec d’oiseau », et le nom d’espèce anatinus qui signifie « comme un canard » en latin9.
Le monde entier ne découvrit l’ornithorynque qu’en 1939 quand le magazine National Geographic publia un article décrivant les efforts pour l’étudier et le maintenir en captivité (tâche très difficile : le premier lieu où il a survécu — et toujours un des seuls — est la réserve d'Healesville au Victoria). Bien peu de jeunes ont pu être élevés jusqu’à présent : la première portée née en captivité date de 194310Quand le premier ornithorynque fut découvert par les Européens en 1798, le gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud, le capitaine John Hunter, en fit envoyer un pelage et des dessins en Grande-Bretagne2. Les scientifiques britanniques furent d’abord persuadés qu’il s’agissait d’un canular3. George Kearsley Shaw, qui fit la première description de l’animal dans le Naturalist’s Miscellany en 1799, expliquait qu’il était impossible de ne pas avoir de doute sur l’existence réelle de l’animal et Robert Knox croyait qu’il s’agissait d’un montage, œuvre d’un taxidermiste asiatique4. Il pensait que quelqu’un avait cousu un bec de canard sur la fourrure d’un animal ressemblant à un castor5, et Shaw essaya même de trouver les points de couture3.
L’animal fut appelé Platypus par les Anglais, nom composite dérivé des mots grecs πλατύς (« platís », plat, large) et πους (« pois », pied), c’est-à-dire « pied plat »6. Mais on s’aperçut très vite que ce nom avait déjà été utilisé pour désigner un invertébré, un coléoptère de la famille des Platypodidae, super-famille des Curculionoidea,
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