La Svt

ns les mines coupes forestières et cueillettes et du développement humain et de l’urbanisation.

Les écosystèmes agricoles couvrent plus du quart de la surface des terres émergées.

La dégradation des milieux naturels (et la disparition des habitats) est la première menace pour les oiseaux (89 % des espèces d’oiseaux menacés affectés), les mammifères (83 %) et les plantes (91 %).

2) La pollution des sols et des eaux

La pollution des sols, de l’eau et de l’atmosphère accentue la dégradation des milieux naturels et affecte directement certaines espèces. Par exemple à cause de la pollution, 40 à 50 % des espèces de champignons ont disparu en 60 ans en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas. Beaucoup d’espèces d’insectes se sont raréfiées dans les campagnes françaises, affectant toute la chaîne alimentaire, et en particulier les oiseaux insectivores et les chauves-souris.

3) La surpêche et la surchasse

La surexploitation des espèces vivantes et des ressources naturelles, à travers la chasse, la pêche, le commerce ou l’extraction du bois, a entraîné la disparition de nombreuses espèces animales et végétales au cours des derniers siècles. Cette cause historique, documentée pour de nombreuses espèces éteintes, reste encore la 2ème cause de disparition des espèces

Le commerce international légal d’espèces de faune et de flore représente 15 milliards € par an (et plus de 350 millions de spécimens). Cela représente entre autre 1,5 million d’oiseaux et 640 000 reptiles chaque année.

Les milieux marins sont de aussi plus en plus concernés par la surexploitation. Plus de 70 % des pêcheries et des stocks de poissons marins font l’objet d’une surpêche ou d’une pêche à la limite de leurs capacités de renouvellement. De nombreuses espèces de poissons, et en particulier les grands prédateurs (thons, requins) font l’objet d’une pêche particulièrement intensive, qui a entraîné leur extinction économique, voire leur disparition totale.

Exemple : La baleine bleue, le plus grand mammifère n’ayant jamais existé, a connu un déclin de 99.6 à 99.8 % à cause de la chasse baleinière.

4) Les changements climatiques

Les changements climatiques pourraient bien devenir une cause majeure de l’extinction des espèces. En effet, les scientifiques estiment que le réchauffement pourrait atteindre de 2 à 6 °C d’augmentation de la température moyenne. En 100 ans, les températures augmenteront plus vite qu’au cours des 10 000 dernières années.

II Action pour protéger la biodiversité

1) Création des réserves naturelle

Une réserve naturelle n’est ni un zoo, ni un parc animalier, ni un jardin, ni une zone agricole.

C’est un espace naturel, protégé pour sa faune et sa flore rares, ses milieux naturels sensibles, une géologie, des gisements, des fossiles ou un sous-sol très particuliers, qui sont menacés de disparition ou de dégradation par des activités humaines.

Une réglementation spécifique est mise en place sur chaque réserve pour assurer la conservation de toutes ses richesses. Il ne s’agit pas de tout interdire, mais de donner quelques règles et précautions pour préserver la nature qui nous entoure.

2) Exterminé les espèces envahissantes

La prévention et l’intervention rapide se sont avérées être la manière la plus efficace et la plus économique d’attaquer le problème des espèces envahissantes. Une fois qu’une espèce envahissante s’est établie, il devient extrêmement difficile et onéreux de lutter contre elle ou même de l’éradiquer à travers l’usage de produits chimiques ou l’introduction d’autres espèces, solutions qui ne sont pas forcément efficaces.

3) Restauration des écosystèmes

L’homme restaure aussi les écosystèmes qu’il a abîmé par exemple une zone de culture devenu zone de culture intensive peut être réhabilité en utilisant le reboisement la restauration de l’écosystème des rivières l’aménagement écologique des rives et l’abandon de pratique de culture intensive pour une pratique écologique.

4) Quelles actions supplémentaires pourraient être menées

Une sylviculture (culture des arbres, entretien et exploitation des forets) durable qui tient compte des