Ronsard, Odes, Livre Iv, 18
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Le recours à la figures, le recours aux trope(figure en grec), c’est donc un signe de poésie élaborée, savante
« Les deux Harpeurs divers » périphrase
« Le doux babil de ma lyre d’ivoire » métaphore, la lyre est personnifiée
Les connotations ou sens second :
• La lyre : univers grec, symbole de la poésie
• Le laurier verdissant : symbole d’Apollon
• Je volerai tout vif par l’univers : ça fait penser à la philosophie de Platon
• Plus dur que fer, j’ai fini cet ouvrage : il revendique le fait que son œuvre est plus forte que le temps, qu’elle est indestructible
Il revendique l’immortalité et la gloire car il est capable de réunir 2 poètes de l’Antiquité par sa propre lyre
Elévation épique et spirituelle, les victoires sont représentées par les grecs par des femmes très belles qui ont des ailes.
A partir du vers 15 le poète s’adresse à la muse, il revendique la gloire et l’éternité de la gloire.
Son poème est un éloge de la poésie française capable d’éternité.
Les registres dominant sont l’épique et le lyrique
Ronsard pratique les contaminations : c’est à dire qu’il s’inspire d’autres textes dans ce poème il s’inspire d’Horace et Ovide
La contamination est spécifique à l’Humanisme
Il faudrait étudier :
o La progression du texte, de Ronsard et de « Je » à l’invocation et la muse,
o Des réseaux lexicaux pour dégager le texte,
o La richesse stylistique,
o La musicalité,
o Identifier le registre,
o L’intertextualité
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