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Les Facteurs Clés De Compétitivté

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nt par exemple annuellement plus de dix milliards de dollars.

c. Les nouvelles technologies de l’information (NTIC) :

Aujourd’hui, on assiste à un passage d’une économie tournée autour de la relation avec les clients, les fournisseurs et les partenaires. Le service devient une partie pilote de l’activité et les objectifs immatériels sont valorisés par rapport aux actifs physiques.

Dans une économie marquée par une concurrence plus forte pour l’acquisition de parts de marchés, les économies qui sauraient tirer profit des opportunités de l’information passent de leur rôle traditionnel de support au rôle plus stratégique de pilote des nouvelles opportunités d’affaire.

Pour les pays arabes méditerranéens, ces technologies seraient un appui considérable pour le développement et l’internationalisation de leurs économies, une meilleure compétitivité pour les entreprises et une ouverture vers d’autres marchés.

La compétitivité des PME passe par la recherche d’une autre position compétitive qui peut être l’émergence d’une industrie de nouvelles technologies de l’information. Tout retard dans ce domaine se traduit directement par un déclin de compétitivité sur les marchés mondiaux. Les PME arabes se doivent donc de s’ouvrir sur la société de l’information.

L’utilisation des systèmes et des réseaux d’information a pour conséquences immédiate :

- Une large présence des produits et services sur le marché mondial ;

- Une amélioration de la qualité des produits et services offerts ;

- La réduction des chaînes d’approvisionnement ;

- Une meilleure gestion financière.

L’utilisation des technologies de l’information est donc une priorité stratégique.

d. Le commerce électronique :

En 1998 le chiffre d’affaires du commerce électronique au niveau mondial a été de l’ordre de 34 milliards USD. En 2002 et 2003 il est prévu qu’il atteigne 1000 à 13000 milliards USD.

Le commerce électronique agit comme un catalyseur, synonyme de plus grande transparence de commerce mondial immédiate. Il représente un facteur essentiel de mutation et initiation à la concurrence, y compris pour des secteurs traditionnels comme les industries à forte intensité de main-d’œuvre. Il favorise la diffusion de produits et services variés valorisant ainsi la diversité du tissu productif et les savoir-faire arabes.

Force est de souligner que le commerce n’est pas synonyme d’échange entre fournisseurs et clients finaux (B to C) ; la preuve en est qu’aux États-Unis 80% du chiffre d’affaires réalisé sur le marché du commerce électronique incombe aux échanges (B to B) ou échange interentreprises.

La mise en œuvre du (B to B) pourrait permettre une réduction des coûts des transactions de 10% à 15% .

e. Industrie de la connaissance.

L’industrie de la connaissance est un nouvel enjeu. En effet, les industries basées sur la connaissance et notamment les industries reposant essentiellement sur la possession de droits d’auteur ou le savoir faire dépassent les secteurs plus traditionnels en terme de connaissance, de capitalisation et de capacité à l’exportation .

Les entreprises et les pays se concurrencent non seulement pour les ressources financières, mais aussi pour les ressources intellectuelles.

De ce fait, la valeur d’une entreprise se détermine d’ores et déjà plus par rapport à son potentiel et la qualité de son organisation que par rapport à ces actifs traditionnels.

f. L’adaptation de l’environnement aux besoins de l’entreprise.

Il est aujourd’hui admis par tous que la compétitivité de l’entreprise résulte pour une part importante de l’adaptation et de la compétitivité de son environnement. Cela concerne notamment les institutions, les infrastructures et la formation.

Une enquête menée en 1997 par le World Economic Forum conjointement avec Harvard Institue for International Developement auprès d’un millier de décideurs économiques de par le monde sur la compétitivité comparée de 23 pays africains (dont le Maroc, la Tunisie et l’Égypte) retenait comme facteurs déterminant la compétitivité d’un pays, et donc de ses entreprises :

- son degré d’ouverture économique et financière ;

- la gestion publique de ses affaires ;

- son système financier ;

- ses infrastructures ;

- son marché de l’emploi ;

- ses institutions.

Au moins trois sur six de ces critères relèvent de ce qu’il est d’usage d’appeler les institutions.

Cela va de l’existence d’un arsenal juridique et réglementaire d’encouragement de l’investissement, à l’existence d’un juridique cohérent et indépendant, au respect de la règle de droit, à l’existence d’un système financier performant et efficace, à la transparence des procédures de passation des marchés publics, à l’efficacité du système fiscal ou à la solidarité et la transparence de la relation administration agents économiques .

Ces facteurs constituent ce qu’il est devenu d’usage d’appeler la gouvernance.

En matière d’infrastructures, une enquête de la Banque Mondiale en 1995 place en troisième rang, l’insuffisance des infrastructures comme barrière à l’investissement privé et par conséquent à la compétitivité de l’entreprise.

Le troisième facteur fondamental de la compétitivité d’une entreprise est la capacité de ses hommes à assimiler les évolutions technologiques et à s‘adapter aux changements.

C’est donc la formation de ses salariés, leur compétence et leur efficacité qui détermineront sa véritable force.

A. Des réformes pour améliorer la compétitivité

Le Maroc mobilise ses multiples atouts pour relever le défi de la compétitivité internationale et promouvoir le maximum d’investissements privés nationaux et étrangers.

Opérateurs publics et privés, conjuguent leurs efforts pour offrir à l’entreprise un environnement favorable et attractif.

Parmi ces réformes et mesures entreprises par le Maroc dans sa course à la compétitivité :

• L’ouverture des différents secteurs économiques au capital étranger ;

• La libéralisation du commerce extérieur et du régime des changes ;

• La réforme de certaines lois ;

• La privatisation et le désengagement de l’Etat de certaines activités en vue de donner un rôle accru au secteur privé national et étranger,

• Le désencadrement du crédit ;

• La modernisation du secteur financier et de la Bourse des valeurs de Casablanca.

Le processus de modernisation du cadre juridique et fiscale de l’entreprise marocaine connait un rythme accéléré et se rapproche de plus en plus des exigences et conventions internationales.

Les PME marocaines, regroupent plusieurs caractéristiques. La question qui se pose est ce que ces PME ont la capacité d’être compétitive en utilisant l’innovation, c'est-à-dire la capacité de moderniser la compétitivité.

SECTION 5 : LA MODERNISATION COMPETITIVE DES ENTREPRISES MAROCAINES

A. Outils de la modernisation compétitive

La modernisation compétitive est un processus qui vise à préparer et à adapter en permanence l’entreprise et son environnement aux exigences du marché et qui se traduit par :

• L’amélioration de la productivité de l’reprise : offrir un produit/service aux moindres coûts

• Le renforcement du positionnement concurrentiel des entreprises ;

• La maîtrise de l’évolution des techniques et des marchés.

Cela est possible grâce à des outils et des moyens de financement adéquats.

Plusieurs actions et mesures concrètes ont été engagées pour réussir le processus de modernisation compétitive. Les PME sont face à des outils et mécanismes de soutien et assistance requises pour mener à bien leur restructuration et mise à niveau avec des outils qui peuvent cerner chaque problème rencontré par chaque entreprise sujet de mise à niveau tel que :

a. Plan d’affaires :

L’engagement dans un processus de modernisation compétitive vise à répondre à un changement imposé par les mutations économique et technologies, pouvant toucher toutes les fonctions de l’entreprise : technologies utilisées, qualité des produits, organisation de la production, management, ressources humaines, etc.

Deux phases précèdent

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