La Berberie
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—4— que l’on n’achète point, de crier bien haut, ce que chacun ici pense tout bas, de combattre au soleil et non dans l’ombre pour plus grand intérêt de, notre Algérie. Voilà pourquoi la « Juiverie Algérienne » vient de paraître. Je fais appel à tous mes concitoyens « véritablement » français, pour me soutenir dans cette lutte contre l’ennemi commun. Il ne s’agit point de haine de race ou de haine religieuse. Chacun, dans ce pays, où tant de religions se coudoient, où les consciences sont plus libres que partout ailleurs, passe avec indifférence devant l’Église, la mosquée ou la Synagogue. Non ! le but est d’obtenir le retrait du décret Crémieux, qui a donné tout l’opposé des résultats attendus. En effet : On voulait franciser les juifs, et les juifs se sont plus que jamais éloignés de nous. Entre nos familles et les leurs s’élève toujours le rempart infranchissable de la religion : comme toujours leur race ne se mêle à aucune autre race ; ils ne s’allient qu’entre eux ; ils constituent un État dans l’État, ayant son gouvernement, ses institutions, ses finances, ses impôts que perçoit le Consistoire. Ils ont leur cimetière dont ils vendent les parcelles arbitrairement ; ils ont leurs mœurs a eux et pas de patrie ; ils ont des coreligionnaires et pas de concitoyens. Donc, arrière peuple de Jéhovah ! Juifs, vous ne pouvez conserver ce titre de citoyens français ; Vous n’avez rien fait pour le mériter. Français, haut les cœurs et en avant ! le succès est au bout ! Fernand Grégoire.
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LE JUIF
Égoïsme et judaïsme sont synonymes. Toute l’histoire sémitique se résume en effet dans ce mot égoïsme. Égoïsme social qui explique la puissance vitale du groupe hébraïque lequel, comme les courants sous-marins, a traversé l’océan des peuples sans être absorbé. Ne cherchez pas ailleurs le secret de la prospérité croissante de l’Angleterre et de l’Allemagne, non plus que les causes de l’affaiblissement graduel de la France. Le juif, en effet, qui, depuis dix mille ans, gonfle son parasitisme de tous les sucs de l’arbre social dont il est le lierre tenace, le juif a trouvé sur sa route la nation réputée la plus généreuse, la plus chevaleresque du monde ; il s’est attaché à ses flancs et, lentement, patiemment, sournoisement, 1’a envahie, l’a possédée, l’a dépouillée, l’a gangrenée. C’est dans les moments de crise sociale qu’on le voit apparaître, comme les corbeaux après la bataille, pour se repaître de la chair pantelante des cadavres. C’est avec le sang de 93 que la France le baptise français, c’est sur les ruines de l’Alsace-Lorraine, au lendemain de nos désastres, qu’un décret de la Défense Nationale le proclame citoyen français en Algérie. Parasite mortifère, le juif a porté la décomposition dans notre milieu social. Adorateur du veau d’or, il nous tient d’or, il nous a, par contagion, conquis à son culte. Quand nous sapions, les royautés il se proclamait le roi de l’époque, roi de l’époque il est aujourd’hui. En France, l’envahissement par le judaïsme a été méthodique, progressif, presque timide. C’était, un enlisement; En Algérie, c’est un engloutissement.
—6— En France, Schylok est un homme du monde, âpre, mais déguisé, rapace, poli dans ses exécutions. En Algérie, c’est le forban féroce, brutal, insolent et bravache. Au demeurant la différence existant entre le voleur de grand chemin et le juif algérien est bien mince. Le premier dit : La bourse ou la vie ! Le second : La bourse et la vie, car, après avoir ruiné par des moyens inavouables, il tue par la misère et le désespoir. C’est en Algérie surtout que souffle la Malaria juive. Nous avons cru naturaliser l’Israélite, nous avons intronisé le juif, rien que le juif, c’est-à-dire l’usure, la spoliation, la corruption, le monopole. Ah ! l’usure, voilà le vrai chancre rongeur de notre beau pays, de ce prolongement de là France. L’usure qui ruine le colon, met l’indigène sur la paille. L’indigène, que nous avons mission de protéger nous le livrons pieds et poings liés à ses spoliateurs les goutres, ses anciens esclaves qu’il hait et qu’il méprise. Et l’on semble tout étonné, après cela, que les vaincus, déclarent que tout ne va pas pour le mieux dans la meilleure des colonies ; qu’ils se révoltent enfin. N’ont-ils pas mille fois raison ? Pourquoi donc ne pas protester contre. L’absorption de la fortune publique par la race juive ? Déjà le juif a appauvri l’Algérie, sous peu il la ruinera et si une insurrection éclate, il saura vite quitter le pays et suivra son argent mis en sûreté depuis longtemps. Pourquoi donc ne pas crier bien haut, ce que chacun murmure tout bas ; c’est qu’il faut, atout prix, remonter le courant, éloigner cette sangsue qui prend toujours et ne rend jamais, enrayer le mal enfin, mal qui se présente
—7— sous des aspects multiples comme on pourra s’en rendre compte par la lecture de cette brochure. Plus loin, j’indique le remède.
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LES JUIFS ALGÉRIENS
Ni charpentiers, ni maçons, ni architectes, ni agriculteurs, ni artistes, m producteurs de quoi que ce soit, parmi eux, tous commerçants et usuriers ; ils rôdent aux abords des agences louches où se préparent les basses couvres de la cuisine judiciaire et conduisent les mouches dans la toile, moyennant une part de proie ; quand la première pelote est faite ils deviennent banquiers et s’appellent« israélites. » Ils savent commander à leurs passions, quand elles coûtent trop cher, jouer eu virtuose de la fraude et de la faillite, glisser avec une souplesse d’écureuil entre les mailles du Code, ne pas payer leurs dettes ou ne, les payer qu’a la dernière extrémité pour la plus grande fructification des petits intérêts. J’en ai connu qui, pendant des années, ont fait accepter comme monnaie courante, par leurs fournisseurs, des rossignols de leurs magasins, exploiter au profit de la caisse leurs relations et leurs amitiés ; j’en ai connu qui ont eu le joli cynisme de réclamer et toucher une commission sur les cadeaux offerts à leurs femmes par des familiers de la maison ; transformer les injures et les coups en dommages intérêts, racler un sou, tondre un œuf, et par cette effrayante tension d’une volonté unique, ce développement d’un vice qu’aucune vertu ne gène, cette pensée fixe du gain, à laquelle aucune pensée distrayante ne se mêle, réaliser des résultats énormes. Une de leurs victimes, de race française, a prétendu que dans les accouchements laborieux le tintement d’une pièce d’argent près de la patiente suffisait pour faire apparaître le moutard juif les mains tendues et que, à toutes
—9— les époques, le tintement d une pièce d’or provoquait une fausse couche immédiate. Ces Français croient se venger de tout avec une raillerie et une chanson. Au bon vieux temps, quand les juifs, étaient trop gros, un pressurage périodique et implacable les ramenait à des proportions décentes et les réduisait en somme au rôle de collecteurs d’impôts. Aujourd’hui, non seulement on ne les pressure plus, mais on les décore, on consulte leur goût pour les nominations de quelque importance et plus d’un personnage du jour leur doit son panache. Ils ont des équipages, ils se bâtissent des châteaux d’un luxe criard, sous les ombrages, au milieu des fleurs, les grosses araignées repues. Arrière parasites, vos châteaux s’élèvent sur des ruines, vos ombrages ont la pâleur mortelle des cyprès, je vois des traces de larmes et de sang sur vos fleurs. Voilà les gens dont on a fait des citoyens français sans doute pour dégoûter les Arabes de la naturalisation. Toussenel a écrit dans son beau livre : La Féodalité Financière : « Juif citoyen français, cet accouplement m’a toujours semblé monstrueux. » Toussenel avait raison.
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ÉLECTIONS MUNICIPALES DE MILIANA
C’est le droit de vote accordé aux israélites qui constitue, chacun le sait, le plus grand danger pour l’Algérie. Je mettrai donc, tout d’abord, sous les yeux de mes lecteurs, quelques-uns des faits scandaleux qui ont, marqué nos élections municipales, départementales, législatives, etc. Le moment me semble opportun. Nous sommes, en effet, à la veille d’une nouvelle consultation du suffrage universel et je crois de mon devoir de dire aux électeurs français (autrement que par le décret Crémieux) : Ne vous désintéressez pas de la lutte qui va s’ouvrir. Ne laissez pas aux juifs, dont les suffrages seront achetés en 1889 comme en 1885 et précédemment, le soin d’élire les députés. Souvenez-vous, citoyens, des exemples du passé ! Voici un premier fuit datant de juin 1884, lors des élections municipales de Miliana : Miliana, 2 juin 1884. « A Monsieur le Ministre des Cultes ; A M. le Président et à MM. les Membres du Consistoire central de Paris. « Les Israélites soussignés, tous propriétaires et négociants, résidant à Miliana, ont l’honneur de porter à votre connaissance les faits qui suivent, espérant de votre justice une solution équitable : « A la date du 30 avril dernier, quatre jours avant les élections municipales, M. Isaac Ananou, délégué du Consistoire d’Alger pour la commune de Miliana, et exerçant ces fonctions depuis sept ans, était suspendu provisoire-
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