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L’inconscient nous empêche-t-il de nous connaître ?

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Par   •  10 Mai 2018  •  Dissertation  •  961 Mots (4 Pages)  •  1 694 Vues

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L’inconscient nous empêche-t-il de nous connaître ?

La question qui suis-je ? Admet-elle une réponse exacte. Le terme connaître fait référence à notre conscience. Au sens psychologique la conscience, c’est la représentation de nous-même et du monde extérieur, ce qui nous permet de prendre du recul par rapport au monde et par rapport à nous-même. Il faut toutefois la distinguer de la conscience de soi qui correspond à la présence de soi du sujet à chaque instant sauf quand il dort, elle implique la capacité de se rapporté à soi-même comme un « Je » : je fais ceci, je fais cela, de plus je me rapporte à moi-même comme une seule et unique personne. L’inconscient est une hypothèse formulée par Freud qui désigne une instance du psychisme extérieur et indépendante de la conscience qui nous détermine à notre insu. Cette hypothèse nous permet d’expliquer ce que la conscience ne peut rendre compte, comme le lapsus ou les rêves. L’inconscient agit-t-il comme une nuisance à la conscience qui nous permet nous définir. ? Nous allons définir dans un premier temps ce que la conscience fait de nous la personne qu’on est aujourd’hui, mais que nous somme déterminé par notre inconscient, puis enfin à  

la réunification des deux, nous conduisant à la liberté

Le fait de vivre en société, nous donne une identité propre à chaque individu, comme un nom, prénom, sexe, une nationalité. C’est l’identité sociale qui semble pouvoir répondre à la question qui suis-je ? Mais cela n’est suffisant pour se définir, si l’on veut connaître quelqu’un nous ne pouvons pas ne contenter que de son identité sociale. « Je pense, donc je suis » du philosophe français René Descartes, signifie que même si je ne sais pas exactement qui je suis, je sais néanmoins que je suis une pensée, car je peux douter de tout, mais pas du fait que je doute, pense, ou que j’existe. « Je connus de là que j’étais une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser » encore une fois de Descartes, il définit la pensée comme  la conscience elle-même, donc l’homme se définie comme une conscience. Pour Descartes la pensée entraîne la conscience que entraîne le psychisme, c’est à dire que la seule chose dont il est vraiment certain, c’est d’être une conscience, mais cela ne suffit pas à répondre à la question « qui suis-je ».

Nous avons définit précédemment qu il y a des choses que la conscience ne peut rendre compte, comme le lapsus. Un lapsus révélateur, c’est un mot qu’on ne voulait pas prononcer à la base, et qu’on dit à la place d’un autre. Révélateur car il dévoile une pensée inconsciente, que la conscience ne peut pas définir, qu’est ce que l’inconscient agit envers notre identité ?

Descartes admet que la conscience est égale au Psychisme, quand on emploie le terme de « je » ou « moi » on pense être transparent à nous-même, ce qui correspond à l’idée de Freud dans sa psychanalyse «  le moi n’est pas maître dans sa propre maison » car avoir conscience de sois ne suffit pas à répondre à la question « Qui suis-je », nous pouvons déterminer la conscience comme la partie émerger de l’iceberg et l’inconscient la partie immergée, sans que la conscience le sache mais qui cohabite avec elle néanmoins, mais pour Freud, l’inconscient détermine notre pensée consciente, en le démontrant avec 3 instances du psychisme, le ça, le surmoi et le moi. Le ça cherche à satisfaire les pulsions sexuelles et mortelles qui sont inconscientes et qui obéissent au principe de plaisir. Le surmoi correspond au rôle d’empêcher les pulsions du ça de se réaliser pour le bien de la société. Et le moi qui fait l’arbitre entre les exigences du ça et les interdits du Surmoi, afin de transformer le ça en le sublimant, c’est à dire transformer une pulsion du ça à un désir accepté. Ce qui signifie que l’inconscient décide tout à notre place, le ça devient effacé par le moi. Pour permettre de nous connaître vraiment, serait d’interpréter cet inconscient en le faisant remonter à la surface pour en prendre conscience, c’est ce qu’on appelle la médiation de la psychanalyse,

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