La vérité se situe-t-elle au-delà du monde sensible, comme le soutient Platon dans l’allégorie de la caverne ?

Chacun d’entre nous a sa propre conception d’une idée, sa propre définition et cela provient de la condition de vie de chacun. Platon soutient pourtant qu’il n’y existe qu’une seule idée d’une quelconque notion. Une idée qui proviendrait d’un monde dit intelligible ou les opinions, les croyances et les illusions créé par le monde sensible n’est point. N’a-t-il pas raison de croire que sans l’influence du monde sensible, nous pouvons accéder à la vérité ultime ? Évidement. Pouvons-nous affirmer que nous savons des choses en nous basant sur nos croyances, nos opinions et nos perceptions ? Possiblement pas. On peut donc affirmer que la vérité se trouve bien au-delà du monde sensible ou nos sens et nos perceptions des choses brouillent la réalité.

D’abord, comme le souligne Platon dans l’allégorie de la caverne, nos sens sont trop limités. Bien qu’ils nous permettent de voir, de sentir, de toucher, de gouter et d’entendre, cela n’est pas suffisant pour affirmer ni confirmer la nature de quoi que ce soit. Il ne sufit pas d’ouvrir les yeux pour connaître le vérité.En effet, le dictionnaire de Google décrit les sens comme étant la faculté par laquelle les êtres animés reçoivent les impressions du monde extérieur. Il faut souligner le mot impression, puisque cela nous confirme que les sens nous ne permettrons pas d’atteindre la vérité ultime, ils nous en donneront seulement qu’une impression. Nous avons longtemps cru que la Terre était plate, parce que notre vision ne nous permettait pas d’aller au-delà de l’horizon, au-delà du monde sensible. Platon a comparé le monde qui nous entoure aux ombres projetées au mur de la caverne, puisque les hommes ne voyaient que le reflet de ce que les objets étaient réellement. Nos sens nous enchaînent et nous limite donc à la perception simple de ce qu’est les choses et nous empêche de voir la réalité de celles-ci, d’atteindre la vérité.

Ensuite, nos opinions, nos croyances et nos conditions de vie nous éloignent de la vérité. La définition philosophique de la vérité propose que celle-ci est la réalité profonde de ce que sont les choses et s’oppose à ses manifestations superficielles. Chacun des 7 milliards d’être humain auront une définition différente d’une certaine notion basée sur leurs expériences de vie, leurs conditions. Cela peut être considéré comme les manifestation superficielles en tant que t’elle. Si nous prenons en exemple un esclave et un prisonnier, ils auront certainement une différente vision de la liberté. L’esclave verra la liberté comme un moyen de revenir humain, de ne plus être traité comme une bête. Le prisonnier verra plutôt la liberté comme le simple fait de ne plus être enfermé, détenue. Selon Platon, il y a pourtant qu’une seule définition de la liberté et c’est en laissant derrière ces quelconques conditions que nous pouvons atteindrel’exactitude