Psychologie et développement de l'enfant
Cours : Psychologie et développement de l'enfant. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Camille Savalle • 21 Novembre 2018 • Cours • 1 706 Mots (7 Pages) • 711 Vues
Le développement psychoaffectif
de l’enfant de 0 à 6 ans
sous l’angle de la psychanalyse
RAPPEL : Deuxième topique freudienne : Le Moi, le Ça et le Surmoi sont appelés instances
Certaines personnes n’ont pas de surmoi, ou il est très faible = les psychopathes L’objet en psychanalyse, c’est l’autre |
- De la gestation à la naissance :
- La période prénatale :
Les mandats inter et/ou transgénérationnels : Ce sont comme des dettes de vie, elle explique que on ne nait pas vraiment gratuitement, elle explique qu’il y a des exigences inconscientes ou conscientes dans la transmissions (Grands-parents transmissions exigeantes sur les petits-enfants).
« Il existe une balance des compte familiaux, un grand livre des comptes de la famille qui permet de voir si on est en crédit ou en débit, si on a des dettes, des obligations, des mérites, faute de quoi on a de générations en générations des séries de problèmes. » - ANCELIN SCHUTZENBERGER
Il y a donc une distance entre l’enfant réel et l’enfant imaginaire. Un enfant quand il nait, il réactive chez toutes mères des sentiments négatifs très fort.
On dit souvent que la naissance est un moment idyllique, mais c’est surtout le plus grand risque de morbidité psychiatrique :
- 20% des femmes enceintes sont touchées par la dépression
- 80% des femmes touchées du baby-blues
- Ainsi que des psychoses post-partum
Cette dépression maternelle peut fragiliser l’enfant dans son développement :
- Tout d’abord à un niveau narcissique : le regard de autres définis ce que nous sommes
- Moins d’interactions langagières
- Affecte également la capacité de rêverie imaginaire, capacité à s’évader dans un monde imaginaire à créer.
- Les stades freudiens / ! \ :
Jusqu’à Freud, on considérait que la sexualité démarrait au moment de la puberté, de l’adolescence. Les travaux de Freud ont permis de constater l’inverse : la sexualité se met en place et se construit dès la naissance.
Freud va parler de sexualité prégénitale : la sexualité prégénitale de l’enfant s’oppose à la sexualité génitale de l’adulte :
- La sexualité prégénitale à deux objectifs : la tendresse et le réconfort
- La sexualité génitale a pour but le coït et l’orgasme
Il arrive que les adultes prennent la sexualité prégénitale pour de la génitale (ex : pédophile). Cela va donc perturber le développement sexuel. (Cela explique pourquoi tous ceux qui maltraitent ont été maltraités).
- Le stade oral de 0 à 18 mois (premier stade) :
C’est le premier stade de l’évolution libidinale (de la libido)
Selon Freud, il y a un plaisir lié à l’activité de succion (ex : donner le sein au bébé), c’est une sorte de réconfort.
- La zone érogène est la zone buccale
- L’objet pulsionnel est le sein ou le biberon
- Le but pulsionnel c’est le plaisir autoérotique (manifestation du bébé dirigée vers son propre corps) c’est la recherche d’un réconfort déjà vécu et désormais remémoré qui détermine l’acte autoérotique de l’enfant.
Dans le stade oral, l’activité sexuelle prend racine dans une activité physiologique (la nutrition)
Note éval : il y aura forcément une question sur l’un des stades.
- Le stade anal qui se déroule entre 18 mois et 4 ans :
C’est l’âge de l’acquisition de la propreté, les enfants vont apprendre à retenir leurs selles, les sphincters.
On considère les selles reconnus comme une sorte de don ou de cadeau, dont le bébé gratifie ou non ses parents.
- La zone érogène : la muqueuse sigmoïdienne : l’anus
- L’objet pulsionnel : les parents comme objet à maitriser
- Le but pulsionnel : la relation avec les parents
Le bébé va comprendre que lorsqu’il fait dans sa couche, il y a des réactions de colères de la part des parents. A l’inverse, quand il arrivera à se retenir, les parents seront contents. Il va comprendre qu’il va pouvoir faire plaisir à ses parents ou le contraire (il teste les limites)
Ce jeu psychique du don et de la maitrise va permettre à l’enfant de maitriser ses sphincters.
On voit apparaitre les prémices de la sexualité :
- La passivité (ne retient pas ses phrases)
- L’activité (maîtrise de ses selles)
- Le stade falique-Œdipien de 4 à 6 ans :
C’est le stade absolu de la différenciation des sexes. Cela devient un thème prévalent (très important), la curiosité sexuelle est très présente.
- La zone érogène : le pénis chez le petit garçon ou le clitoris chez la petite fille
- L’objet pulsionnel : l’autre qui a un sexe différent de soi
- Le but pulsionnel : la prise de conscience de la différence anatomique des sexes
C’est le stade où les enfants vont questionner leurs différences anatomiques les uns les autres. L’enfant va se rendre compte que les parents sont ensemble et particulièrement la nuit, il va être curieux de cela (se lever la nuit, poser des questions comme celle de faire des bébés).
Le petit garçon va se rendre compte qu’il a la même chose que son père mais que sa maman ne l’a pas. En même temps, le père va souvent symboliser l’autorité. C’est ce qu’on appelle le « phallus » (qui signifie le pouvoir). Pour Freud, l’enfant va générer une angoisse de castration, la peur de perdre le phallus, et de devenir comme la mère (qui n’a pas de pénis).
Chez les petits garçons, la première masturbation est vers 10/11 ans.
Cette angoisse de castration semble présente toute la vie chez les hommes, ils vont donc chercher toute leur vie à avoir du phallus. (Ex : les grosses voitures)
Chez la petite fille, elle va se rendre compte qu’elle n’a pas le pénis. Pour Freud, elle va chercher à le combler toute sa vie, elle veut donc donner naissance à un petit garçon. Elle veut donc être la meilleure, fonder une famille, réussir ses études, etc…
On n’explique que très peu ce qu’est que le clitoris chez la petite fille. Les filles se masturbent pour la première fois à 17 ans. [pic 1][pic 2]
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