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Doit-on apprendre à penser ?

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Par   •  12 Mai 2022  •  Dissertation  •  3 783 Mots (16 Pages)  •  433 Vues

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Doit-on apprendre à penser ?   (Raison, vérité, liberté).

Apprendre => n’est pas quelque chose d’innée, acquisition d’une méthode par un apprentissage, connaissance.

Penser => résultat d’un travail => pensée réfléchie, structuré, rationnelle. Immédiate, spontané => plusieurs types ou formes de penser (-> hiérarchisation de plusieurs modes de la pensée).

🡪 Opinion (doxa) = arbitraire = pensée rationnelle (logos).

Doit-on => en quoi est-ce une obligation de faire usage d’une pensée rationnelle ?                                  🡪Exigence de rechercher le vrai et le bien par la pensée rationnelle car c’est ce qui fait la dignité de l’homme.                                                                                                                                                                                             – Ne pas utiliser la raison serait indigne car ce serait pervertir ou dénaturer l’homme. Il y a une essence ((esse=être) apparence) de l’homme. Il y aurait une nature propre à l’homme qui permet de le définir (l’homme possède une même essence malgré l’apparence physique).

Introduction :                                                                                                                                                                               

La question que l’on doit critiquer nous demande si l’on doit apprendre à penser. Cette question suscite deux problématiques :                                                                                                                                   – 1° : Es ce que l’usage de la pensée est donné à tous de façon innée ;                                                                – 2° : Est-ce qu’elle est de l’ordre d’une acquisition, l’ordre d’un travail.                                                     On nous demande en quoi l’exercice de la pensée est une obligation et à quel type d’obligation peut-il renvoyé. L’enjeux de cette question consiste à dégager ce qu’est l’usage véritable de la pensée. C’est pourquoi dans un premier temps nous verrons que cette question peut paraître absurde dans la mesure où la pensée semble être une faculté naturelle à l’homme, car tout homme pense et seul l’homme pense. Si c’est une faculté innée il paraît inutile de l’apprendre. Cependant cette pensée spontanée trouve vite ses limites car elle enferme l’homme dans les illusions de l’homme fausse. C’est pourquoi dans un deuxième temps, nous verrons qu’il y a une distinction à faire entre la pensée spontanée qui est irréfléchie et entre la pensée rationnelle qui s’acquièrent par le recours à l’autorité de la raison. On rétablira que cet usage de la raison est la condition de possibilité de la connaissance du vrai et du bien, donc constitue une obligation dans la mesure où elle permet à l’homme d’atteindre la dignité.

  1. La thèse selon laquelle penser est naturel à l’homme et ses limites.

  1. Penser est naturel à l’homme.

Aristote (384-322) 🡪l’homme est un animal rationnel.                                                               Genre 🡪 catégorie d’être qui ont des propriétés communes.                                                 Espèce 🡪 ensemble de ceux qui possède une différence spécifique.

En puissance (potentiel) 🡪 (médiation (intermédiaire) = travail) 🡪 en acte (effectif (dans les faits)).

Texte de Hegel (1770-1831) :

Dans ce texte il critique la thèse de l’opinion selon laquelle penser par sois même est innée, donné à tous et ne nécessite pas un travail d’acquisition.

La véritable nature de la philosophie est de penser sous l’autorité de la raison, c’est ce qui est déterminant pour l’homme

La science est le résultat d’un travail

L’art est un savoir-faire, la création d’une œuvre d’art.      

La raison c’est ce qui permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal.

Penser par sois même : donner son avis par sois même, spontanément.

Un véritable dialogue : 2 interlocuteurs échangent entre eux, à la fin les hommes parviennent à s’entendre. Permet à l’autre de se délivrer de ses pensées fausses. L’idée essentiel dans le 2ème paragraphe est la raison, l’autorité est l’arbitrage de la raison. La vérité est de l’ordre de ce qui nous convint, ça consiste de justifier, de valider ce que l’on pense (lorsque l’autre se range de lui-même du bon côté). Persuader c’est lorsque l’on amène l’autre à penser de la même façon (adhérer à une idée qui est fausse).

 

Singulier 🡪 unique et vaut pour un seul individu.

Particulier 🡪 ce qui vaut pour un groupe, une communauté (culturel, sociologique, …).

Universel 🡪 ce qui vaut pour tous les hommes.

Le véritable usage de la pensée, c’est de ne pas penser seul, ou comme une communauté mais à l’universel 🡪 universalité de la raison.

Respect de la dignité de l’homme. La philosophie c’est ce qui va permettre aux hommes d’atteindre un épanouissement car ils sont capables de faire triompher le droit sur la violence, la raison.

  1. Les limites et défaillances de l’opinion.

Texte du philosophe Alain :

  • Préjugé est ce qui précède l’acte de jugement, quand on tient une idée pour vrai, sans mener une étude réelle. Acte d’une pensée morte. Le préjugé fait qu’on s’instruit mal, enferme l’homme dans l’illusion d’une vérité, il ne va pas se donner la peine de réfléchir, d’en parler à d’autres.

3 stades : le rapport de connaissance de la vérité.

  • Savoir : connaissance de la vérité (ce qu’on peut argumenter).
  • L’ignorance : c’est celui qui sait qu’il ne sait pas.
  • Préjugé : c’est savoir mais à tort.

Le préjugé est de l’ordre de l’hétéronomie, c’est l’état de celui qui reçoit d’un autre les règles, les lois qu’il suit (préjugé : reçoit ce qu’il pense de l’extérieur).

Autonomie : qu’il pense de lui-même, auteur et agent de sa pensée.

Passion : un sentiment intense et violent qui entraîne souvent l’homme à sa perte (passion de la jalousie, de l’amour, …). Aveuglement, perte de la lucidité. L’imagination déforme la réalité, elle nous rend passif, perte de liberté et maîtrise de soi (conduire à des formes d’addictions).                                                                                Paresse : refus de penser par soi-même.                                                      Coutume : ce qui est hérité du passé.

Noble passion : ne peut pas être indifférent à la vérité / partager la vérité. L’amour du vrai peut conduire au fanatisme.                                Fanatisme (=dogmatisme) : attitude de celui qui croit que ce qu’il pense est une vérité absolue incontestable.                                                                                    Dogme : article de foi, quelque chose qu’on doit croire (religieux).

Pour les philosophes classiques on est enfant avant d’être adulte ce qui donne des mauvaises habitudes de penser. Mal de la raison (état de dépendance).

  • Illusion : On est de mauvaise foi, càd qu’on croit que la vérité correspond à nos désire, méconnaissance de la réalité, on fait intervenir notre subtilité.

Plusieurs types d’illusion :

Sensorielle : corriger ce que nos sens nous représentent.

Finaliste : on croit que les évènements qui se produisent précèdent d’une intention. Illusion anthropomorphique de la réalité.

Texte du philosophe Bergson :

Le hasard est une illusion, l’homme croit que le hasard (heureux ou malheureux) est la manière dont il se déroule ont pour but de lui rendre service ou de le nuire.

Ici la tuile avait pour but de nuire à l’homme. On invoque le hasard que lorsque l’événement qui se produit est rattaché à un intérêt de l’homme. Il a pour condition de prêter une signification particulière aux événements. Le verbe « choisir » est relié aux attitudes humaines.

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