Psychologie de l'éducation

Psycho 420                                                                                  

1. Introduction
   Habituellement, l’éducation est la voix par excellence par laquelle l’enfant fait son entrée dans la vie sociale. Toute œuvre éducative qu’elle soit familial, scolaire ou social à des objectifs parmi lesquels: la formation à l’autonomie est fondamentale. Lors des premières années de la vie de l’enfant celui-ci est entièrement dépendant des adultes. Et donc une des ambitions profondes de l’éducation; est de faire de cet enfant dépendant, un être libre et autonome désormais capable de s’assumer.
   Ce n’est donc pas pour ça que cet enfant de cinq ans demande à la pédagogue italienne de lui apprendre à faire tout seul ? Dans l’objectif de mieux examiner cette demande légitime de l’enfant, Notre réflexion sera construite sur deux points essentiels. Le premier point sera sur une réflexion sur l’aide et le soutien que l’enfant attend de l’adulte, et dans le second. Nous nous pencherons sur la relation entre le soutien apporté à l’enfant et l’ouverture de l’autonomie et à l’indépendance de l’apprenant. L’autonomisation ne devrait-elle pas être objectif premier et principal de tous les projets éducatifs ?
   
   Développement
   Le soutien que l’enfant attend de l’adulte est un besoin. Pourrait-on se demander pourquoi l’enfant a-t-il besoin d’aide ? Pourquoi pendant les premières années de sa vie a-t-il nécessairement besoin du soutien de l’adulte?
   En vérité durant les premières années de son existence l’enfant est totalement dépendant des adultes. Effectivement l’enfant totalement bredouille arrive dans un monde qu’il doit intégrer. Le même monde où il doit apprendre à vivre seul et avec les autres dans un univers qu’il doit approvisionner.
   C’est pourquoi l’éducation se présente à lui comme ultime voix d’accès à cet univers au départ inconnu. Afin de réussir ce long processus d’incorporation et d’initiation, l’enfant a besoin du soutien de ses parents. Cela veut dire que le parent doit être là pour l’enfant être présent, ainsi qu’à l’écoute. Et cela même avant l’acquisition d’un langage articulé, l’enfant communique à travers ses pleurs, son sourire, son visage expressif. L’enfant exprime ses besoins à l’adulte et l’adulte peut les comprendre que si il est présent suffisamment et attentif.
   L’adulte prend le rôle de celui qui ouvre l’enfant au monde en l’initiant à la vie. Ce rôle d’initiateur est fondamental. Car l’initiation touche tous les domaines de la vie : familial, social, intellectuelle et culturelle.
   Dans les débuts de la scolarité de l’enfant, celui-ci attend un soutien inconditionnel du maître. L’adulte se présente alors comme un guide car il a pour mission de l’emmener à découvrir les différentes matières scolaires ce qui lui  offre alors, une méthode d’apprentissage tout en suscitant l’enthousiasme. Néanmoins cette méthode n’est qu’un point d’appui, car elle n’atteint pas son objectif dans la mesure où l’enfant ne peut que s’en servir pour trouver la sienne propre.
   Avec certitude, nous avons affirmé qu’une des premières aides que l’enfant attend de l’adulte est sa présence et sa disponibilité pour le guider, l’orienter, et conduire ses premiers pas sur le chemin de la connaissance. Ce soutien est indispensable c’est pour cela qu’il ne doit en aucun cas avoir fin. Ce qui va  permettre de rendre la liberté possible à l’enfant et donner la capacité de pouvoir continuer tout seul l’apprentissage. Il est vrai qu’à la naissance L’enfant est dépendant de l’adulte, mais cet état n’est que provisoire. C’est donc à travers le processus éducatif que l’éducateur offre à l’éduquer dans le but de pouvoir apprendre tout seul et lui donne la possibilité de savoir par lui-même. Dans cette perspective l’étymologie du mot éducation peut nous conduire plus loin dans notre approche de la question. En effet au latin « Ex-ducer » ce concept signifie guider « conduire hors de » Éduquer c’est donc conduire à l’individu d’un état à un autre. Il s’agit de conduire l’enfant de cet état de dépendance totale à l’autonomie. C’est donc faire en sorte que l’enfant devienne un sujet libre capable désormais d’apprendre sans avoir nécessairement besoin de l’adulte. Au regard de cette approche l’éducation peut être considéré comme un chemin de passage. Un passages continuel où chaque point d’arrivée peut constituer un nouveau point de départ car l’apprentissage s’étend sur toute la vie l’accompagne l’oriente et lui donne un sens.
   
   

Conclusion

En effet pour nous deux auteurs ( Maria MONTESSORI et FREINER) D’éducation est centré sur l’action. D’un côté FREINET soutient qu’il faut un processus éducatif pour favoriser l’autonomie en mettant l’enfant en situation d’agir. Puis de l’autre côté Maria MONTESSORI définit l’éducateur ou la lutte comme celui qui incite l’enfant à la recherche par lui-même. Pour ces deux célèbre pédagogue il est impératif de donner à l’enfant la possibilité de réguler lui-même son activité, de fixer ses limites et d’établir ses objectifs et ainsi de prendre conscience de ses possibilités.
En conclusion nous disons que l’éducation joue un rôle essentiel et incontournable dans le processus de humanisation de l’enfant. Dans ce processus le maître est central. Pour bien réussir sa mission d’éducateurs ils seront d’abord présent, disponible et attentif aux besoins de l’enfant et ensuite ce soutien doit aboutir à une seconde tâche fondamental, rendre l’autonomie et l’indépendance possible à l’enfant il s’agit de répondre à son besoin existentielle « aide-moi à faire tout seul »

2) L’intelligence ce définit par un ensemble des processus retrouver dans des systèmes plus ou moins complexe, Vivant ou non, qui permettent de comprendre d’apprendre ou de s’adapter à des situations nouvelles. La définition de l’intelligence ainsi que la question d’une faculté d’intelligence générale ont fait l’objet de nombreuses discussions philosophiques L’intelligence est ici définie comme la « faculté de comprendre ». L’intelligence joue un rôle primordial dans toute analyse, synthèse, déduction, induction. Chez l’enfant, on parle d’intelligence lorsqu’il s’agit de la faculté d’adaptation et de réflexion en vue de l’action. L’intelligence concrète précède la pensée rationnelle et logique de l’adulte. Les élèves intelligents savent s’adapter aux nouvelles situations d’apprentissage de découverte, de mémorisation. Ils font preuve de sens critique, de discernement et de finesse d’analyse. Ils sont capables de réflexion et d’objectivité devant certaines situations. Le professeur va tenter d’amener les élèves à la compréhension et à l’intégration du programme à la fois dans la mesure du temps imparti (sur une année) mais aussi en fonction de sa manière d’appréhender celui-ci

3) « La dynamique de groupe ». Cette dynamique est souvent impulsée par un élève moteur, qu’on nomme le « leader » , en tant qu’il mène par son action et son influence la direction du groupe. Le maître a besoin de repérer cet élève et de s’appuyer sur lui (si c’est un bon élément) ou au contraire de diminuer son influence (si son action est négative sur le groupe)

4) Depuis la rentrée la classe de CE1 de l’école « Amariss «  comprend 27 élèves pour 15 filles et 12 garçons. Les enfants sont issus majoritairement d’un milieu social ouvrier avec 2 élèves ayant un an de retard. 1/3 Des élèves proviennent de l’immigration et la moitié et allophone.
L’objectif est de clôturer le cycle des apprentissages fondamentaux, nous sommes confrontés chaque jour entre délivrer le programme de l’éducation nationale, être l’adulte qui va permettre aux enfants de consolider et enrichir ses acquis dans de bonnes conditions, les élèves même avec leur histoire, leur caractère, leur comportement, leur difficulté et nous-mêmes.

La vie de la classe et l’ensemble de tous ces éléments dont il convient de trouver l’alchimie.

Nous sommes aujourd’hui à mi-parcours, les règles de vie sont fixées les contrats avec des élèves établi, les sanctions annoncées et l’attendu partager. À la fin de cette année les élèves doivent maîtriser les bases du français et des mathématiques une évaluation a été réalisé en début d’année, Et fort est de constater que 5 élèves rencontrent des difficultés.
À cet état de fait, plusieurs causes sont évoqués : la pauvreté du langage,  le manque d’attention, la motivation, mais peut-être aussi les conséquences d’un enseignement non adapté aux élèves.
Au quotidien cela se traduit par des ateliers de soutien de manipulation mathématique et syllabique, ensuite c’est aussi travailler la compréhension rechercher les anomalies sur un support graphique détecté puis corriger des  anomalies de situation en comprenant un texte et un support graphique.
Dans notre volonté d’aider les plus faibles il ne faut pas oublier les autres, il faut Savoir les récompenser a leurs juste valeur, motiver chacun dans une juste mesure et les positionner à leurs juste place. C’est pourquoi au sein de la classe le dispositif. «  Reward » a été mis en place pour complimenter les enfants sur leur travail.

Bien évidemment tout cela n’est possible que par le dialogue et la communication envers et de tous que cela soit enseignants, parents, psychologue etc. en effet la communication à l’école est nécessaire pour que celle-ci soit un lieu d’épanouissement et de développement personnel.