Alain, manuscrit inédits, 1928 in philosophie, Textes choisis pour les classes P.U.F. éd., tome II, p. 137-138
Commentaire de texte : Alain, manuscrit inédits, 1928 in philosophie, Textes choisis pour les classes P.U.F. éd., tome II, p. 137-138. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Nora Boughattas • 14 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 935 Mots (4 Pages) • 565 Vues
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Alain, manuscrit inédits, 1928 in philosophie, Textes choisis pour les classes P.U.F. éd., tome II, p. 137-138
Le philosophe Alain définit par ailleurs la conscience comme étant « Le savoir revenant sur lui-même et prenant pour contre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger ». La conscience est-elle présente qu’au fil du temps ? D’abord Alain parle et définit la conscience et il parle des souvenirs présents à travers le temps et le refus de soi-même par la conscience.
Tout d’abord des lignes 1 à 3 l’auteur tente de définir la conscience en l’opposant à l’état de sommeil. Historiquement, le mot conscience désigne d'abord la capacité morale de décider du bien et du mal : « science sans conscience n'est que ruine de l'âme »Rabelais. Ce n'est que plus tard (vers la fin du XVII° siècle) que le mot en français prend son sens psychologique. Quant à l'inconscient, il est souvent compris dans un sens moral et confondu avec l'inconscience, l'insouciance, c'est-à-dire l'absence de responsabilité. Dans un sens très large, est inconscient tout ce qui échappe à la conscience. La philosophie est là pour provoquer un éveil de conscience elle ne peut plus se poser en terme de vérité mais elle peut supposer en quête de sens c’est-à-dire chercher à interpréter les choses Il fait ici une métaphore sur le sommeil et le rêve en montrant l’ignorance et l’illusion de l’inconscience. Quand l’humain est dans son sommeil son physique est pré sent mais pas sa conscience puisque quand il dort ou qu’il rêve il ne prend pas conscience de ses actes ou de ses pensées, tout n’est qu’illusion. Pour être conscient il faut ainsi une certaine réflexion et intelligence autrement dit savoir différencier le monde réel de l’imaginaire. De plus, la conscience c’est être auteur de sa propre vie. Effectivement, pour Alain, la conscience est une identification de soi-même et de ses propres idées. Les autres peuvent changer notre avis personnel mais sa conscience permet d’être unique si on le veut et de penser par lui-même. C’est un engagement moral et être responsable de ses choix et de ses idéaux. Aussi d’y assumer ses pensées. La réflexion et la conscience nous permet ainsi de distinguer la différence entre notre idéologie et celle des autres.
L’inconscience de l’enfant et des expériences passées sont abordées des lignes 4 à 8. Alain vois le passé comme une inconscience et le refus de voir les choses. Pour lui de passer d’une période de regrets (le regret suppose la culpabilité) qui est fait d’ignorance puisqu’il relit son passé à son enfance où il ignorais tout et avait aucune conscience. Ce qu’il fait qu’il relit donc la conscience à la maturité et à l’adulte ainsi que l’ignorance et l’enfant. Il regrette le passé puisque où avant il n’était pas comme il est actuellement, au présent. Donc il a changé seulement le changement ne peut être que comportementaux et/ou ou physique mais cela ne change pas la personne qu’il est, il ne peut pas devenir quelqu’un d’autre. Alain a formé son présent et son futur par rapport à ses expériences passées. La conscience donne donc le moyen de la détermination de devenir celui que l’on souhaite être. C’est ce qui montre le lien entre le passé le présent le
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