L'art réinvente-t-il les codes du langage ?
Cours : L'art réinvente-t-il les codes du langage ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar WeaRHD • 30 Août 2024 • Cours • 494 Mots (2 Pages) • 78 Vues
Bachelard : Épistémologue français (réflexion sur les sciences)
Bachelard montre que les plus grand scientifiques sont ceux qui utilisent l’imagination. Pendant longtemps on a rejeté l’imagination (surtout dans les sciences). Bachelard a montré que c’est grâce a l’imagination que la science a avancé. Grace a l’imagination qu’on pu réinventer la science. L’imagination nous permet :
• déformer le réel. CAD elle part d’une image existante pour en changé la forme, elle nous fait donc voir ce qui n’est pas, ce qui aurait pu être, ou ce qui a été. Ainsi par exemple, face a une montagne en été, on peut l’imagine enneigé (voir ce qui n’est pas).
• transformer le réel. CAD elle nous permet d’aller au de-la du réel, des images sensibles, en innovant ou en effectuant des combinaisons inattendues.
L’artiste en utilisant l’imagination s’élève au de la de-là de la perception. L’imaginaire est par définition ouvert et évasif. Ouvert car il n’est pas limité, car il n’est pas conditionnée par un mode d’accès. Et évasif car il fait allusion à autre chose, qu’il s’agit d’approfondir, c’est pourquoi Bergson définit l’imagination comme étant une fenêtre sur le monde.
II - L’art réinvente-t-il les codes du langages ?
La création artistique comme dépassement du banal
Quelle est la place des règles dans l’art ? Sont-elles les mêmes que celle que la technique impose à l’artisan ?
Les règles que suit l’artisan obéissent elles même au lois de la nature et à la matière. Il est possible d’être créatif, inventif à l’intérieur d’une activité artisanale mais la différence essentiel avec l’art est : l’artiste ignore nécessairement le résultat de son travail.
L’artiste doit être sensible aux exigences de la matière et il s’y soumet. Michel-Ange expliquait que ce n’est pas le sculpteur qui décide du mouvement de la sculpture mais le bloc de marbre lui même, avec ses nervures qui l’impose à l’artiste. On peut donc dire que l’artiste obéi à la matière.
La matière qui nous intéresse désormais sont les mots :
En ce qui concerne les mots, Molière ou encore Shakespeare utilisent des mots issus du langage commun, CAD les mêmes mots que nous, et pourtant, on dit bien du français que c’est la langue de Molière et de l’anglais que c’est la langue de Shakespeare. Or, ces 2 artistes se sont soumis au règles de leurs langues : la grammaire, le vocabulaire, l’orthographe, et ont réussi, dans cette même obéissance à l’utiliser d’une manière si singulière que leurs langue portent désormais leurs nom. Comment est-ce possible ? On ne devient original qu’a partir
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