Solomon ASCH

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Expérience de Solomon Asch (1958) - Etude de conformisme

1. Que pouvez-vous dire à propos de l’expérience ? Expliquez comment s’organise l’étude.

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Asch a demandé aux étudiants de donner leurs réponses à haute voix. Il a répété la procédure avec 18 séries de barres. Un seul élève de chaque groupe était un sujet réel. Tous les autres étaient des complices à qui on avait demandé de donner deux réponses correctes, puis des réponses incorrectes concernant les essais. Asch fit en sorte que le sujet réel soit l'avant-dernier membre de chaque groupe et annonce sa réponse afin qu'il entende la plupart des réponses incorrectes avant de donner la sienne.

1. Quels sont les résultats de l’étude obtenus par Asch ? Expliquez-les.

À la surprise du psychologue, 37 des 50 sujets se sont conformés aux réponses "erronées" données au moins une fois par les autres membres du groupe, et 14 d'entre eux se sont conformés à plus de 6 essais "organisés".

Asch a été troublé par ces résultats : « La tendance à la conformité dans notre société est si forte que de jeunes gens raisonnablement intelligents et bien intentionnés veulent appeler le blanc noir ». Cela soulève des questions sur nos modes d’éducation et sur les valeurs qui guident notre conduite.  Pourquoi la plupart des sujets se sont-ils conformés si facilement ?  Lorsqu'ils ont été interrogés après l'expérience, la plupart d'entre eux ont déclaré qu'ils ne croyaient pas vraiment en leurs réponses conformes, mais qu'ils avaient suivi le groupe de peur d'être ridiculisés ou de se dire « étranges ». D’autres ont déclaré qu'ils croyaient vraiment que les réponses du groupe étaient correctes.

Asch a mené une version révisée de son expérience pour déterminer si les sujets ne croyaient vraiment pas en leurs réponses incorrectes. Lorsqu'ils ont été autorisés à écrire leurs réponses après avoir entendu les réponses des autres, leur niveau de conformité a été réduit d'environ un tiers à ce qu'il était lors de l'expérience initiale. 

Apparemment, les gens se conforment pour deux raisons principales : premièrement, parce qu'ils veulent être aimés du groupe ou parce qu'ils croient que le groupe est mieux informé qu'ils ne le sont. Vous faites cela parce que vous voulez être accepté par le groupe et que vous supposez que les autres en savent plus que vous.

Asch a conclu qu'il est difficile de maintenir que vous voyez quelque chose quand personne d'autre ne le voit. La pression de groupe impliquée par l’opinion exprimée par d’autres personnes peut entraîner des modifications et des distorsions qui vous font voir presque tout. 

1. Quels liens pouvez-vous faire avec l’influence sociale ET le conformisme ?

De nos jours, nous subissons tous sans le vouloir, une certaine influence sociale, nous avons tendance à suivre le mouvement de groupe. Comme nous l’avons vu précédemment dans le cours, il existe deux type de groupe : les groupes primaires et secondaires. Le premier est un petit groupe de personnes entretenant des relations intimes et régulières. Le second, quant à lui, est un groupe plus important qui participe à des buts et des actions communes.

Au sein de ce même groupe, il y a deux types de leaders. D’une part, il y a le leader  fonctionnel qui est compétant et centré su sur sa tâche. C’est ce leader qui veille à la poursuite des objectifs du groupe auquel il appartient. D’une autre part est le leader affectif qui est aimé et centré sur les relations entre les membres. 

De ce fait, nous pouvons apercevoir que nos décisions sont souvent influencées par le groupe au sein duquel on se trouve.

 Pour conclure, échapper à l’influence sociale demande d’en prendre conscience dans un premier temps pour parvenir à se désynchroniser du groupe. Pour cela, il faut aussi dépasser sa peur du rejet. Chacun d’entre nous avons besoin de trouver un lien entre son besoin d’appartenance et son besoin d’individualité.