Le Néant
Mémoire : Le Néant. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresses Bergson met en évidence, au sein de l'être la présence polymorphe de la mort ; au sein d'un discours l'hypothèse contraire ; au sein de l'action l'exigence de limitation. Ceci relativise toute chose directement d’après son fondement d’être et semble amener à la modélisation d’un double états des choses, à la fois existantes tel qu’elles et à la fois négations d’elle-même, inexistantes ou étant en devenir d’existence.
Hegel suggère que la « négativité du néant » se manifeste de façons multiples relativement aux plans de la réalité où elle s'inscrit comme un mouvement d'évolution. Cette « néantification[réf. nécessaire] » stoppe toute évolution continue des identités, des certitudes et des engagements. L’œuvre de négation de Hegel ne repousse pas pour autant toutes choses dans un absolu vide, elle peut porter, au contraire jusqu'à un surcroît de vie, de sens ou de créativité par transformation. La perte radicale d'une chose ne pouvant survenir que par la suppression de la « négativité du néant » par elle-même.
Ce qui semble s'effacer par l'opération de « négativité du néant » se conserve par transformation et se redessine sous une autre forme, différente. La « négativité du néant » pousse les choses, elle défriche les sentiers du devenir et inaugure la voie du renouveau.
Le néant contenu dans cette opération de négativité reste relatif pour rester une force de négation sans s'évaporer dans l'absence d'existence, cette relativité est directement inhérente au fond de l’être qui ne peut être effacé, ce qui est là sous nos yeux est ardu à réfuter. En conclusion, le « néant de la négativité » n'est pas un néant radical d'impossibilité, en s'exerçant sur une chose il engendre une évolution qui amène la chose à son devenir qui, cependant, ne lui garantit nullement une protection contre un égarement décisif.
Ce « néant de la relativité » est un germe de non-être qui amène l'être à son devenir, c'est avec lui que la vie croît, que le discours s'enrichit et que l'action s'intensifie. La négativité ne néantifie[réf. nécessaire] que pour mieux recréer. Dans la toile dense du réel la « négativité du néant » instaure le procès de l’histoire dialectique.
En dépassant la négativité l’humain amène la notion de « travail du négatif » à parfois s‘égarer dans les dédales du nihilisme. Ce dernier est un mouvement de destruction mortelle contre toute expression du réel, rien ne réchappe à sa logique néantisante[réf. nécessaire] qui déstructure toute construction de notre planète.
Le nihilisme apparaît comme une volonté supérieure de néant pour l’homme qui s’affirme comme anéantissement devant la profusion et la richesse des choses. Des figures emblématiques de ce nihilisme furent évoquées au cours des temps notamment par Céline, Bakounine, Bataille, Gorgias et Netchaïev. Il est rassurant de savoir que même si, tel les Huns, l’herbe ne repousse jamais là où il passe, le nihilisme n’existe que par ce qu’il déstructure et anéantit révélant ainsi l’impossibilité d’existence d’un monde parfait.
De ce nihilisme décidé il est important de différencier le nihilisme du désespoir que Nietzsche a étudié et dont il a révélé le caractère perfide et décadent au cœur de la civilisation occidentale dépourvue de ses fondements théologiques. Tel est pour Nietzsche le nihilisme de la décadence et de la ruine des valeurs qui asphyxie l’énergie
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