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La belle époque

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« scène » internationale (pays sans population est un pays fragile et dominé). Pourtant aucune politique publique est mise en place. Il faut attendre le 1er conflit mondial pour qu'il y ait les premières mesures.

Le recul de la mortalité.

La mortalité reste élevée jusqu'au années 1880, mais après il y a un véritable tournant qui se passe. D'abord grâce à Pasteur (découverte des microbes, mise en place de l'hygiène) la mortalité recule, premiers vaccins, tout l'encadrement médical évolue notamment à destination des enfants avec des laits stérilisés, les pèse bébé, contrôler les enfants placés en nourrice, enseigne l'hygiène.

A partir de cette période, l'espérance de vie avance. Pour les femmes entre 1880 et 1913 elle passe de 43,4 ans à 52,4 ans. Pour les hommes, on passe de 40 ,8 ans à 48,7 ans. Inégalités d 'ordre sociale, les plus pauvres mourraient bien plus tôt que dans les familles bourgeoises. On souffrait notamment de condition de logement froids humides exigus, de carence alimentaire pour les enfants

mais également faible connaissance des règles d'hygiène élémentaires. Fin XIX ème, le taux de mortalité en France est dans la moyenne Européenne.

Des inquiétudes face à l'avenir.

A la fin du XIX ème le taux de natalité et mortalité sont proche, donc l'accroissement démographique est faible. 1880-1914 pendant 7 années, la mortalité à été inférieur à la natalité, la population française vieillit. En1914 les jeunes de -20ans représentent 34% de la population en France et 44% en Allemagne ; les +60 ans représentent 12,6% en France et 8% en Allemagne. Le taux d'activité des autres tranches d'âge était important, notamment chez les femmes. Malgré ces importants taux, cela ne suffit pas à combler les besoins en main d’œuvres. On va donc faire appel aux mains d’œuvre étrangères.

Première grande vague d'immigration.

Un phénomène indispensable.

La santé économique de la France à la belle époque est bonne notamment grâce au secteur industriel. La fin XIX ème se caractérise par ce que l'on a appelé « la seconde révolution industrielle », le secteur industriel connaît dans certains secteurs des taux de croissance extraordinaire (9% de croissance annuelle dans le domaine de l'électricité, du caoutchouc, de la métallurgie). A la veille de la 1ère GM la France est la 4ème puissance industrielle mondiale.

L'immigration est d'autant plus facile que dans les pays de l'Europe du sud/est la natalité est très importante et il s'agit pour certaines populations de fuir les persécutions antisémites. De nombreux hommes jeunes vont vouloir venir travailler en France qui apparaît comme un territoire pacifié mais également comme une terre d'avenir (santé éco, paix). Beaucoup de ces immigrés vont arriver en groupe, ils arrivent de Pologne, Italie, Espagne. Les besoins sont tels que dans la décennie qui est telle que les syndicats patronaux vont chercher de la main d’œuvre dans les pays : recrute en masse des travailleurs pour les faire venir en France.

On estime qu'en 1850 320 000 étrangers et en 1911, 1 160 000.

Composition de la population immigrée.

Tout au long du XIX ème, les plus nombreux sont les Belges qui travaillent principalement dans les mines. A partir de 1901 la population la plus nombreuse est Italienne. Il y a peu de maghrébins en France, et 90%¨des étrangers vivant en France viennent d'un pays très proche/limitrophe de la France.

Cette population immigré c'est beaucoup des hommes jeunes mais rapidement le nombre de femme va augmenter car les hommes se sédentarisent, ils vont donc faire venir leurs compagnes. En 1911, on a 625 000 hommes et 535 000 femmes. Il y a une très forte natalité au sein des populations immigrés du fait de la jeunesse, du poids de l'église catholique mais également du fait d'une moindre connaissance des méthodes contraceptives. Population plus jeunes donc avec une mortalité plus faible, elle va grossir fortement.

Une population de plus en plus urbaine

Tout au long du XIX ème, l'exode rural a été continu, de ce fait, en 1911 on estime que 44% de la population française est installée dans une ville de plus de 2 millions d'habitants, jusque dans les villes de 5 milles habitants, on vit comme à la campagne.

Comment expliquer la croissance urbaine.

Il y a une croissance urbaine qui s'explique par l'offre d'emplois. Au XX ème, dans un premier temps l'immigration était temporaire (travaille en usine quand pas de travail en campagne) mais petit a petit sont devenus définitives, les migrants étant séduit par le mode de vie urbain.

A partir du moment où le chemin de fer arrive dans les petites villes l'exode va s'intensifier, il permet de désenclaver complètement certaines régions.

La capitale et sa province.

Paris était de loin et depuis longtemps la plus grande ville française. En 1848, Paris dépasse le million d'habitant, et a partir du second empire elle va annexer les communes voisines et va encore grossir. En 1911 il y a 2 900 000 parisiens (7% de la population totale du pays). L'idée d’Haussmann va être d'éventrer la ville pour créer des lieux de circulation, pour les hommes mais également les marchandises. Création du métro : 1ère ligne ouverte en 1900, apparition des premières automobiles.

Paris va très vite devenir une ville touristique, les étrangers viennent à Paris. Paris domine largement et les villes de province sont loin derrière. La 2nd plus grande ville de France c'est Marseille avec 550 000 habitants. Ces grandes villes de province ont étés transformées également, on a créé des grandes artères. A partir du moment où on transforme les centres villes alors se développe la banlieue qui accueille les personnes délogées du centre ville. Mais elle accueille également les usines. Avec l'urbanisation se développe également les transports.

Malgré cet essor urbain, la majorité de la population française vit dans des petites villes et elle vit sur un modèle peu urbain.

La structure sociale de la population française.

Le monde paysan

Il est d'abord concerné par l'exode rural. A l'image de la France, le monde paysan connaît un déclin démographique. En 1872, la population rurale représente 69% de la population française. En 1911, il n'y a plus que 56% de la population.

Pourtant, on sait qu'a moyen terme, c'est la fin d'un monde, depuis la fin du XX ème l'exode rural s'accélère, et il y a plus de 100 000 départs par an vers la ville.

Les migrants temporaires finissent par s'installer définitivement en ville ; les artisans ruraux qui ne sont pas capables de faire face à la concurrence des produits manufacturés ; des ouvriers agricoles qui ne veulent plus des conditions de travail très difficiles ; ce sont des jeunes qui sont attirés par des emplois de fonctionnaires ou domestiques.

On a accusé l'école de faire naître des exigences supplémentaires, le service militaire, le chemin de fer. Tout cela a joué, mais ce qui a aussi beaucoup séduit la jeunesse c'est la possibilité de l'emploi industriel qui se révèle moins dur que le travail de la terre.

Le monde paysan c'est aussi la stagnation démographique. Dans les campagnes également on fait peu d'enfants, bien que plus importante qu'ailleurs la pratique religieuse décline dans les campagnes, les campagnes connaissent un certain ralentissement économique qui incite les ruraux à faire moins d'enfants. De nombreux ruraux grâce à leur travail, épargne on réussit à agrandir leur domaines, on des exploitations plus importantes : on acquis du bien et on fait moins d'héritiers pour ne pas le perdre.

La mortalité recule, les périodes de famines sont terminés, on vit mieux et plus longtemps. Mais les conditions de vie sont extrêmement difficiles et l'hygiène est très insuffisante ce qui fait que certaines zones rurales sont ravagées par des épidémies.

Commence a apparaître le phénomène de désertification des campagnes qui va poser un certain nombre de problèmes.

Les structures agraires vont se transformer d'une par du fait de la crise économique mais de l'exode rural également. Ce qui se passe, c'est que de plus en plus de personnes partent de la campagne et elles ne cherchent pas à acheter de terre et sont parfois vendeuses, ce qui fait que le prix des terrains agricoles diminue. Il va y avoir des transfères de propriété, la moyenne paysannerie en profite et va s'agrandir.

Les grand propriétaires sont parfois d'anciennes élites aristocratiques et pour eux leur terres sont leur uniques fortunes, ils sont bien implantés et généralement se sont eux qui sont élus aux conseils locaux, mais ce sont aussi d'autres aristocrates

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