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Les formes muséales actuelles servent-elles à l’art ?

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Par   •  11 Mai 2021  •  Dissertation  •  2 128 Mots (9 Pages)  •  606 Vues

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Intro :

        Les musées sont ajd considérées comme essentiel à notre société. Pourtant, il n’y a pas tjr eu de lieu à proprement parlé servant à l’exposition et à la conservation des œuvres d’art. L’art est reconnu comme tel il n’y a longtemps à l’échelle de l’histoire de l’humanité. Il était avant intégrés à des ensembles architecturaux, comme « la chambre des époux » d’Andrea Mantegna pièce voûtées où les murs sont des fresques et des sculptures. L’art était alors un ornement ou un outil de diffusion d’idée. C’est à la renaissance avec les peintures sur chevalet que les premières collections apparaissent. Elles sont bien entendue privées et réserver au classes supérieurs, et aux artiste comme modèle. Les galerie du Louvre ne sont ouverte au public que le dimanche jusqu’en 1855. Le 19ème marque l’apparition des musées tel que nous les connaissons : ils marquent une symbolique forte car ils exposent la culture que reconnaît l’institution, c’est le fruit des logiques nationaliste. Aujourd’hui le musée peut apparaître comme un lieu pluriel et complexe.

Mais les formes muséal actuelle sert-elle à l’art ?

1) L’art se retrouve entre 4 murs

a) Un lieu in-naturel

        Le musée est un lieu codifiés où l’on se tient à un certain comportement. Face à des œuvres présentent dans ce contexte, une attitude corporelle se met en place. On est hors du temps et des mouvements, et tout notre expression physique naturel disparaît. On se déplace plus lentement, on parle moins fort, on ressent de façon silencieuse, Le musée semble soporifique, las. Les œuvres qui pourrait inonder d’émotions soudaines, incontrôlables, sont complément tu. Dans un musée, on ne s’exprime pas ou plus, on devient peut être même passif face à l’immensité, au lieu de se conforter et d’interagir avec les œuvres. On ressent des émotions qui ne peuvent s’exprimer, c’est une certaine ambivalence :  [Paul Valéry] « Bientôt, je ne sais plus ce que je suis venu faire dans ces solitudes cirées, qui tiennent du temple et du salon, du cimetière et de l’école… ».

        La démarche même de venir au musée peut s’inscrire dans une codification de la société où il est important de se cultiver, de s’ouvrir à l’art et à l’histoire. La personne se retrouve encore une fois passive et démoraliser face au poids du musée. Paul Valéry se questionne ainsi dans « Le problème des musées » : « Suis-je venu m’instruire, ou chercher mon enchantement, ou bien remplir un devoir et satisfaire aux convenances ? » Le musée n’est pas un lieu de plaisir, il semble étouffer et dérouter le visiteur. Notamment par la quantité des œuvres, et le manque de lien entre elles :« Devant moi se développe dans le silence un étrange désordre organisé. Je suis saisi d’une horreur sacrée ; ». On entend dans « horreur sacrée » que le musée et les œuvres qui le compose sont intouchables.

b) Une décontextualisation qui transmet de fausse croyances

        Dès sont apprissions, le musée est critiqué. Dans ses lettres à Miranda de 1796 et dans ses considérations morales sur la destination des ouvrages de l’art de 1815, Antoine Chrystotome formule la critique suivante «  par l’excès des collections d’ouvrages qui, déplacés et enlevés à leurs anciennes destination, ne sont plus que des sujets de critiques, de simples objets d’observation pour l’esprit. » et il poursuit ainsi «  Le publique perd de vue, au milieu de ces collections, les causes qui firent naître les ouvrages, les rapports auxquels ils étaient soumis ». On reproche au musée de décontextualiser les œuvres, de les séparé de leur environnement d’origine, et des fonctions pour lesquelles elles ont été produites, en bref de les isolées. Ceci leur faisant perdre leur signification. Elles sont déplacées dans l’univers abstrait du musée, ce ne sont donc que des fantômes d’œuvres.

        A cette critique, nous pouvons rajouter que cette décontextualisation, qu’elle donne l’illusion de l’indépendance des œuvres. De là découle la croyance qu’il suffit de les voire isolement pour les comprendre. Elle seraient alors des productions autonomes, fonctionnant par elles-mêmes. Et donc plus largement, que l’art est lui aussi une activité autonome, sont essence se trouvant alors dans cette autonomie même. Nous avons vu précédemment que l’art est qlq chose de nouveau, et qu’avant l’art avait une fonction d’ornement ou un outil de diffusion d’idée, ou encore de croyance comme les statues de la fertilités venue de côte d’ivoire au musée d’Orlando. Ces deux objets avait pour but d’apporter la fertilité pour toute personne qui passait entre elles. Les productions artistiques enlevées de leur environnement amène donc aussi à penser que les arts on donc tjr été pratiqué pour eux-mêmes.

        L’agglomération des œuvres trouble leur singularité. Le rapprochement spatial, rend indigeste les œuvres d’art. Elles « se dévorent l’une l’autre ». On se retrouve proche de notre histoire de l’humanité, face à une montagne de prouesse technique, elles deviennent « appauvri par l’excès même de ses richesses ». On tente pourtant d’y voir un sens, de comprendre, mais l’abondance épuise l’esprit.

c) les musées imaginaire

        Le musée réel pour Malraux est certain nombre d’œuvre mais jamais toutes : « le visiteur du louvre sait qu’il n’y trouve significativement ni goya, ni les grands anglais, ni la peinture de michale ange, ni pierro dela franchesqua, ni grunevald, à peine vermer »

        Pour Malraux, la  réunion de ses chef d’œuvre, dont son absent convoque dans l’esprit tout les chef d’œuvres, c’est à dire que s’est après avoir prit conscience que même le plus grand musée du monde est lacunaire, que vient à l’esprit les musées imaginaires

        Un musée réel ne peut pas contenir tout l’art. Bcp de chose ne sont même pas transportable comme la grotte de choranche. Seul un musée qui n’existe pas pourrait rassembler tout arts. C’est alors là que la mémoire rentre en jeu. Chacun pourrait récrée un espace de souvenir.

        Grace à internet et aux photos notamment, l’art est devenu vraiment mondiale, on peut avoir accès à tout, ce qui fait de l’art aujourd’hui une chose accessible à tous par rapport aux autres épodes. Notre civilisation est donc pour Malraux, la première a rassembler les arts du monde entier depuis même la préhistoire. Les avancées technologiques modifie aussi les œuvres par leur rapprochement, ou une mise en valeur grâce à un détail en photo, perception différentes dans une vidéo, ce qui ouvre à de nouveau regard.

        Le musée imaginaire n’est pas celui des préférences personnelles, mais c’est un ensemble d’œuvre variant. Ce musée peut alors apparaître comme qlq chose d’influent, comme l’art africain à pu avoir de l’influence sur les peintres cubiques.

        Le sens du beau et des catégories traditionnelles sont alors aussi bouleversé : « La beauté n’est plus qu’un domaine de l’art parmi d’autres ».

2) L’art créant l’espace muséal

a) l’œuvre fusionne avec le musée

Aujourd’hui, des œuvres, souvent d’art contemporain, s’inscrivent dans le musée. Elles sont réalisée dans le contexte muséal, ce qui ne fait pas d’elles des objets arrachées à leur contexte. Elles résonnent avec le lieu et son histoire, en étirant leur identité dans d’autres lieu. Lors de la biennale d’art contemporain de Lyon, les anciennes usines Fagor sont investi par les artistes. Pour certaines œuvres comme celle de Pamela Rosenkranz « Evian Waters » le sol de l’espace muséal, devient le support même de l’oeuvre. Ou encore avec « terminal Beach » d’Isabelle Andriessen où l’expression plastique des sculptures se comportent comme des organismes infectés par un étrange virus ou comme des mutants en provenance d’un futur hypothétique. Elles parasitent, transpirent, fondent ou métabolisent dans l’usine. Ces œuvres se détruisent si on leur enlève le musée, l’œuvre et le musée fusionnent. C’est un manière aussi de ne pas les arracher à leur contexte, sinon elles disparaisses.

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