Les Réalisme

era son premier sujet pictural. En 1842 il peint un premier portrait dit « autoportrait au chien noir » et à peint par la suite d’autres autoportraits où il se représente en homme blessé ou en homme à la pipe. À cette époque il fréquente la brasserie Andler, 28 rue Hautefeuille, où s'élaboraient les grandes théories et que Champfleury appelait le temple du réalisme. Sous son impulsion, Courbet jette les bases de son propre style ; le réalisme, il veut s’inspirer des idéaux de la bohème.

Voici quelques unes de ses œuvres :

* Portrait de Régis Courbet, vers 1840, huile sur toile, 73 x 59,5 cm

* L'Embouchure de la Seine, 1841, palais des Beaux-arts de Lille

* Autoportrait au chien noir, 1842, huile sur toile, 27 x 23 cm

* L’origine du monde (1866) huile sur toile, 55 x 46 cm. Gustave Courbet

Les Amants Heureux, 1844, huile sur toile, musée des beaux-arts de Lyon

* L'Origine du monde (1866).

B. La critique de la réception de l’œuvre de Courbet :

Un enterrement à Ornans fut présenté au Salon de peinture de 1850 où, malgré la médaille de deuxième classe qui l’a récompensé, il fut très mal accueilli par les critiques outrés de voir une si grande œuvre (6,68 mètres sur 3,15 mètres) ,traiter d'une « anecdote » populaire avec une telle gravité. Ce format panoramique était alors réservé aux grandes scènes historiques, mythologiques ou religieuses. La composition rappelle Le Sacre de Napoléon du peintre David. Cette remise en question de la hiérarchie des genres va choquer les critiques. Pour la plupart d'entre eux, la peinture de Courbet fut assimilée à un art « socialiste ». Les réactions furent violentes : « Est-il possible de peindre des gens si affreux ? » demandent des bourgeois dans un dessin d'Honoré Daumier. La critique décrit les personnages comme « d'ignobles caricatures inspirant le dégoût et provoquant le rire ». Par exemple, Dupays dénonça chez Courbet « un amour du laid endimanché ». D'autres diront « Oh ! Les laides gens ! Et quel peuple ! Et quand on est fait comme cela... l'on devrait au moins avoir le droit de ne pas se faire peindre ! »

Gustave Courbet, (1850), Un enterrement à Ornans. Peinture réaliste.

C. Lien entre Impressionnisme et réalisme :

Le réalisme est le fait de représenter la vie réelle, telle qu’on la vit et telle qu’on la voit, sans y changer le moindre détail, et ou on représente la nature de manière réaliste. Concernant les impressionnistes, ils d’après nature ne cherchant pas à représenter une réalité, mais à procurer des sensations, impressions face aux toiles. L’impressionnisme est considéré comme un prolongement du réalisme de Gustave Courbet, en plus d’une découverte importante dans l’utilisation des couleurs de manière à montrer la lumière. Les impressionnistes ont abandonné cette vieille théorie selon laquelle les couleurs sont un facteur secondaire dans la description de la forme. Ils ont donné aux couleurs la possibilité d’avoir un rôle indépendant et efficace. L’impressionnisme est une création artistique liée à la représentation réaliste. Il fallait dire que les peintres impressionnistes passaient beaucoup de temps au musée du Louvre afin de copier les œuvres réalistes.

Peinture de gauche : Gustave Courbet (1819-1877), Le désespéré, huile sur toile. Peinture réaliste. / Peinture de droite : Water Lily Pond. Claude Monet. Peinture impressionniste.

2. Le réalisme en littérature.

A. Historique :

On observe l’apparition du mouvement réaliste dans la seconde moitié du XIXe siècle, en Europe, notamment en Italie et en Allemagne puis s’étendra ensuite à toute l’Europe et à l’Amérique. Ce mouvement est né pour réagir « contre » l’art de cette époque qui consistait à tout idéaliser. En effet, cet art consiste à montrer au lecteur la réalité telle qu’elle est, on met en scène les classes moyennes et ouvrières, on écrit sur des scènes banales, de tout les jours.

Parmi les plus grands écrivains de ce mouvement, il y a Balzac, Maupassant, Stendhal, Zola et Champfleury.

Balzac est un écrivain français qui est nait le 20 mai 1799 a Tours et qui est mort le 18 aout 1850 a Paris. C’était un écrivain réaliste, fantastique, romantique, mais aussi un philosophe. Parmi toutes ses œuvres, les principales sont Les Chouans (1829), La Peau de chagrin (1831), Le père Goriot (1835)…

Zola est un romancier français du mouvement naturaliste qui est nait le 2 avril et qui est mort le 29 septembre 1902 a Paris. Il a écrit plusieurs œuvres connues dont Thérèse Raquin (1867), L'Assommoir (1877)…

Jules Champfleury est également un écrivain français qui est né dans l'Aisne, le 10 septembre 1821 et mort à Sèvres le 6 décembre 1889. C’est l’un des plus grands défenseur du réalisme. Il a écrit Confessions de Sylvius (1849), Le Violon de faïence (1862), Les Bourgeois de Molinchart (1855) et plusieurs autres …

B. Le romancier, un illusionniste

Le roman réaliste consiste à montrer la réalité telle qu’elle est, cependant, le romancier ne peut pas la retranscrire totalement. En effet, comme le souligne Maupassant dans la préface de Pierre et Jean (œuvre naturaliste de la fin du XIXe siecle) « Faire vrai consiste […] à donner l'illusion complète du vrai, suivant la logique ordinaire des faits, et non à les transcrire servilement dans le pêlemêle de leur succession. » par cette phrase, il veut dire que pour que donner a son roman une illusion du réel, le romancier