Mes parents et moi

re mes amies aussi comme que je vais revenir régulièrement. Enfin ça c’est ce que moi je pensais. Mais le courant ne passe pas trop bien avec l’une d’entre elles. Tandis qu’avec le reste de la troupe ça a plutôt l’air de bien se passer. Elles bavardent ensemble de leur projet pour le lendemain, je me sens mise à l’ écart plus quiconque ne s’intéresse à moi. Il me reste encore une bonne heure avant que je reparte je trouve le temps long pour attirer un peu mon attention je propose qu'on organise ce que l'on pourrait faire la semaine prochaine quand on se reverra, mais personne ne semble écouter ma proposition je n'insiste pas. Je trouve un comportement et un changement brutal de mes camarades. Je comprenais qu'il fallait que je parte au plus vite que je les gênais j'en étais très mal à l'aise je n'arrivais plus à avoir ma place dans ce groupe avant l’arrivée de ces intrus.

Je rentrais donc chez moi en tentant de faire abstraction de cette fin de journée désagréable en me disant que je me faisais surement des idées. Les jours suivants je pouvais enfin communiquer avec mes complices de toujours par le biais d'internet, je ressens une certaine distance pour la plupart. Elles ne me parlent à peine voir pas du tout. Cela m'inquiète un peu, je parle à l'une d'entre elle de mon mal être a l’égard de leurs nouvelles copines. Elle me rassure plus ou moins en me disant que je me fais une mauvaise opinion sur elles. J'accepte encore une fois cette explication et de prendre sur moi sans grande conviction cette fois.

Arrive enfin le samedi je me sens à la fois heureuse et anxieuse de les retrouver. Effectivement ça commence plutôt mal je me rends comme prévue sur le lieu du rendez-vous aucune n'est présente, j'ai de plus en plus d'appréhension. Elles arrivent finalement avec plus d'une heure de retard et avec les deux acolytes. J'attendais un minimum d'excuses pour ce délai d'attente je fais part de mon mécontentement mais personne ne relève. Elles ricanaient entre elle comme des bécasses sans même me prêter attention. Le courant passe de plus en plus mal entre nous toutes je ne reconnais plus mes camarades d’autrefois. Je suis là mais personne ne me vois ni même ne me parle je me sens exclue comme étrangère, j’étais comme le cheveu sur la soupe je me suis jamais sentie aussi seule. Je décidais donc de couper cours a notre après midi en rentrant plus tôt que prévue a l’annonce de ma décision aucune me retenais.

Je regagnais mon domicile en pensant que je n’avais vraiment plus ma place dans ce groupe et que mes meilleures amies ont eu vite fait d'effacer plusieurs belles années d'amitiés.