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Par   •  17 Novembre 2015  •  Commentaire de texte  •  1 487 Mots (6 Pages)  •  1 293 Vues

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Foucard Ludivine TAC1

Eplication de texte de texte    Merleau-Ponty                                 texte sur la culture

    L'on peut voir la distinction entre nature et culture qui est plutôt facile à faire. La nature quelque chose d’inné, que l'on as dès la naissance, et se développe spontanément. La culturel, en revanche, ce qui relève de l’acquis, ce qui n’est pas donné d’emblée à l’homme, mais est produit par lui. La nature renvoie à la part animal de l’homme, à la dimension biologique de soi, qui se retrouve chez chaque individu, quel qu’il soit, qu’alors que la culture renvoie plutôt à sa dimension spirituelle. Dans la culture, au sens large du terme, on trouve non seulement les connaissances acquises dans des domaine, mais aussi les coutumes par exemples ou les traditions, les règles et les lois, les croyances et les valeurs, que chaque individu adopte et respecte, a cause de sa famille ou d'une société ou à un groupe social particulier.

Il apparaît absurde d’opposer nature et culture, car l’homme est de manière impressise, un être naturel et un être culturel. Telle est la thèse de Merleau-Ponty : « Il est impossible de superposer chez l’homme une première couche de comportements que l’on appellerait « naturels » et un monde culturel ou spirituel fabriqué ». L’homme est un être à la fois naturel et culturel, et c’est dans cette étroit lien entre nature et culture qu'il y a une complexité qui lui est propre, et qui le distingue des autres animaux. Il y aurait donc, non pas opposition, mais interaction entre le naturel et le culturel.

Pour établir sa thèse, Merleau-Ponty commence par raisonner à partir d’exemples concrets, qui lui permettent de protester toute opposition radicale entre nature et culture. Parce que nous avons l’habitude de t'elle ou t'elle pratique culturelle, et que nous les adoptons spontanément dans notre vie quotidienne, nous avons tendance à les tenir, à tort, pour naturelles. Dans un deuxième moment, l’auteur généralise en proposant une définition de l’homme. Celui-ci se distingue des autres animaux, parce qu’il est capable de prendre en charge son existence, et de sans cesse se ré inventer. En outre, l’homme est un être ambigu, car tout ce qu’il fait peut être interprété soit comme naturel, soit comme culturel ; et il est impossible de trancher,

Foucard Ludivine TAC1

    Dans un premier temp nous pouvons voir la difficulté qu’il y a à distinguer les comportements naturels et ceux qui sont culturels, pour cela il y a quelques exemples concrets, dès la première phrase : « Il n’est pas plus naturel ou pas moins conventionnel de crier dans la colère ou d’embrasser dans l’amour que d’appeler une table une table ». Comme l'on peux l'utilisé dans une conversation, le mot « table » pour désigner l’objet, on peut l'utiliser pour exprimer ses émotions ou ses sentiments, et les faire connaître à quelqu'un d'autre. Par exemple, on a tendance à crier lorsqu’on est en colère, ou à embrasser la personne aimée, lorsqu’on est amoureux. En ce sens, au même titre que les mots, le corps « parle ». Mais est ce un langage naturel ? On pourrait le penser car nous crions ou embrassons spontanément, sans réfléchir et sans avoir appris à le faire, donc d’une manière instinctive.

Ce langage du corps est tout aussi classique que le langage par la bouche. Désigner une table par le mot « table » est tout à fait conventionnel, car il n’y a aucun lien apparent entre le mot et la chose, qui autorise leur rapprochement ; en d’autres termes, le lien entre le signifiant et le signifié est arbitraire, et repose sur un accord préalable des spectateurs. La comparaison prend ici tout son sens : le mot « table » est à la table ce que le cri est à la colère ou le baiser à l’amour. Pareil que chaque langue a ses propres mots, chaque culture a ses propres habitudes pour exprimer les émotions ou les sentiments.

Merleau-Ponty donne un deuxième exemple: « Les sentiments et les conduites passionnelles sont inventés comme les mots. Même ceux qui, comme la paternité, paraissaient inscrits dans le corps humain sont en réalité des institutions ». La paternité montre, en effet, la double indentité de l’homme, naturelle et culturelle. Elle a un sens biologique : le père est le géniteur. Mais elle ne se réduit pas à cela : être père, ce n’est pas seulement donner la vie, c’est aussi aider les enfants, aussi longtemps qu’ils ne peuvent pas s'aider eux-mêmes, et veiller à leur éducation. Or, ce lien entre le père et l’enfant n’est pas naturel, mais culturel ! il est fixé par convention, et varie selon les sociétés, comme le signale Merleau-Ponty e qui montre que le père institutionnel ou officiel n’est pas toujours le père biologique.

Foucard Ludivine TAC1

    Secondement ,ce n’est pas tout à fait le propos de M.P.: il s’agit moins de constater la prédominance de la culture au détriment de la nature que de souligner leur combinaison réciproque. « Il est impossible de superposer chez l’homme une première couche de comportements que l’on appellerait « naturels » et un monde culturel ou spirituel fabriqué » : cette métaphore suggère qu’il n’y a pas de séparation entre le naturel et le culturel, mais plutôt une interaction . D’une part, ce qui est culturel à l’origine tend à se faire passer pour naturel, par habitude. D’autre part, et inversement, ce qui est naturel se désside de manière culturelle, comme le suggère l’exemple de la paternité. Ainsi, Merleau-Ponty peut-il affirmer de manière paradoxale : « Tout est fabriqué et tout est naturel, comme on voudra dire ».

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