Peut-on juger autrui ?
Dissertation : Peut-on juger autrui ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar shiisuii • 26 Avril 2021 • Dissertation • 1 385 Mots (6 Pages) • 1 122 Vues
Pouvons-nous juger autrui ou plus simplement dit, un homme peut-il en juger un autre ? La réponse nous paraît à première vue simple : bien évidemment nous pouvons juger autrui et d’ailleurs l’homme le fait régulièrement dans la vie de tout les jours. Mais de cela il en découle un questionnement : l’homme a t-il cependant le droit de juger autrui ? Lorsque un homme porte un jugement moral, comment pouvons-nous savoir si ce jugement est bon ou mauvais ? Or les jugements porté a autrui ne sont jamais objective. Comment pouvons-nous juger légitimement autrui sans vraiment savoir ces intentions réels ? Jauger et définir les limites et la possibilité concernant la légitimité de jugement d’un homme sur autrui nous paraît important à savoir pour pouvoir juger. Nous allons tout d’abord examiner la possibilité de juger autrui puis par conséquent nous aborderons la légitimité de ces jugements.
Premièrement, le jugement et la justice sont toujours difficiles car ils doivent être dans un ajustement constant et équilibré entre la loi (générale) et le cas (particulier). Si c’est la passion et le sentiment, le jugement est réduit à l’arbitraire d’une personne ou d’une foule.
Donc, si c’est la raison qui permet de juger, la question de l’égalité apparaît donc. Il faut juger de manière égale tous les individus, les justiciables aussi bien les citoyens que les sujets. La loi est la même pour tous. Mais l’application directe de la loi sur tous les cas sans distinction peut produire de l’injustice. C’est le problème de l’équité qui corrige et régule l’égalité. Pour tout cas à juger, il faut tenir compte de sa réalité unique et singulière (les circonstances, le mérité, etc...) pour juger avec justice.
On parle d’équité quand il faut proportionner l’égalité, non pas la réduire à une égalité arithmétique par exemple l’énoncé a=b. L’équité est l’instauration d’un rapport d’égalité qui tient compte des différences réelles.
Dans ces jugements, nous retrouvons le jugement de connaissance qui apporte un jugement positif sur autrui. En effet, le plus souvent, lorsque que l’on porte un jugement de connaissance sur une autres personne, le but de ce jugement est d’affirmer des remarques observé sur la personne afin que celle-ci ne fasse plus cette erreur et donc qu’elle s’améliore. En effet, ce jugement est possible seulement lorsque l’on connais la personne que l’on juge. Par connaître, nous voyons par là un lien amical qui ne date pas de la veille. Réciproquement il existe le jugement de valeur qui est l’inverse du jugement de connaissance. En effet, le jugement de valeur vise a juger autrui sans le connaître et de donc dénoncer certains fait sur son apparence ou son aspect moral. Ce type de jugement n’est pas le meilleur de tous car il vise a mal juger un autre personne sans réellement la connaître. Tout le monde est donc dans la capacité d’utiliser ce type de jugement. Par la suite nous retrouvons le jugement d’ordre judiciaire qui permet de juger autrui grâce a des règles, des preuves, des principes et des lois. Ce jugement existe pour toute personnes ou organisations ayant enfreint les lois qui constitue les principes d’une démocratie participative. Ce jugement sert aussi à donner des conseils pour amélioré la personne jugé mais aussi pour le punir grâce a différente peines variant selon le degré d’erreur commise par le jugé. Logiquement, pour pouvoir juger judiciairement les personnes concerné, il est primordial d’avoir en amont une qualification suffisamment en lien avec le domaine juridique. Enfin il existe un dernier type de jugement que tout le monde a déjà utilisé inconsciemment c’est le jugement spontané. Effectivement, ce jugement peut-être aussi bon que mal pour autrui. Cela dépend uniquement de la conscience de chacun… De ce fait, la possibilité d’utilisation de ce jugement est accessible a tous car tout les Hommes possèdent un inconscient. Enfin il existe le jugement constructive qui est fondé sur l’analyse critique. Si elle elle es fondé sur une analyse, cela suppose que le juge ai une capacité assez conséquente pour pouvoir allié analyse et critique.
Du paragraphe précédent il en découle donc une autre question, est-il légitime de juger autrui ? Lorsque l’on parle de légitimité, les premiers mots qui nous viennent à l’esprit et qui forme un lien avec le sujet donner est le fait que cela est conforme à la loi morale. Conforme à la loi morale? Cela supposerais que les jugements porté à autrui sont tous conforme a la loi morale. Expliquons donc les conséquences des jugements porté a autrui pour les deux personnes. Effectivement, pour les jugement de connaissance, les conséquences pour les jugés peuvent être multiples. En effet, soit ils prendront bien le jugement que nous allons leur accordé soit ils vont mal le prendre et donc cela supposerais par conséquent que les liens amicaux crée avec le jugé perdraient en valeur sentimentale voir disparaîtraient. Et c’est de même pour les juges,
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