Les Caprice De Mariane
Commentaires Composés : Les Caprice De Mariane. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirespoursuivit en parallèle son œuvre littéraire, tout en menant une vie éclectique et tumultueuse. Ses romans, ses critiques et ses essais philosophiques montrent le souci de définir la véritable nature de l'homme et sa place dans le monde. Diderot propose une morale universelle assise, non pas sur Dieu, mais sur les sentiments naturels de l'homme et sur la raison. Il ne tarde pas à se lancer dans la lutte philosophique. L'essai sur L'interprétation de la Nature (1754) poursuit la mise au point progressive de sa vision moraliste du monde. En 1756, Diderot se lie à Sophie Volland, avec laquelle il entretiendra, de 1759 à 1774, une des plus admirables correspondances de la littérature.
Diderot se fait connaître comme auteur dramatique, il publie en 1757 Le Fils naturel où il s'explique sur les réformes qu'il veut introduire dans le genre dramatique, sur le modèle du drame bourgeois ou de la comédie sérieuse à l'anglaise, et se brouille avec Jean-Jacques Rousseau. La pièce n'est jouée qu'en 1771, sans succès. En revanche, Le Père de famille, créé à la Comédie-Française en 1758, connaît une jolie carrière.
À la demande de son ami Grimm, il devient, l'année suivante, le critique d'art de la revue La Correspondance littéraire. Le Neveu de Rameau, Jacques le Fataliste sont en chantier. En 1769, Le Rêve d'Alembert répond aux questions posées en 1754 sur l'origine de la vie. La structure de la matière, l'organisation des êtres marque l'apogée de son matérialisme.
En 1772, il achève la publication des derniers volumes des planches de L'Encyclopédie. Entré en relation avec l'impératrice de Russie, Catherine II, qui lui avait acheté sa bibliothèque, il décide en 1773 de partir à Saint-Pétersbourg. Il revient l'année suivante fatigué et malade. Il donne en 1774, les Entretiens d'un philosophe avec la maréchale de *** . À partir de 1776, la production de Diderot se raréfie. Sa santé est devenue précaire. En 1778, paraît l'Essai sur la vie de Sénèque, de Jacques le Fataliste.
En 1782, L'Essai sur les règnes de Claude et de Néron nous livre le dernier état de la pensée de Diderot. Le moraliste l'emporte sur le philosophe : le stoïcisme est une attitude digne de l'homme.
Le 31 Juillet 1784, Diderot est emporté par une attaque d'apoplexie. Son corps repose à l'église Saint-Roch à Paris.
Biographie :
(extrait)
1743 : Histoire de Grèce (traduction)
1746 : Pensées philosophiques
1747 : Promenade du sceptique
1748 : Les Bijoux indiscrets
1749 : Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient
1750 : Prospectus de l'Encyclopédie
1750-1765 : L'Encyclopédie , ouvrage collectif dirigé par Diderot
1751 : Lettre sur les sourds et muets à l'usage de ceux qui entendent et qui parlent
1753 : Pensées sur l'interprétation de la nature
1757 : Fils naturel
1758 : Le Père de Famille; De la poésie dramatique
1759-1781 : Salons (critique d'art)
1760 : La Religieuse
1762 : Le Neveu de Rameau
1769 : Le Rêve de d'Alembert
1770 : Principes philosophiques sur la matière et le mouvement; Les Deux Amis de Bourbonne
1771-1778 : Jacques le Fataliste et son maître; Entretien d'un père avec ses enfants
1772 : Sur les femmes; Ceci n'est pas un conte; Madame de la Carlière; Supplément au voyage de Bougainville
1773 : Le Paradoxe sur le comédien
1774 : Entretiens d'un philosophe avec la Maréchale de***
1777 : Est-il bon ? Est il méchant ?
1778 : Essai sur la vie et les écrits de Sénèque
1781 : Lettre apologétique de l'abbé Raynal à Monsieur Grimm
1782 : Essai sur les règnes de Claude et de Néron Denis Diderot
Denis Diderot est né à Langres en octobre 1713. Fils aîné d'une famille catholique aisée de couteliers langrois, il entre au collège des Jésuites en 1723. Son oncle, chanoine, le pousse vers la prêtrise ; il est tonsuré à 13 ans. Il fait d'excellentes études et les poursuit au collège Louis Le Grand à Paris, pour étudier la philosophie, la théologie, et le droit. Il est reçu maître ès art en 1732 à l'université de Paris.
Entre 1733 et 1736, Diderot travaille chez le procureur Clément de Ris. Pendant quelques mois, il exerce les fonctions de précepteur, chez le receveur général des finances du Poitou, Randon de Massane.
Il édite une traduction de l'Histoire de Grèce de l'Anglais Temple Stanyan. En 1742, Diderot se lie avec Rousseau et fait la connaissance de Grimm, par son intermédiaire. Contre le gré de son père, il épouse en 1743 Antoinette Champion, une lingère. Il publie en 1745 une traduction libre de l' Essai sur le mérite et la vertu du philosophe anglais Shaftesbury, à laquelle succède en 1746 sa première œuvre philosophique personnelle, les Pensées philosophiques. Il attaque à la fois l'athéisme et le scepticisme, sans ménager les bases traditionnelles de la religion. L'ouvrage est condamné par le parlement de Paris. Dès lors, Diderot est considéré comme un écrivain subversif. Il collabore aussi à la traduction du Dictionnaire de Médecine, de Robert James. Avec d'Alembert, Diderot est chargé en 1747 de diriger l'Encyclopédie, cette vaste entreprise qui l'occupe sans relâche jusqu'en 1772. Il rédige La Promenade du Sceptique. La Lettre sur les Aveugles à l'usage de ceux qui voient, (1749), lui vaut une incarcération de quelques mois à Vincennes. En octobre 1750, le Prospectus de l'Encyclopédie est publié. Il rencontre l'écrivain et critique allemand Friedrich Melchior Grimm qui deviendra son meilleur ami.
En 1751, il reçoit le diplôme de membre de l'Académie de Berlin. Il poursuivit en parallèle son œuvre littéraire, tout en menant une vie éclectique et tumultueuse. Ses romans, ses critiques et ses essais philosophiques montrent le souci de définir la véritable nature de l'homme et sa place dans le monde. Diderot propose une morale universelle assise, non pas sur Dieu, mais sur les sentiments naturels de l'homme et sur la raison. Il ne tarde pas à se lancer dans la lutte philosophique. L'essai sur L'interprétation de la Nature (1754) poursuit la mise au point progressive de sa vision moraliste du monde. En 1756, Diderot se lie à Sophie Volland, avec laquelle il entretiendra, de 1759 à 1774, une des plus admirables correspondances de la littérature.
Diderot se fait connaître comme auteur dramatique, il publie en 1757 Le Fils naturel où il s'explique sur les réformes qu'il veut introduire dans le genre dramatique, sur le modèle du drame bourgeois ou de la comédie sérieuse à l'anglaise, et se brouille avec Jean-Jacques Rousseau. La pièce n'est jouée qu'en 1771, sans succès. En revanche, Le Père de famille, créé à la Comédie-Française en 1758, connaît une jolie carrière.
À la demande de son ami Grimm, il devient, l'année suivante, le critique d'art de la revue La Correspondance littéraire. Le Neveu de Rameau, Jacques le Fataliste sont en chantier. En 1769, Le Rêve d'Alembert répond aux questions
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