Kant : Qu'est-ce que les Lumières ?
Commentaire de texte : Kant : Qu'est-ce que les Lumières ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar LEM Resume • 18 Octobre 2019 • Commentaire de texte • 1 032 Mots (5 Pages) • 573 Vues
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Consigne : expliquer en détail les paragraphes, critiquer la thèse de Kant (forces et faiblesses)
Dans cet extrait "Qu'est-ce que les lumières?", écrit par Kant. L'auteur expose le thème de l'autonomie de la réflexion des hommes adulte. Adulte signifie, ici, que ces hommes sont en âge de penser par eux-mêmes et d'exercer leurs propres responsabilités.
Ainsi, à travers ce passage, Kant essaie de résoudre le problème suivant : Comment se fait-il que les hommes ne se servent pas de leur propre raison alors qu'il sont en âge de le faire ?
Pour répondre à la question, Kant émet une double thèse. Dans la première phrase de son second paragraphe (" paresse et lâcheté sont les causes.."), il expose deux causes qui sont responsables de l'état de tutelle, c'est à dire : l'état dans lequel un individu est incapable d'utiliser sa raison de manière autonome, sans la conduite d'autrui.
La paresse est la première cause évoquée par Kant. La paresse est la répulsion à fournir des efforts.
La lâcheté est la seconde cause. La lâcheté est la peur d'assumer les conséquences imprévisible de ses actes.
Ensuite, Kant commence par argumenter pour renforcer sa première thèse, celle de la paresse
Il accumule une multitude exemples. Ces derniers sont renforcé par la notion "etc.", qui donne l'impression que Kant avait encore beaucoup d'autre exemple à proposer au lecteur " si j'ai un livre qui a de l'entendement à ma place, un directeur de conscience qui a de la conscience à ma place, un médecin qui juge à ma place de mon régime alimentaire, etc.". « J’ai » interpelle le lecteur c’est le seul passage avec le pronom de la première personne du singulier. Ceci témoigne que Kant voulait qu’à cet instant le lecteur s’identifier.
A travers ces exemples, on peut remarquer que ne pas utiliser sa propre raison est considéré comme une facilité. En effet, l'état de tutelle n'exige aucun effort particulier. Je n'ai qu'à me laisser guider par d'autres personnes, je n'ai pas besoin de réfléchir, d'autre peut le faire à ma place. Les tuteurs sont présenté par Kant avec ironie (cela constitue à dire le contraire de ce que l'on pense en laissant entendre que l'on pense pas ce que l'on dit) comme guide aimable car il dispense la personne (sous état de tutelle ) d'une « fastidieuse besogne », d’un ennuyeux travail .
Actuellement notre société propose toujours ces facilités. En échange d'argent, j'ai des personnes qui pensent à ma place.
Aujourd'hui on appelle ces personnes :des experts qui sont spécialisés dans leur domaine. Bien sûr, il est plus raisonnable de se laisse conseillé par des spécialistes, que d’y penser seul sous risque de se trompent.
Par conséquent, Kant met en garde le lecteur : il faut comprendre les conseils qu'on lui donne, rester vigilant plutôt que de se laisser manipulent.
(Parmi eux le beau sexe tout entier). De plus, Kant critique, la tutelle des hommes sur les femmes. Donc, lorsque Kant utilise le terme de homme il regroupe le sexe masculin et féminin.
Dès la fin de son seconde paragraphe Kant annonce que les tuteurs manipulent l'opinion des personnes sous tutelle et leurs font croire que penser par soi-même est dangereux. (Ce point est étudié dans son troisième paragraphe)
Après avoir montré comment la plupart des hommes se laisse diriger, Kant explique le second aspect de sa thèse, dans son troisième paragraphe. L'homme n'ose pas se servir de son entendement par crainte.
"Abêtir leur bétail" il leurs retire les occasions de penser par eux-mêmes. Ils leurs ont interdit toute divergence en allant jusqu'à rendre impossible d'envisager que l'on puisse s'écarter des règles imposées.
Par ailleurs, Kant dévalorise l'attitude des hommes sous tutelle avec des métaphores "bétail" "abêti" "chariot". L’homme se rapproche des enfants et des animaux domestiques. Selon Kant, l’homme n’est finalement qu'un enfant en apprentissage. Par ailleurs, Kant explique qu'on serait satisfait de cet état par habitude. C'est à dire qu'à force d'être sous tutelle on devient habitué et cela ne nous fait plus aucun d'effet et on peut même oublié que nous sommes sous tutelle. Alors, si la personne devient hors tutelle cela crée un changement. Or, le changement est source d'hésitation. La personne est en quelque sorte perdue lorsque l’habitude est bouleversée. Ce qui va provoquer la crainte. Ainsi, la personne ne pourra pas assumer les conséquences qui découleront de ce changement, ce qu’on appelle la lâcheté.
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