Tityos

ie immortel et fouille ses viscères féconds en supplices, y cherchant sa pâture et installé à demeure sous la haute poitrine, sans laisser le moindre répit au foie qui renaît sans fin.

Extrait de Enéide Livre VI, Virgile :

" Aux tristes accents de sa voix, accompagnés des sons plaintifs de sa lyre, les ombres et les mânes pleurent attendris. Tantale cesse de poursuivre l'onde qui le fuit. Ixion s'arrête sur sa roue. Les vautours ne rongent plus les entrailles de Tityos. [...] "

III. Commentaire d’image

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Leto

Apollon

Tityos

C’est un vase de hauteur 44,5 cm et de diamètre 34,5 cm. Polygnote a dessiné sur ce vase vers 450-440 avant J-C. On peut voir Apollon frappant de ses flèches Tityos, qui a essayé d’enlever sa mère Léto. Derrière Apollon se trouve Artémis, Tityos paraît craintif : il a déjà reçu une flèche au niveau de sa tête et son visage porte la souffrance. Apollon semble bien décidé à le punir.

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C’est un dessin de Michel-Ange (1475-1564), est un peintre, un sculpteur, un poète et un architecte italien de la Renaissance.

On y voit donc Tityos et le vautour qui dévore son foie toujours renaissant. Le vautour cherche du regard le foie de Tityos et le recouvre totalement de ses ailes dépliées. On constate la faiblesse de Tityos face à la puissance du vautour. A droite on voit un arbre fantastique mi-végétal, mi-animal, qui montre le cauchemar de Tityos mais qui rappelle aussi la représentation de l’Enfer et ses démons au Moyen Age.