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Peut on apprendre à être libre ?

Dissertation : Peut on apprendre à être libre ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  30 Mars 2016  •  Dissertation  •  1 856 Mots (8 Pages)  •  2 800 Vues

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Note                             Observations

Deroux Baptiste                                 Devoir de philosophie                                   T-STMG3J'ai choisi le sujet de la page 187.

1/ L'idée principale de ce texte est que les hommes, malgré que leur état naturel leur permettant de réfléchir de penser par eux mêmes, préfèrent parfois rester dans un état de minorité, laissant des maîtres à penser réfléchir pour eux, sans doute par paresse ou par lâcheté.

  On peut distinguer plusieurs étapes dans ce texte. La première, de « la paresse » (ligne 1) à  « des premiers » (ligne 5), raconte le constat fait par Kant, à savoir que des hommes préfèrent laisser penser à leur place d'autres hommes pour des raisons de confort et que ces derniers ont donc une grande facilité à devenir leurs tuteurs. La seconde étape du texte, de « Il est si aisé » (ligne 5) à « travail ennuyeux » (ligne 10), explique pourquoi ces hommes ne réfléchissent pas par eux mêmes et pourquoi ils laissent d'autres le faire. Kant explique qu'il est facile de rester dans un état de minorité. Que tant que l'on peut payer, il est plus agréable de laisser la lourde tâche qu'est la réflexion à des tiers. La troisième étape du texte, de « Que la grande majorité » (ligne 10) à « au dehors », dit comment les tuteurs profitent alors de la situation de ces hommes et comment ils les gardent dans un « parc », enfermés, les dissuadant de tenter de penser eux mêmes, que cela pourrait même leur être néfaste. Enfin, de « Or ce danger » ( ligne 18 et 19) à la fin du texte, Kant révèle que les arguments des tuteurs pour garder l'emprise sur les hommes emprisonnés sont faux, car si ces hommes commençaient à réfléchir par eux mêmes, ils le feraient non sans mal mais arrêteraient à la première difficulté, et sans doute préféreraient ils revenir à leur situation première.

2.A / Ici, la minorité désigne l'état de ne pas pouvoir penser par soit-même et de se laisser diriger par les autres, quand on est enfant par exemple. La majorité est lorsque que l'on évolue et qu'on sort de la minorité, on pense, on réfléchit et on décide par soit même, sans être dirigé par quelqu'un d'autre.

  B/ Le premier exemple du texte est si l'on a un livre que l'on tient pour réflexion personnelle, sans chercher à réfléchir au delà de ce qu'il y est écrit. C'est une forme d’annihilation intellectuelle. Le livre, symbole de la culture et de la réflexion, peut amener une personne à ce contenter de la réflexion de l'auteur qu'il a exprimé dans son texte. La personne peut alors se dire qu'il pense exactement comme l'auteur et qu'il n'est pas la peine de tenter de penser à ce problème autrement, puisqu'il est de l'avis de ce qui est écrit. Le second exemple raconte comment la religion, au travers de ses représentant, peut limiter un homme dans sa réflexion. Cette figure d'autorité divine ne saurait être contredit par un croyant, ce dernier est alors contraint de se soumettre à cette autorité, sans y réfléchir davantage puisqu'elle est la vérité pour lui. Le troisième et dernier exemple est celui du médecin prescrivant un régime à un patient. Ici, le médecin représente la science qui est, dans la culture populaire, l'exactitude puisqu'elle est établie par des personnes savantes, ce que la plupart des hommes ne sont pas. Le patient est donc convaincu, quoi qu'il dise, que le médecin sait ce qui est bon ou pas pour sa santé et donc se plie aux recommandations qu'il lui fait, sans y réfléchir plus.

  C/ Selon le texte, pour maintenir la plupart des hommes « mineurs », leur expliquent que la réflexion et la pensée est quelque chose de dangereux, et qu'il faut être un connaisseur pour les expérimenter. Ils leur racontent que ce danger est grand et il leur montre tel un enfant à qui on montrerait une casserole d'eau bouillante et à qui on dirait de ne pas y toucher sous peine d'une grave brûlure. Mais Kant développe que malgré que ce danger ne soit pas si grand que les tuteurs le laissent entendre, les hommes mineurs ne s'y aventureront pas et que même s'ils le font, leurs premiers obstacles les feraient revenir dans la pensée de leur tuteur.

Dissertation « Peut on apprendre à être libre ? »

  Dans certains pays comme les dictatures, les habitants sont, parfois dès leur plus jeune âge, sous la contrainte de ces régimes, sans possibilité de penser ni de se renseigner autrement que sous le contrôle du pays. Il arrive alors que certains fuient cette situation et partent dans d'autres pays, où la liberté est plus grande. Il leur faut donc s'adapter à leurs nouvelles conditions de vie. On peut alors se demander s'il est possible d'apprendre à être libre.

Le terme «peut on » signifie la possibilité de faire, si une personne ou une chose est en capacité d'accomplir un acte préalablement défini.

« Apprendre » est ici le fait d'acquérir des connaissances et des compétences nouvelles, que l'individu ignorait jusqu'alors.

 « Être libre » est le fait de pouvoir agir, penser et réfléchir par soit même, sans aucunes contraintes. Cela est synonyme d'être autonome, indépendant.

  Est il possible d'être libre en l'apprenant ?

  Ce sujet contient une contradiction. La liberté est le fait de ne subir aucunes contraintes, or l'apprentissage en est une.

  Il nous invite à réfléchir sur la définition même de la liberté et à l'importance qu'elle a.

  Ici, on verra qu'il est possible de devenir libre en l'apprenant puis on verra les limites à cela, que la liberté n'est pas seulement une question d'apprentissage.

  On peut d'abord dire que la liberté n'est pas naturelle, qu'elle s'apprend. En effet, l'humain ne naît pas avec la notion de liberté, il l'acquiert. Si un enfant naissait sans éducation et sans apprentissage, alors il agirait selon son instinct, comme un animal. Il serait alors peut être libre dans un sens car il n'aurait de comptes à rendre à personne mais il agirait comme la nature lui dit de faire et pas selon ses envies. Un enfant éduqué, lui, agira dans certains points par obéissance à la nature comme quand il lui sera nécessaire de boire ou de se nourrir par exemple. Mais plus tard, son éducation lui aura permis d'acquérir des savoirs qui lui permettront de faire des choses selon ses envies comme par exemple faire du vélo ou lire un livre, ce qui est un coté de la liberté. L'enfant qui n'aura pas été éduqué, qui sera resté à l'état naturel ne saura jamais faire tout ça et donc manquera de cette liberté.

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