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Dissertation homosexualité

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lité est parfois un problème dans le domaine du travail. En effet, certains patrons préfèrent des individus hétérosexuels à des individus homosexuels. Cependant, l’orientation sexuelle n’a aucune influence sur le travail effectué. D’après le document 1, on constate que 16 % des personnes homosexuelles ayant témoignées à l’association « SOS homophobie » sont victime d’homophobie dans le domaine du travail. On apprend également que 15 % des plaintes déposées dans cette même association concernent des propos homophobes rencontrés sur Internet. Ensuite, d’après le document 1, on apprend que dans certains commerces et services, le personnel de l’établissement refuse parfois d’exercer son travail quand la clientèle s’agit de personnes homosexuelles. Par exemple, on apprend d’après le document 1, que dans certains cafés, les vendeurs refusent parfois de servir un café aux personnes homosexuelles. De plus, cette discrimination est parfois présente dans d’autres services. Par exemple, certains chauffeurs de taxis refusent de transporter des clients homosexuels. De plus, selon le document 3, on apprend que 6,5 % des homosexuels masculins sont victimes d’inégalité salariale dans le domaine privée. En effet, d’après David Belliard (l’auteur du document 3) : « les homosexuels masculins gagnent 6.5 % de moins que leurs homologues hétéro sexuels dans le domaine privé » (ligne 2 et 3). Cette inégalité n’est pas seulement présente dans le secteur privé. En effet, dans le domaine public, les homosexuels sont également victimes d’inégalité salariale. D’après le document 3, on apprend que les personnes masculines et homosexuelles travaillant dans le secteur public gagnent 5,5 % de moins que les personnes hétérosexuelles exerçant la même fonction. On peut donc déduire que l’homophobie est présente dans tous les domaines. Afin de lutter contre cette homophobie omniprésente, de nombreuses associations voient le jour. Par exemple, SOS homophobie est une association qui rassemble des personnes homosexuelles afin de témoigner sur le sujet de l’homophobie dans leur vie. De plus, l’association Le Refuge a également pour but de lutter contre l’homophobie. Pour cela, elle crée des affiches (comme dans le document 2) pour monter à la population que l’homophobie a des effets néfastes sur la vie des personnes homosexuelles.

Par exemple, d’après l’affiche du document 2, on apprend que les tentatives de suicides chez les personnes homosexuelles sont 13 fois plus nombreuses que chez les autres personnes. De plus, les couples homosexuels n’ont pas les mêmes droits que les couples hétérosexuels. En effet, en France, les couples homosexuels n’ont pas le droit de se marier alors que les couples hétérosexuels en ont le droit. Seul le PASCS (Pacte civil de solidarité) est autorisé pour les individus homosexuels. De plus, l’adoption en tant que couple homosexuel est interdite, seuls les célibataires homosexuels peuvent faire des demandes d’adoption. Dans notre société, l’homosexualité est encore perçue comme une déviance, même si de nombreux individus « se serrent les coudes » afin de lutter contre l’homophobie.

Les personnes homosexuelles sont en effet perçues comme déviantes. Cependant, le droit contribue à l’égalité entre les personnes homosexuelles et hétérosexuelles. Tout d’abord, le droit français a instauré depuis les années 1980 des lois permettant l’égalité entre les homosexuels et les autres individus. En effet, on apprend avec le document 4 que dès 1981, les individus ne sont plus fichés selon leur orientation sexuelle. C’est-à-dire qu’avant 1981 les individus homosexuels étaient « classés » séparément des autres individus dans les registres de préfecture de police. Ils sont désormais officiellement considérés comme des individus comme les autres. De plus, c’est également depuis cette année que les personnes homosexuelles ne sont plus officiellement considérés de malade mentale (ce qui n’empêche pas les jugements de la part des autres citoyens). Les actes homosexuels sont alors toujours pénalement punis. C’est-à-dire que les actes homosexuels commis entre individus de plus de 15 ans sont considérés comme délit. Ce n’est que le 4 aout 1982 que ces actes deviennent autorisés. Le fait que l’homosexualité ne soit plus considérée comme une maladie n’est pas valable pour tous les pays. En effet, ce n’est qu’en mai 1990 que l’Organisation Mondiale de la Santé supprime l’homosexualité de sa liste des maladies mentales. L’homosexualité n’est alors plus considérée comme une maladie mentale, partout dans le monde. Le 15 novembre 1999, l’Etat instaure une loi afin que les couples homosexuels puissent être reconnus au nom de loi : le PACS (pacte civil de solidarité). Cette nouvelle modalité est différente du mariage mais permet tout de même d’être reconnu comme un couple « uni ». On apprend d’après le document 5 qu’un mariage homosexuel a eu lieu le 5 juin 2004 en Gironde. Cependant, ce mariage a été supprimé car il ne correspondait pas aux lois.

De plus, selon le document 4, on apprend que depuis mars 2003, les remarques homophobes sont punies de la même peine que des remarques racistes. Cela nous montre que l’Etat veut punir les discriminations de la même manière. Ensuite, concevoir un enfant entre deux personnes du même sexe étant impossible, l’adoption est possible mais pas aussi « simple » que pour les couples hétérosexuels. Pour commencer, ce n’est qu’en 2001 que le tribunal autorise à une femme d’adopter les enfants de sa compagne. Cependant, un couple homosexuel a beaucoup de difficultés à adopter un enfant s’il remplit son dossier d’adoption en indiquant que les deux individus du même sexe vivent ensemble. En revanche, la solution la plus simple serait qu’un homosexuel fasse un dossier d’adoption en indiquant qu’il est célibataire. La procédure d’adoption serait alors moins longue. De plus, pour les personnes homosexuelles féminines, la loi interdit la Procréation Médicalement Assistée par un donneur ainsi que les mères porteuses. Le seul recours pour avoir un enfant tout en étant homosexuel est donc l’adoption. Ensuite, en janvier 2008, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France car elle avait refusé l’adoption

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