Depend-il de nous d'être heureux?

Rameau Chloé

TS5

Dépend-t-il de nous d’être heureux ?

        Les Hommes ont tous un but commun qui les unis, celui de vouloir être heureux. Tous veulent ressentir un état de plénitude durable. En effet être heureux est synonyme de la joie, du plaisir ou encore de la jouissance. Le fait de dépendre de quelqu’un signifie être sous son autorité. Or être heureux c’est satisfaire tous ses désirs, en les rendant possible. Nous pensons alors que nous sommes maîtres de nous désirs et ainsi de notre bonheur. Or le bonheur est une chose difficile à avoir car il est également synonyme de chance donc de hasard, le bonheur est-il alors lié au hasard ? Mais s’il dépend du hasard, sommes-nous réellement responsables de notre bonheur et de notre malheur. De plus si l’on ne pense qu’à son bonheur qu’en est-il de notre vie sociable, car en étant égoïste on ne respecte pas les valeurs morales, et nous finissons par être rejeté et alors être malheureux. Ainsi les conditions dans lesquelles nous vivons sont liées à notre bonheur. Ainsi le bonheur est-il seulement lié aux conditions dans lesquelles nous vivons et alors nous ne sommes pas uniquement maitres, ou au contraire sommes-nous seul responsable de notre existence et alors de notre bonheur nous poussant à prendre nos propres décisions ? Nous verrons d’abord que l’Homme est responsable de son bonheur avant de nous intéresser au fait qu’il ne peut pas l’être entièrement. Enfin nous nous interrogerons sur la réelle valeur de notre bonheur.

        Le bonheur parfait même après la mort, c’est ce que tout le monde recherche. Cependant celui-ci est très difficile à atteindre et il faut pour cela s’en donner les moyens et toujours progresser. Imaginons qu’une personne veuille à tout prix une voiture de luxe, celle-ci va alors se donner les moyens de l’obtenir en travaillant pour gagner suffisamment d’argent. Ainsi il va parvenir à l’acheter et en faire son bonheur. Nous voyons alors que nous sommes maitres de nos objectifs qui nous rendrons heureux. En effet si nous ne sommes pas assez motivés et n’avons pas la moindre envie nous ne serons pas comblés. Il y a deux types d’attitude possible à adopter vis-à-vis du bonheur : il y a l’attitude passive c’est-à-dire attendre que le bonheur se produise ou alors l’attitude active qui consiste à agir pour ne pas abandonner le bonheur. Comme le bonheur dépend de nous, nous adoptons donc l’attitude active. Le fait d’accomplir des objectifs est essentielle pour nous procurer de la joie et du plaisir afin de se sentir combler. Encore une fois être maître de ses décisions nous procure du bonheur.
Les choix que nous avons à faire nous appartiennes et permettent de nous procurer du plaisir et de la joie ; imaginons avoir la possibilité de choisir entre un macaron au chocolat ou au caramel, avoir le choix vous fais plaisir, vous n’êtes pas obligé de prendre quelque chose que vous n’aimez pas par exemple.
Le bonheur est alors une idée abstraite lorsqu’on en parle mais plutôt précise pour chacun, nous en avons tous une version différente qui dépend de nos expérience ou de nos gouts ; il dépend alors de la conception de chacun s’en fait.
Les Stoïciens pensent que pour être heureux il faut savoir reconnaître ce qui dépend de nous de ce qui ne dépend pas de nous. Ils pensent alors que ce sont les idées, plus que les effets, qui nous rendent malheureux ; il faut alors savoir en faire la différence et se focaliser uniquement sur ce qui dépend de nous. Notre impuissance à obtenir tout ce que l’on désire doit nous forcer à nous accorder avec le monde et nous contenter de ce qui est en acceptant ce qui nous anime.
Cependant être heureux signifie être égoïste, or cela amène à être rejeter…

        Le bonheur si l’on en prend les racines veut dire « bon augure » c’est-à-dire la chance, mais cela signifie-t-il que pour être heureux il faut avoir de la chance ? Or prenons un exemple, nous pouvons affirmer qu’être avec ses amis ou ses proches provoque en nous de la joie et de la bonne humeur. Ainsi le bonheur dépend de ceux qui nous entourent, du contact mutuel et plaisant avec eux. Car les personnes qui se sentent seules, sans soutiens ni contacts mutuels sont généralement malheureux. Être entouré et soutenue un très gros impact sur notre moral et alors sur notre bonheur : « Le bonheur n’est réel que s’il est partagé », cette citation du film into the Wild nous le prouve encore une fois.
Il existe des facteurs extérieurs qui influent sur notre bonheur. En effet ils peuvent être de l’ordre politique, dans ce cas si nous sommes dans un Etat avec un régime totalitaire est-il possible d’être heureux en étant contrôlé et en n’ayant aucunes libertés ? La réponse est non, il nous est impossible d’être heureux si l’on ne possède aucune liberté. Il y a également des facteurs naturels, sociaux, économiques, et de nombreux autres. Notre bonheur dépend alors d’éléments extérieurs qui sont indispensables.
De plus selon Socrate le désir est une contrainte dont il faut se débarrasser ; si l’on prend l’exemple du chocolat, on désir en manger un morceau maos lorsqu’on y a gouté on en redésire ce qui devient un cercle vicieux. Ici nous pouvoir voir que le bonheur de dépend pas seulement de nous mais aussi de nos désirs.
Outre cela nous avons vu qu’être heureux implique que l’on pense à nous avant de penser aux autres, jusqu’à être égoïste, afin de réaliser tous nos désirs. Cependant nous sommes des êtres sociaux de nature, ainsi pour vivre en société il faut respecter des règles morales communes. Alors si nous ne pensons qu’à notre personne nous finissons par être rejeté. La conscience de Victor Hugo nous explique qu’il nous est impossible de fuir la conscience morale, avoir « bonne conscience » contribue alors à notre bonheur. Imaginons être très pressé et qu’une personne âgée nous demande de l’accompagner jusqu’à un lieu-dit, une personne égoïste refuserait mais sa conscience lui pèsera tandis que si elle avait accepté celle-ci serait tranquille. Notre bonheur dépend alors de la nature humaine car notre conscience influe sur nos actes ou choix.