Urbaniste
Note de Recherches : Urbaniste. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresle code des marchés publics ou de la réglementation européenne en matière de protection des espaces verts ; intégration des projets dans le cadre de la politique de la ville et tout particulièrement de la loi solidarité et renouvellement urbain, etc.
Les débouchés :
Les collectivités territoriales : Suite à la décentralisation, les élus locaux ont étoffé leurs services techniques pour mener à bien leurs projets d’aménagement urbain. D’autres niveaux d’intervention que la commune, le département et la région, sont apparus. Les communautés d’agglomérations, notamment, recrutent des urbanistes.
Les cabinets de consultants : Les commandes ne manquent pas pour ceux qui veulent travailler en libéral comme consultant. Seul bémol : les rémunérations se situent à un bas niveau, surtout si on les compare à celle en vigueur dans le reste du continent européen.
Le secteur parapublic : Une nébuleuse d’employeurs compose ce secteur : CAUE ( conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), SEM (sociétés d’économie mixte), ect. Les urbanistes y sont faiblement représentés, si ce n’est pas les agences d’urbanisme qui bénificient d’une réelle dynamique de création ( on devrait bientôt en dénombrer une soixantaine).
Son profil :
Esprit de synthèse : L’urbaniste doit savoir sélectionner les informations les plus pertinentes dans la masse de données qu’il a recueillies lors de ses recherches sur le terrain. Et les mettre dans les documents qui’il rédige.
Ouvert au dialogue : Homme de négociation, il cherche à concilier les demandes des élus et les aspirations des citadins. Il a le gout du travail en équipe. Il est capable d’exposer les grandes lignes d’un projet en public. Il sait aussi renoncer quand un projet n’aboutit pas : un changement politique, une réorientation des priorités ou un retrait des investisseurs et tout est remis en question.
ETUDES
Les études d’urbanisme se déroulent la plupart du temps à l’université ( à laquelle sont rattachés les instituts d’urbanisme), mais il est possible de passer dabord par une école d’architecture.
Exeption faite du DUT carrières sociales option estion urbaine, l’université propose surtout des parcours de formation en urbanisme ou en aménagement du territoire, le plus souvent à partir du 5 semestre de la licence. L’urbanisme faisant appel à des connaissances variées, plusieurs mentionsde licence conviennent : géographie, sociologie, droit, économie gestion, mathématiques informatique et statistiques apliquées aux sciences humaines et sociales ou sciences de la terre.
Quel que soit le parcours choisi, il est nécessaire de prolonger ses études jusqu’au master (bac + 5) en urbanisme ou aménagement : master recherche ou master pro en sciences humaines, assortis de mentions (géographie, sociologie…) et de spécialités ( aménagement, urbanisme, etc). Les masters les plus cotés auprès des professionnels sont les masters certifiés par l’APERAU ( association pour la promotion de l’enseignement et de la recherche en aménagement et urbanisme), car ils respectent tous une charte de qualité.
Les écoles d’ingénieurs, comme les écoles nationales du génie rural,des eaux et des forets proposent des mastères spécialisée en aménagement.
Source : revu onisep, batiment travaux publics, architecture, urbanisme, n° 3 (2006)
La gazette des communes, des départements,
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