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Mémoires Gratuits : Dissertation. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirespeuvent raconter une histoire dans leur œuvre. L'artiste peut utiliser des scènes de la vie courante ce qui rappelle au spectateur son quotidien. Cela peut faire naitre des émotions. Un tableau comme par exemple Les époux Arnolfini de Jan van Eyck, présente une histoire celle d’un couple avant le mariage. Il peut être touchant.
L’œuvre d’art peut rappeler au spectateur des souvenirs heureux et toucher sa subjectivité. Il aimera alors l’œuvre d’art, il saura l'approprier à sa propre vie. L’artiste peut l’intéresser aussi avec des formes et des couleurs qui à première vue sont insignifiantes comme dans l’art abstrait. L’art abstrait laisse libre court à l’imagination et le spectateur peut voir le tableau comme il le désire. Il inventera peut être quelque chose dans le tableau qui le fera l’apprécier tout particulièrement ou il jouira simplement de la vue des couleurs et des formes.
De plus, l’imagination est innée et non culturelle. Elle ne s'enseigne pas. Ainsi les enfants en bas âge débordent d'imagination alors qu'ils n'ont pas commencé l'école. Ils peuvent apprécier ou non une œuvre alors qu’ils n’ont pas encore de passé culturel. Donc un spectateur peut avoir un jugement sur une œuvre d’art sans être cultivé car il peut l’apprécier avec les émotions ou l’imagination. L’art vise aussi le beau. En effet, l’harmonie des formes pour une peinture ou bien des sons pour une musique peut provoquer un plaisir qui fait aimer l’œuvre. La beauté d’une chose peut aussi émouvoir. Même un ignorant peut ressentir du plaisir en écoutant Piano Concerto de Mozart. Si les grandes œuvres durant les siècles ont eu autant de succès c’est qu’elles plaisaient au grand public et cela de façon universelle et intemporelle. Par exemple, les pièces de Molière plaisaient autant au peuple qu’à la bourgeoisie. Tout le monde n’a pas un niveau culturel égal et cela dépend souvent du milieu social auquel on appartient. La culture ne doit donc pas jouer un grand rôle dans l’appréciation d’une œuvre d’art.
Dans cette première partie, on a seulement considéré le terme « apprécier » dans le sens aimer, susciter une appréciation esthétique positive, trouver de l’intérêt. Un des buts de l’artiste est de plaire au spectateur mais peut-être cherche-t-il aussi autre chose.
On peut comprendre le terme apprécier d’une manière différente. En effet, on peut considérer qu’apprécier une œuvre peut aussi signifier être capable de la juger, de l’estimer à sa juste valeur donc de la comprendre. Je pense qu’être cultivé peut aider et permettre de juger les différentes œuvres. Sans un minimum de connaissance, le spectateur va comprendre l’œuvre et le message de l’artiste de travers. Il va admirer au hasard ou bien se désintéresser sans raison car l’œuvre ne lui aura apporté aucun plaisir. Alors pour comprendre, il faut apprendre le langage de l’art. En effet, si on ne connaît pas les techniques de la peinture, par exemple, on ne peut reconnaître les prouesses de Monet, Picasso ou Léonard de Vinci. Mais il n’y a pas que les connaissances qui se rapportent à l’art qui sont importantes. Toutes les sortes de connaissances peuvent apporter un plus quand on examine l’œuvre. Comme par exemple : les sciences des mathématiques. En effet, Léonard de Vinci utilisait des règles de géométrie et de l’anatomie afin de réaliser son interprétation des proportions parfaites de l’homme. Donc avoir des connaissances sur ces domaines peut permettre d’apprécier pleinement ses œuvres.
Les livres peuvent être une grande source de savoir. Ils peuvent nous permettre de connaître des choses sur l’auteur de l’œuvre et comprendre pourquoi il a fait cette œuvre. Par exemple, connaître l’enfance d’Arthur Rimbaud peut permettre au lecteur de mieux comprendre ce qu’il écrit et partager des sentiments. Par exemple, Rimbaud écrit « le mal », lorsqu’il est adolescent. Il exprime sa haine contre la violence à l’âge ou l’on est le plus révolté. Grâce à la culture livresque, on peut apprécier ses poèmes plus facilement.
Il est indéniable que la culture que possède l’individu quand il regarde ou écoute une œuvre d’art l’aide à l’apprécier. Sans culture, l’individu va laisser passer des détails importants à la compréhension de l’œuvre (un rappel à l’histoire pour un tableau, ou une note de musique singulière dans un opéra). Comment pourra-t-il alors évaluer l’œuvre à sa juste valeur. S’il ne l’apprécie pas : c’est qui il n’était pas assez qualifié afin de voir ce qui sort de l’ordinaire, quel est le message transmis, ou encore quelle est l’émotion à partager.
Donc on peut dire que les sentiments qui nous font admirer les œuvres dépendent de notre niveau culturel. Suivant les voyages que l’on a fait, les choses que l’on a apprises, on n’est pas tous touché par les mêmes œuvres. Si une personne est partie vivre à l’étranger elle pourrait comprendre d’autres allusions dans un tableau contrairement à quelqu’un qui est resté dans son village. Il faut examiner une œuvre d’art en se remettant dans le contexte du moment où elle a été conçue, du lieu, des spectateurs à qui elle s'adressait à l'origine. Car sinon on va comprendre les choses de travers. C’est pour ça qu’il faut un minimum de culture sur les autres univers qui existent, être ouvert à l’histoire d’autres religions…
Il y a donc quelque chose très subjectif par rapport à l’art et être cultivé peut nous permettre de nous détacher des préjugés que l’on a et qui nous empêchent de voir ou d'écouter.
Nous avons étudié le fait qu’être cultivé pouvait influencer notre rapport à l’œuvre d’art mais il est intéressant de se questionner sur l’influence que peuvent avoir les œuvres d’art que l’on admire sur notre niveau culturel.
Effectivement, être cultivé permet de mieux apprécier les œuvres mais on peut aussi apprendre de l’art. C'est par l'observation
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