Vaccination

t immunise les poules. Le principe fondamental de la vaccination est donc découvert : l’atténuation de l’agent infectieux.

Dès lors, Pasteur applique cette méthode au bacille du charbon, mais cette fois le vieillissement à l’air ne suffit pas, il faut donc chauffer et traiter le virus par un antiseptique. En 1885, Pasteur se lance dans la vaccination chez l’homme, et gagne son principal titre de gloire avec la vaccination contre la rage.

Ainsi les chercheurs américains Simon et Smith démontrent en 1886 l’efficacité des micro-organismes tués. De leur côté, Roux et Chamberland montrent que les toxines, ces substances secrétés par certain microbes, peuvent une fois détoxifiées, c'est-à-dire une fois que la propriété biologique est inactivée, induire une immunisation.

Malgré ces nouveaux succès, les premiers vaccins engendraient parfois chez l’homme des encéphalites. Cela est du à la mauvaise purification des micro-organismes.

De réelles améliorations n’adviendront qu’à partir des années 49-50, avec l’apparition des techniques de culture in vitro de cellules animales, puis de cellules humaines dans les années 50-60. Dans les années 70, c’est le début du génie génétique avec, en 1975, les premiers décryptages de gènes. Les identifications de séquences de génomes de micro-organismes se succèdent alors : dans les années 80 pour les virus, les années 90 pour les bactéries et les années 2000 pour certains parasites. Autant d’avancées qui favorisent l’élaboration de vaccins.