Psychologie Générale

1. Après avoir défini l’introspection, vous expliquerez son principal inconvénient.

L’introspection est l’analyse, l’observation de ses sentiments, de ses motivations, par le sujet lui-même. Cela permet de mieux se connaître soi même et d’apprendre à accepter et à s’aimer tel que nous sommes. Elle participe donc à notre Bonheur, car elle nous aide à mieux vivre avec les autres.

Le principal inconvénient de l’introspection qui est mise en avant par exemple par  Bergson, est que l’introspection ne peut être une observation exacte, car le sujet observé est le sujet lui-même. Pour lui, il faut que le sujet et l’observateur, soient bien distincts l’un de l’autre.

De plus, cette méthode, reste critiquée aussi par d’autres philosophes car, ils disent que nous ne pouvons pas, ou peu, repérer et lutter contre nos propres mécanismes dans une démarche d’exploration de soi. C’est une incompatibilité scientifique d’une démarche subjective.

1. Définissez la conjecture.

La conjecture se définit comme une opinion fondée sur des probabilités, des apparences.

Nous pourrions conclure comme Montaigne que cette opinion est incertaine.

On ne peut pas connaître une personne dans sa globalité en se basant sur son apparence comme le dit si bien l’expression « l’habit ne fait pas le moine ».

Nous sommes tous des êtres uniques.

1. Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

Le souvenir est plus pauvre que ce qui a été vécu, dans le sens ou il perd un peu de sa précision, puisque le souvenir peut-être déformé, incomplet voir faussé. Il perd donc un peu de sa qualité.

Paradoxalement, il est aussi plus riche que ce que nous avons vécu, car ce qui a été vécu ultérieurement se projette sur le passé et en modifie le sens.

1. Après avoir défini l’analogie, expliquez, en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne.

L’analogie est un rapport de ressemblance partielle et non essentiel entre deux choses, deux personnes de domaines différents.

L’analogie est de connaitre l’attitude d’une personne par rapport à mes propres expériences.

Par exemple, quand ma collègue est joyeuse, je sais qu’elle est heureuse, car par expérience personnelle, je suis joyeuse quand je suis heureuse.

Quand mon mari rentre agacer du travail, je sais qu’il a eu des complications au travail car par expérience, quand je suis agacée, c’est que j’ai rencontré des difficultés.

1. Quelle est la conception de Scheler sur la vraie pitié ?

Scheler considère que la vraie pitié est :

« Si j’ai pitié, c’est précisément parce que je ne suis pas malheureux moi-même »

J’en conclu, que pour Scheler, si nous éprouvons de la pitié pour quelqu’un, c’est que nous ne sommes pas objet de pitié nous même. Sinon, nous serions nous aussi objet de pitié.

Il met en avant un sentiment que l’on n’éprouve pas nous même; mais que nous sommes capable de comprendre.

1. Partagez-vous ce point de vue ?  Justifiez votre réponse (environ 10 lignes)

Je suis d’accord avec Scheler, dans le sens ou l’être humain est capable de reconnaître et de comprendre les sentiments d’autrui, sans l’éprouver moi-même.

Si j’ai pitié, c’est que je ne suis pas objet de pitié moi-même.