Un Personnage De Roman Peut-Il Se Concevoir Sans Souffrance Ni Désillusion
Note de Recherches : Un Personnage De Roman Peut-Il Se Concevoir Sans Souffrance Ni Désillusion. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresa) Le roman : Un genre protéiforme (qui permet s’attacher davantage à différents aspects d’un personnage par la description, les registres, les types de focalisation etc.)
Ce polymophisme permet de faire du personnage de roman un reflet de sa société ou du moins de la vision du monde de l’auteur : ainsi Proust voit-il le monde à travers la question de l’art et dela mndanité, Zola ou Balzac à travers le déterminisme de l’hérédité génétique ou bien Camus et Sartre à travers des questions d’ordre purement ontologique.
b) Le personnage de roman est proche de lecteur en cela que ce dernier connaît tout de sa destinée : « La trouvaille du romancier a été d’avoir l’idée de remplacer ces parties impénétrables à l’âme par une quantité égale de parties immatérielles c’est-à-dire que l’âme peut s’assimiler » affirme Marcel Proust dans « Du côté de Chez Swann »
c) Le personnage de roman : L’incarnation d’un destin (qu’il soit heureux ou malheureux… le destin dépend de la vision du monde puisque la vision de l’homme dépend des caractéristiques de la société dans laquelle il évolue : On retrouve ceci dans les différentes façons dont s’achèvent les Bildungsroman ou « romans d’apprentissage » : Frédéric Moreau dans « l’éducation sentimentale » de Flaubert végète à la fin du roman, quand Ratignac de la « comédie humaine » de Balzac réussit son enteprise d’ascenssion sociale).
En conclusion le pesonnage de roman possède de multiples facettes : Dans le souci des romanciers de leur peindre une vie vraisemblable, ils se heurtent à des difficultés qui les achèvent -ce sont les anti-héros qui servent à la critique des moeurs- ou les poussent à se transcender -ce sont les héros qui « montrent l’exemple ». Au fil de l’histoire littéraire, les obstacles sur le route des personnages demeurent moins matériels : Il s’ait davantage de l’emprise de leurs propres sentiments, ce qui les rapproche de l’individu réel (on pensera aux nouveaux romanciers qui veulent analyser les « flux de conscience » -Tropismes de Sarraute).
Finalement, le personnage est une vision de l’homme qui, selon qu’il est soumis à son destin ou en est l’acteur, est le reflet des conceptions de son auteur et de sa vision du monde (on revient donc à l’objet d’étude ! : Stratégie argumentative quand tu nous tiens !).
Il serait bon de faire dans cette conclusion (sommaire) une ouverture, pourquoi pas sur la destinée humaine ou le plaisir de la lecture romanesque…
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