Puis-Je Savoir Qui Je Suis?
Recherche de Documents : Puis-Je Savoir Qui Je Suis?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirescune autorité, si nous sommes libres de pensée alors nous ne sommes pas soumis à une autorité qui nous dirait ou nous convaincrait d’une pensée ou une autre. En effet la liberté est faire ce que l’on veut et non ce que veut quelqu’un d’autre de nous, c’est l’absence de contraintes étrangères. Si nous ne sommes pas contraints de ne pas penser librement, alors nous ne le sommes pas non plus pour s’exprimer librement.
Cependant, la liberté de pensée en elle-même sous-entend d’autres conditions plus que nécessaire pour pouvoir être possible. Tel que la liberté d’expression qui laisse sous-entendre bien plus qu’une soit disant liberté.
Lorsque nous annonçons notre point de vue sur un thème, notre choix est très souvent réduis à quelques idées n’adoptant pas forcément la nôtre. Ce n’est alors qu’une opinion et non une idée venant de notre propre pensée, un choix par défaut. Prenons le cas de la politique de nos jours, nous avons le droit de voter, ce que nous appelons d’ailleurs une liberté car cela ne fut pas toujours le cas. Cependant, ne votons nous pas par dépit afin d’éviter le pire ? Notre liberté se résume ici à choisir ce qui nous conviens le plus, non ce que nous voulons réellement. La liberté de penser bien qu’étant intime ne peut alors pas s’appliquer lorsque l’on veut l’exprimer, car nous n’en avons pas la liberté de montrer notre vrai idée, celle qui est intime. Ainsi, la liberté d’expression n’est pas synonyme de liberté réelle mais ne laisse cependant pas la liberté de penser impossible.
La liberté de penser en elle-même admet plusieurs conditions. Chaque homme a une raison, qu’elle soit réfléchie ou direct. Pour qu’un homme soit libre de penser par lui-même, il doit avoir une certaine autonomie de la raison, c’est-à-dire ne pas être déterminé dans ses opinions. En effet nous avons tous un passé ou une histoire qui détermine notre propre raison dans des choix plus ou moins importants. Que l’on ait conscience ou non de la présence de ces déterminismes ne change pas le fait qu’ils sont là et qu’ils mènent notre raison. Par exemple, l’acte d’un pédophile ayant subi plus jeune des attouchements peut être plus compréhensible mais n’est cependant pas excusable. Il y a aussi d’autres facteurs qui font que la liberté de penser n’est pas forcément possible, il nous faudrait avoir une connaissance absolue de tout ce qui existe, mais dans ce cas nous visons à la vérité donc notre pensée reste soumise à la raison et à l’observation. Nous pouvons donc dire que finalement, la liberté de penser n’est pas réalisable, ou du moins, pas par soi-même.
La liberté d’expression reste cependant une forme de tyrannie. L’expression est plus un droit qu’une liberté. Il y a des conditions posé à cette « liberté d’expression ». Premièrement, bien que l’on s’exprime, la majorité et la véracité sont toujours gagnantes, écrasant ainsi les pensées minoritaires. Comme pour toute liberté il y a des règles, on ne doit pas nuire à autrui, et bien que certains ne s’en empêche pourtant pas, il y a des représailles qui se font. Par exemple, un homme veut crier haut et fort qu’il est raciste, qu’il ressent un mépris incontrôlable et tellement fort envers les personnes de couleur. Soit il le fera et en assumera les conséquences, mais dans ce cas-là il revendiquera le fait que nous sommes dans une démocratie et que nous avons un droit d’expression. On lui répondra alors que sa liberté d’expression est ici contre indiqué du fait que le racisme est interdit et puni par la loi. Il aurait pu également se taire car à l’aide de sa conscience il savait par toute logique ce qui allait se passer après s’être exprimé. Dans ce cas-là, la liberté d’expression n’est pas nécessaire à la libre pensée car celle si reste intime pour des raisons de tyrannie. Mais cet homme n’est pas non plus libre, car cette idée qu’il a sur les gens de couleur ne vient certainement
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