Phylogenie

classifications et servant de référence archaïque.

Proposition de barème ;

|Exercice I ; | |

| | |

|La question est posée ; pourquoi réunir les oiseaux et le crocodile ? |0,5 |

|L’arbre issu de la classification traditionnelle est basée sur les caractères morphologiques ; poils, plumes … |0,5 |

|L’arbre issu de la classification phylogénétique est basé sur les caractères du doc 2 (tableau) | |

|D’après le tableau ; trois caractères à l’état dérivé sont communs à l’aigle, l’autruche et le crocodile, que ne partagent |2 |

|pas le boa et lézard | |

|Donc on justifie la création d’un groupe – groupe des archosauriens. |3 |

| |1 |

II – Phylogénie et évolution des organismes ; 8 points

Exercice de type II 1; exploitation d’un document.

Afin d’établir les liens qui existent entre des espèces d’oiseaux actuelles, on a mis au point une technique d’hybridation de l’ADN. Celle-ci permet de former de l’ADN hybride comportant un brin de l’ADN d’un individu A et un brin d’un individu B, de la même espèce ou d’une espèce différente. Puis on peut dissocier, par chauffage, ces brins différents. La température, à laquelle 50% de l’ADN hybride se dissocie, sert à comparer les individus A et B entre eux : plus la température de dissociation est basse, plus la complémentarité de leur ADN est faible.

Le graphique ci-dessous donne les résultats obtenus à partir de l’ADN de trois espèces d’oiseaux.

Montrez que les informations extraites de ce document permettent de préciser la parenté entre les trois espèces étudiées.

Doc ; Courbes de dissociation des ADN hybrides :

[pic]

Proposition de correction ;

Intro :

Les relations de parenté entre ces trois espèces d’oiseaux peuvent être établies à partir de la comparaison de données moléculaires comme celles de l’ADN. Le degré de parenté entre deux espèces est d’autant plus élevé que les différences entre les molécules de ces deux espèces sont moins nombreuses. Il sera alors plus difficile de les dissocier à la chaleur qui devra donc être plus élevée.

Doc ;

Le document fournit le pourcentage d’ADN simples brins obtenus après avoir appliqué la technique de dissociation par chauffage. Il faut retrouver la température qui permet d’avoir 50% de dissociation des brins hybrides de même espèce ou d’espèces différentes, ceci pour avoir une comparaison rigoureuse.

On prend pour référence la température de dissociation de 2 brins d’ADN à 50% de moqueurs. Elle correspond à la température la plus élevée (87°C), ce qui est normal puisqu’il s’agit de la même espèce.

La température pour avoir 50% de dissociation des brins d’ADN moqueur/étourneau (81°C) est plus importante que pour la dissociation entre les brins d’ADN moqueur/grive (78°C).

Or, plus cette température de dissociation à 50% est basse, plus la complémentarité des deux brins d’ADN est faible car la dissociation des brins est plus facile.

La complémentarité est plus importante entre des séquences d’ADN de même espèce. Mais on peut en déduire que la complémentarité des bases d’ADN entre moqueur et étourneau est plus grande qu’entre moqueur et grive.

Conc ;

Par conséquent, la séquence d’ADN du moqueur est plus proche de celle de l’étourneau que de celle de la grive. Il existe donc un ancêtre commun plus récent entre moqueur et étourneau qu’entre moqueur et grive. La parenté est donc plus étroite entre moqueur et étourneau qu’entre moqueur et grive.

Proposition de barème ;

|Exercice II; | |

| | |

|Comparaison des températures de dissociation à 50% des molécules d’ADN permettent de classer les trois espèces entre elles.|1 |

|Doc ; | |

|la température de dissociation de l’ADN de moqueur – moqueur est la plus élevée car même espèce | |

|l’étourneau – moqueur se dissocie à 81°C plus importante que la température de dissociation de moqueur – grive (78°C). |1 |

|les molécules d’ADN d’étourneau – moqueur sont plus complémentaires que celles de moqueur - grive. |1 + 1 |

| | |

|Conc ; |1 + 1 |

|Plus la température de dissociation est basse, plus la complémentarité des ADN est faible | |

|Le moqueur a donc un ancêtre commun plus proche de l’étourneau que de la grive (formulation importante) | |

| | |

| |1 |

| |1 |

III – Arbre phylogénétique de l’homme et de quatre grands singes ; 5 points

A partie des seules informations recueillies par l’exploitation du document ;

- Placez sur l’arbre phylogénétique, que vous aurez recopié, les innovations évolutives à l’origine des caractères dérivés du tableau.

- Citez les caractéristiques du plus récent ancêtre commun à l’homme, au Chimpanzé et au Gorille.

- Placez l’Orang-Outan et chacune des autres espèces de l’arbre.

[pic]

[pic]

Pour construire la réponse, on notera tout d’abord qu’il y a quatre questions auxquelles il va falloir répondre successivement ; Placez, citez, placez et précisez. Il faut également recopier comme demandé l’arbre phylogénétique du sujet.

On peut répondre en substance de la façon suivante ;

L’arbre